Évolution de l'ouvrage médian ou transept
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De toutes les études réalisées précédemment, celle des
transepts nous apparaît comme une des plus complexes. Au vu
cette complexité, nous ne l'avons abordée que tardivement,
en attendant de disposer d'un grand nombre d'images qui
puissent nous permettre d'effectuer des comparaisons. Ce
n'est qu'à une date relativement récente que nous avons
commencé à faire le tri des informations. Nous donnons
ci-dessous quelques conclusions. Des conclusions très
partielles, parce que liées au défaut d'informations
précises sur les transepts.
Il faut comprendre que l'étude des édifices de cette période
historique exige la mise en œuvre d'un programme
scientifique très élaboré : mesures précises des dimensions,
plans au sol et en élévation, construction de maquettes ou
(et) utilisation de logiciels 3D, analyse des matériaux.
L'analyse doit être faite en tenant compte de l'évolution
des bâtiments au cours du temps. Bien souvent en effet (et
même pour des archéologues réputés), le chercheur se
contente d'un plan au sol indiquant les restes d'un édifice
antérieur sans indiquer la forme que pouvait avoir cet
édifice. Bien souvent aussi, le maquettiste recopie, parfois
avec une très grande précision, l'édifice actuel sans
montrer les traces de l'évolution du bâtiment au cours du
temps..
L'analyse scientifique d'un bâtiment prend beaucoup de temps
car on ne peut se contenter d'une rapide visite d'une heure
: il faut prendre des photos au téléobjectif, les étudier
devant ordinateur, détecter les anomalies, revenir dans
l'édifice, visiter des parties non vues en première visite,
élaborer des plans, construire des maquettes. À l'heure
actuelle, de telles analyses scientifiques sont effectuées
pour des bâtiments prestigieux comme les pyramides d’Égypte
ou Notre-Dame de Paris, avec parfois des sommes colossales à
l'appui. Mais rien n'est fait concernant des bâtiments
considérés de moindre importance. On laisse faire ces études
à d'héroïques bénévoles, souvent en leur mettant des bâtons
dans les roues : il ne faut surtout pas que le commun des
mortels puisse s'imaginer qu'un bénévole puisse faire mieux
qu'un salarié correctement rémunéré.
Mais revenons à la démarche décrite ci-dessus. C'est celle
que nous avons effectuée dans les années 2010 pour l'étude
de la cathédrale de Béziers. Malgré les résultats importants
qui en ont été déduits, il reste cependant encore des zones
d'ombre sur l'architecture de ce bâtiment. Cette démarche,
nous l'avons aussi en partie effectuée pour deux autres
églises de Béziers, la Madeleine et Saint-Jacques. Et nous
espérons le faire pour Saint-Aphrodise.
Mais avant même de construire des maquettes d'évolution pour
la Madeleine et Saint-Jacques, nous avions changé
radicalement de stratégie : au lieu d'étudier d'une façon
approfondie un seul édifice, nous avons décidé d'étudier
superficiellement des centaines d'édifices. Nous estimions
en effet que les énigmes rencontrées sur l'analyse d'un
bâtiment pouvaient avoir leurs réponses dans un autre
bâtiment situé à plus de mille kilomètres de là.
Notre idée est donc la suivante : on visite en une heure, on
photographie ... et on passe à un autre monument. Plus tard,
parfois plus de 5 ans après (c'est le cas en ce qui concerne
l'Italie), on étudie à fond les photographies du monument,
et dans la foulée, on ajoute une autre page sur ce site.
Il faut comprendre, ami lecteur, que les deux démarches,
locale et globale, sont complémentaires. Et que l'on peut
même leur ajouter d'autres types de démarches : par exemple
des démarches semi-locales (exemple : évolution de
l'architecture wisigothique en Espagne et en Occitanie) ou
semi-globales (évolution de la construction des transepts).
Si nous avons décidé de changer de stratégie, c'est parce
que nous avons constaté que la carence la plus importante
concernait la démarche globale.
Le site millenaire1
que vous consultez, ami lecteur, apporte des éléments de
réponse. Cette réponse est très insuffisante. Nous en sommes
très conscients. Néanmoins, elle est susceptible d'éclairer
vos propres recherches. Car, soit vous êtes soit un visiteur
très motivé qui cherche des réponses aux questions qu'il se
pose, soit vous êtes un visiteur très occasionnel, qui,
après la lecture de notre site et de quelques autres du même
genre, comprendra notre passion et se motivera pour le
patrimoine de sa région.
L'exorde ci-dessus était un peu long.
Voyons ce qu'il en est concernant l'étude des transepts.
Les plans des images 1, 2
et 3 nous présentent des édifices à nefs à travées
de largeurs égales, non débordantes (voir plus loin pour la
signification de ce mot).
Ces trois églises, à plan basilical, sont dépourvues de
transept.
Nous estimons que les premières basiliques chrétiennes «
romaines » étaient dépourvues de transept.
ATTENTION : il faut se méfier de l'appellation « premières
basiliques chrétiennes romaines ». Notre imaginaire
collectif a été inhibé par des informations simplistes : les
chrétiens ont subi des persécutions durant les premiers
siècles jusque vers l'an 330. Après cette date, grâce aux
efforts de l'empereur Constantin I er, les
chrétiens ont eu droit de cité. Après l'an 410, les
invasions barbares ont tout détruit. Conséquence de ces «
fake news » : nous avons tendance à croire que toutes les
premières basiliques sont datées du seul IVesiècle.
Or il s'agit bien de « fake news ». D'une part, les
persécutions vis-à-vis des chrétiens ont été maximisées.
Regardons ce qui se passe dans le monde actuel : dans
certains pays, la persécution religieuse est organisée par
les pouvoirs publics. Mais c'est loin d'être le cas pour les
autres pays. Dans notre pays, la France, il y a actuellement
des cas d'agressions à l'encontre de communautés
religieuses, judaïques, islamiques ou chrétiennes. Certes,
ces actes ne doivent pas être minimisés. Ils ne doivent pas
non plus être maximisés. L'immense majorité de la
population, quelle que soit son appartenance religieuse,
désapprouve de tels actes. Et actuellement, il doit y avoir
en France plus de mosquées ou de salles de prière musulmane
en construction que de mosquées vandalisées ou détruites.
Supposons que, dans mille ans, un historien affirme que,
avant la fin de l'année 2019, toutes les mosquées de France
avaient été détruites, il fera de la contre-vérité
historique. En conséquence de cette analyse, nous estimons
que les premières basiliques chrétiennes ont été construites
bien avant le règne de Constantin, peut-être dès le milieu
du IIesiècle.
D'autre part, nous avons, sur certaines pages de notre site,
émis l'idée que les « invasions barbares » pouvaient n'avoir
été que des migrations de populations ; avec certes, les
problèmes induits par ces déplacements. Mais sans le
caractère destructif systématique (planifié ?) prôné par la
plupart des historiens qui n'ont pour preuve de ce qu'ils
affirment que leur unanimité stupide.
En conséquence, l’appellation « premières basiliques
chrétiennes romaines » qualifie, selon nous, une période
beaucoup plus vaste que le seul IVesiècle, une
période répartie sur plus de 5 siècles, du IIe
au VIIesiècle.
Nous avons déjà essayé de justifier la date du IIesiècle.
Qu'en est-il pour la date du VIIesiècle, qui
semble relativement tardive pour des monuments dits
« romains » ? Une date qui pourrait même être reculée d'un
siècle.
Ce n'est que très récemment que nous avons envisagé une date
aussi tardive en rédigeant la page de ce site intitulée
«
Évolution du plan d'ensemble : les plans initiaux ».
Nous avons alors constaté que le nombre d'édifices à plan
initial analogue à ceux des images
1, 2 et 3. était plus important que prévu.
L'existence de plans initiaux, qui de type basilical romain,
n'était pas évidente au premier abord. Souvent ces édifices
étaient dotés d'un transept. Mais c'est l'existence même de
ce transept qui confortait notre opinion. Car, dans de
nombreux cas, certains éléments architecturaux du transept
(piliers, arcs, chapiteaux ou impostes) étaient différents
de ceux de la nef. Laquelle présentait à chaque fois un
aspect plus archaïque que le transept. D'où l'idée que le
transept avait été construit sur une nef plus ancienne en
remplacement d'une travée ou d'un chœur. Et cette nef
primitive devait être de type basilical romain, car il était
peu probable que l'on ait construit un transept en
remplacement d'un autre transept.
Le transept est une invention d'Europe Occidentale. À
l'origine du transept, il y a une séparation entre l'espace
sacré réservé aux fidèles, le « Saint », et l'espace réservé
aux célébrants du culte, le « Saint des Saints ». Dans les
églises orientales, cette séparation existe mais elle est
plutôt symbolique. Ainsi, dans les églises de rite
orthodoxe, l'iconostase (image
4). Ou dans les églises de rite arménien, le «
béma » (image 5).
Dans ces dernières églises le chœur est surélevé de plus
d'un mètre et un rideau rouge est la survivance du rideau du
Temple de Jérusalem qui séparait le Saint du Saint des
Saints.
Transept
localisé sur une travée de nef ou deux travées ou
indépendamment de travée de nef
L'image 6 du plan
de l'église d'Ambon montre que la largeur du transept est
exactement celle d'une travée de nef. On constate par
ailleurs que l'architecture du transept est différente de
celle de la nef. On en déduit que le transept a été
construit sur une nef préexistant de type basilical romain.
Il en est de même pour le plan de l'image
7. En ce
qui concerne les plans des images
8 et 9, la largeur du transept serait celle de deux
travées et non une.
Tout cela nécessite cependant une vérification approfondie à
partir de mesures précises. La seule vérification que nous
avons effectuée concerne la basilique Sainte- Madeleine de
Béziers (images 10, 11
et 12). L'étude que nous avons faite sur le
transept de cette basilique (largeur d'une travée, transept
bas et non débordant), accessible sur notre site, a guidé
notre réflexion sur l'évolution des transepts.
Les cartes interactives consultables
ci-dessous mettent en évidence l'existence de transepts dont la
largeur correspond à celle d'une travée de nef, et d'autres
dont la largeur correspond à deux travées. Mais le nombre de
drapeaux le plus important est celui des drapeaux gris pour
lesquels la largeur est dite « indéterminée ». En ce qui
concerne ces églises, nous n'avons pu avoir de plan et, a
fortiori, les largeurs du transept et des travées de nef. Si
toutefois travées de nef il y a ! Car, dans certains cas, la
nef est unique et l'identification d'une travée peut se
révéler aléatoire. Nous pensons cependant qu'une visite de
tous ces édifices permettrait d'identifier de nombreux
transepts larges d'une ou deux travées de nef, et
d'identifier les édifices qui n'ont pas ces
caractéristiques.
Carte interactive : largeur de transept (Monde Méditerranéen)




Carte interactive : largeur de transept (France)




Une telle étude s'impose. Considérons les images 13, 14 et 15 qui sont celles de l'église d'Artonne. Nous l'avons étudiée. Et dans un premier temps, ne disposant pas de plan de cette église, nous avons considéré que la largeur de son transept était indéterminée. Mais sur l'image 13, on peut voit quatre travées puis à droite de ces travées, la travée du transept. Cette travée, visible sur l'image 14 (vue en direction du Nord) ,montre deux arcs superposés. Celui du dessous semble totalement inutile. Et il est identique aux arcs de la nef de l'image précédente. On doit donc envisager que le transept a été construit sur une travée de l'église précédente, en renforçant les piliers de l'église primitive. Il y a dans cet église d'Artonne un élément que nous estimons important. Il s'agit d'une fenêtre située sur le mur de séparation entre le collatéral Nord et le transept (image 15). La même particularité est visible côté Sud. Nous pensons que ces deux fenêtres sont les témoins de la présence d'un étage à l'intérieur du transept.
Le transept de Saint-Généroux (images 16, 17, 18) présente tout ce qui pourrait caractériser les transepts les plus archaïques. Hormis la plus importante : il n'est pas construit sur une ou deux travées. On est donc en présence d'une énigme. Une solution à cette énigme pourrait être la suivante : Saint-Généroux pourrait être une des premières églises entièrement construite avec un transept inscrit dans le plan de construction.
Les images
19, 20, 21 et 22 représentent l'église de
Saint-Saturnin qui fait partie du groupe des 5 églises dites
« majeures » d'Auvergne. Nous avons voulu montrer son
transept, un ouvrage dit « barlong », caractéristique des
autres églises « majeures » ainsi que de plusieurs autres
églises de la région Auvergne. Nous pensons que le clocher
octogonal installé sur la croisée du transept est un ajout
ultérieur. Il devait y avoir un grand bâtiment rectangulaire
installé transversalement à l'axe de l'église, couvert d'un
toit à deux pentes. La longueur de ce bâtiment devait
correspondre à la largeur totale de la nef (vaisseau central
plus collatéraux). Sa largeur devait être la largeur
actuelle correspondant à une travée et demi de la nef.
Ultérieurement, des corps de bâtiment auraient été ajoutés
côtés Nord et Sud, faisant office de croisillons du transept
et donnant à l'ensemble un plan en forme de croix latine. Le
toit de ce bâtiment aurait été scalpé de façon à installer
le clocher octogonal (images retouchées 23
et 24). Nous pensons que l'église de
Saint-Généroux a précédé et inspiré la construction de
l'église Saint-Saturnin et son massif rectangulaire «
barlong », qui a servi ultérieurement de base au clocher
octogonal de croisée. Nous pensons par ailleurs que, tout
comme les transepts d'Artonne et de Saint-Généroux, celui de
Saint- Nectaire devait être habité. La communauté de moines
devait loger dans les étages supérieurs de ce transept. Il
faut en effet remarquer que, à notre connaissance., les
églises majeures d'Auvergne ne possèdent pas de cloître.
Nous pensons qu'en fait ce cloître existait : il était à
l'étage supérieur du transept, entourant la croisée.
Transept
bas, transept haut
Nous appelons transept
bas un transept tel que les faîtes des toits des
croisillons sont plus bas que le faîte du toit du vaisseau
central. Les croisillons sont accolés aux murs latéraux dans
le cas d'une église à nef unique, ou aux murs latéraux du
vaisseau central dans le cas d'une nef triple.
Nous appelons transept
haut un transept tel que les faîte des toits des
croisillons sont de même hauteur que le faîte du toit du
vaisseau central.
Nous pensons que le transept bas est antérieur au transept
haut.
Transept non débordant,
transept débordant
Un transept sera dit débordant
si sa largeur est supérieure à la largeur de la nef.
Le plan d'une église à transept débordant est en forme de
croix latine. Alors que pour un transept non débordant, le
plan est rectangulaire.
Nous pensons que, pour les églises à nef triple, le transept
débordant est ultérieur au non débordant.
Les images 25, 26 et 27 montrent
une église à nef unique à transept bas et débordant. Quant
aux images 28, 29 et 30,
elles présentent
des transepts hauts et débordants, pour des églises à nef
triple. Le plan de l'image
31 (église de Conques) révèle un transept haut et
débordant.
Les couvertures de la
croisée du transept
Il s'agit d'un autre critère d'estimation de l'évolution du
transept.
Les puristes de l'art roman ont tendance à s'extasier sur
les coupoles de croisée du transept. Ils ont même voulu les
partager entre deux types de coupole : la coupole sur
trompes et la coupole sur pendentifs.
Nous ne voyons absolument pas l'intérêt de cette
classification. Les coupoles sur trompes sont-elles
postérieures aux coupoles sur pendentifs ? Nous l'ignorons.
Et nous ne pensons pas qu'une telle question soit
prioritaire.
Par contre, la question de la présence d'une coupole est
selon nous beaucoup plus importante. Nous estimons en effet
que pour les premiers transepts, la croisée n'était pas
recouverte par une coupole. Ou même d'une voûte sur croisée
d'ogives. En fait, les premières croisées n'étaient pas
couvertes d'une voûte. La croisée était ainsi constituée :
en chaque coin du rectangle de croisée du plan au sol,
étaient élevés des piliers. Sur les quatre piliers, étaient
posés quatre arcs. Lesquels arcs portaient des murs. On
obtenait ainsi une tour quadrangulaire. Sur cette tour,
était posé un toit à deux ou quatre pentes. Il pouvait y
avoir un plancher posé au-dessus des quatre arcs. Ce
plancher permettait de créer un étage. Éventuellement, cet
étage permettait d'accéder aux combles des collatéraux. Et
rien d'autre.
Le voûtement de la croisée du transept, que ce soit sur
croisée d'ogives ou sur coupole est, selon nous, nettement
plus tardif, du XIIesiècle. Il a été effectué,
soit pour des églises nouvellement construites, soit
directement sur des transepts d'églises plus anciennes. Ce
dernier cas est celui qui nous intéresse le plus, car si le
voûtement est du XIIesiècle ou postérieur à
cette date, les piliers, chapiteaux et arcs, peuvent être
nettement antérieurs et éventuellement remonter au premier
millénaire.
Les images 32 et 33 mettent
en évidence une croisée de transept couverte d'un plafond
probablement en bois (donc non couverte d'une voûte de
pierre).
Le transept de l'église Saint-Étienne de Beauvais est haut
et débordant (image 34).
La façade de la nef est romane. Il en est de même du pilier
de croisée (image 35).
La croisée du transept est couverte d'une voûte sur croisée
d'ogives que nous estimons dater du XIVesiècle,
voire XVesiècle (image
36). On aurait tendance à s'imaginer que
l'ensemble date du XIVesiècle. Nous estimons
que ce n'est pas le cas. La croisée est nettement
antérieure, du XIesiècle, voire même avant.
La voûte sur croisée d'ogives est un ajout postérieur. Nous
estimons par ailleurs que, même si cette voûte témoigne
d'une certaine beauté artistique, l'ajout n'a pas était fait
pour des raisons esthétiques, mais architectoniques : elle
permet de rigidifier l'ensemble.
Les cartes interactives ci-dessous
mettent en évidence les hauteurs de transept
(suivant la définition que nous venons de donner : transept
haut et transept bas) du Monde Méditerranéen et de la
France.
De la lecture de ces cartes, on peut tirer un premier
renseignement. Il semblerait que le transept bas soit
privilégié dans certaines régions et le transept haut dans
d'autres. Nous rappelons que, selon nous, le transept haut
plus évolué que le transept bas, lui est postérieur (un
siècle ? deux siècles?). Les régions à transept bas
pourraient donc être des régions d'évangélisation plus
ancienne. Il semblerait que ce soit au moins en partie le
cas en ce qui concerne la France. La région Rhône-Alpes, le
Bas-Languedoc étaient des régions fortement romanisées. Donc
précocement évangélisées. Inversement, d'autres régions
comme la Haute-Auvergne, semblent avoir été colonisées
tardivement (vers la fin du Premier Millénaire).
Cependant ce ne sont là que des conjectures qui doivent être
contrôlées par des études plus approfondies
Carte interactive : hauteur de transept (Monde Méditerranéen)




Carte interactive : hauteur de transept (France)




Les cartes interactives ci-dessous mettent en évidence le caractère débordant du transept. Elles concernent le Monde Méditerranéen et la France.
On constate que les transepts non débordants sont relativement rares. Cela tient en grande partie au fait que le caractère « débordant » est lié au type de nef : une nef à un seul vaisseau est presque obligatoirement à transept débordant. Il existe certes des églises à nef unique possédant un clocher installé entre la nef et le chœur, et ce, sans débordement des murs du clocher par rapport à ceux de la nef. Mais dans ce cas, peut-on parler de transept ?
Carte interactive : caractère débordant du transept (Monde Méditerranéen)



Carte interactive : caractère débordant du transept (France)


