La cathédrale Saint-Cyriaque d’Ancône
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La page du site Internet Wikipedia (obtenue de l'italien par
un traducteur automatique) nous apprend ceci :
«Historique : Les
fouilles menées en 2016 ont prouvé qu'un temple italique,
peut-être dédié à Aphrodite, existait sur le site dès le
IIIesiècle av. J.-C. En plus de cela, au
VIesiècle, une église paléochrétienne a été construite :
celle-ci avait une nef et trois allées avec l’entrée face
au sud-est (où se trouve l’actuelle chapelle du Crucifix).
Certains vestiges de celui-ci encore en existence
comprennent un pavé en mosaïque et des murs périphériques.
En 995-1015, une nouvelle église a été construite, qui a
gardé les murs d’origine. En 1017, la basilique rénovée a
reçu les reliques de Saint Marcellin d'Ancône et de Saint
Cyriaque. D’autres travaux d’agrandissement ont eu lieu
entre la fin du XIIe et le début du XIIIesiècle, avec
l’ajout d’un transept pour obtenir un plan en croix
grecque, et une entrée vers le sud-ouest, résultant en
l’église maintenant face au port et à la nouvelle route
entrant dans la ville. Les transepts étaient à un niveau
plus élevé que la nef précédente, et avaient des absides.
L’église, précédemment dédiée à Saint Laurent a été
re-dédiée à Saint Cyriaque le Martyr, le saint patron et
(éventuellement) évêque d’Ancône. Une première
restauration a eu lieu en 1883. Pendant la Première Guerre
mondiale, le 24 mai 1915, la basilique est endommagée par
un bombardement de la flotte austro-hongroise. Les dégâts
ont été restaurés en 1920, mais pendant la Seconde Guerre
mondiale, les bombardements aériens anglo-américains ont
détruit le transept sud et la Crypte des Larmes sous
celui-ci, ainsi que les objets d’art qui s’y trouvent. Une
fois le transept reconstruit, l’église a été
officiellement rouverte en 1951. D’autres dommages ont été
causés par un tremblement de terre en 1972, suivi d’une
nouvelle restauration et d’une autre ouverture officielle
en 1977.
Description.
Extérieur: ... La façade, divisée en trois sections, est
précédée d’un large escalier; au-dessus, se trouve un
portail roman du XIIIesiècle formé d’un arc rond soutenu
par quatre colonnes. Les antérieurs se tiennent sur des
lions en marbre rouge véronals, tandis que les arrières,
ajoutés plus tard par Luigi Vantivelli, sont sur un simple
piédestal...».
Nous n'avons modifié que de peu cette traduction
automatique, l'estimant parfaitement compréhensible malgré
certaines imperfections.
Nous n'avons pas visité cette église. Les images ci-après
sont extraites d'Internet.
La seule justification de datation est
fournie par la phrase : «En
995-1015, une nouvelle église a été construite, qui a
gardé les murs d’origine.». Ce qui signifierait que
l'église que l'on voit actuellement daterait des débuts du
XIesiècle. Or, en comparant les deux nefs d'église de la
même ville Ancône, celle-ci et la précédente, Santa Maria,
la première apparaît plus récentre que l'autre, estimée,
selon les archéologues du lieu, du XIe- XIIesiècle,
c'est-à-dire, en prenant la médiane, de l'an 1100. Il y a là
un problème. Problème que nous avons rencontré, à de
nombreuses, problème dû au fait que les archéologues ne font
pas leurs évaluations à partir des données architecturales
mais des textes écrits, textes le plus souvent très
imprécis, qui ne révèlent que l'existence d'une église à un
moment donné et non sa construction. Dans le cas présent,
nous aimerions en savoir davantage sur les actes signés en
995 et en 1015. Mais, par expérience de ce genre de
situation, nous ne nous attendons pas à de grandes
révélations et nous serions surpris que l'un de ces textes
relate la construction de cette église. Par contre, il est
fort probable que le déplacement de reliques de 1017 ait
provoqué des travaux d'aménagement d'une partie de l'église
en vue d'accueillir ces reliques.
Datation envisagée
pour la cathédrale Saint-Cyriaque d’Ancône : an 1000 avec un
écart de 100 ans.