L'église Saint-Laurent d'Erwitte
Nous n'avons pas visité cette église.
Notre étude de cet édifice s'est inspirée de pages
d'Internet (ex : Wikipédia) et de l'analyse de galeries
d'images issues d'Internet. Nous avons en particulier
abondamment consulté le site Internet http
: //romanische-schaetze.blogspot.com/ qui a recueilli
les images de plusieurs centaines de monuments. Notre site
traitant seulement du premier millénaire, nous n'avons
conservé que les monuments susceptibles d'appartenir à cette
période, mais ce site, dont le nom se traduit en français
par « Trésors
romans », est beaucoup plus riche en monuments et
nous en conseillons la lecture. Certaines images ci-dessous
sont extraites de ce site Internet. De plus, nous avons pu
identifier un nombre important de monuments grâce au livre Westphalie
Romane de la Collecton Zodiaque,
écrit par Uwe Lobbedey.
La page du site Internet Wikipédia consacrée à cette église
nous apprend ceci :
« Histoire
Le
bâtiment est l’une des premières églises paroissiales. On
pense qu’il a été fondé dans la phase missionnaire du VIIIe
siècle. La première église était probablement une
fondation de l’empereur Henri II, ce qui est suggéré par
un bas-relief de fondation dans la chapelle de
Sainte-Marie. L’église, construite en 1160-1170, est une
basilique à piliers cruciformes dans le système lié
(caractéristique architecturale d'une nef à trois vaisseaux
telle qu'une travée du vaisseau central correspond à deux
travées des collatéraux).
L’église a une tour puissante, elle était autrefois
appelée l’église la plus noble du duché de Westphalie.
»
Commentaires
Le texte ci-dessus est très ambigu. Une ambiguïté
probablement due à l'intervention de plusieurs spécialistes
ayant des conceptions différentes sur le sujet. Dans la
première partie du texte, l'église (on parle bien d'un
bâtiment et non d'une communauté paroissiale) pourrait
remonter au VIIIe siècle. Dès la troisième phrase
(«
La première église était probablement une fondation de
l’empereur Henri II,... ».), ce point de vue est
remis en question car Henri II a été actif aux alentours de
l'an mille comme duc de Bavière puis empereur d'Allemagne.
La quatrième phrase (« L’église,
construite en 1160-1170,... ») donne une datation
du XIIe siècle pour l'ensemble. Cette cacophonie,
que nous retrouvons à chaque étude d'église, résulte du
refus de la part des spécialistes d'admettre qu'une église
puisse être antérieure à l'an 1050. Refus lié à un autre :
celui d'interroger l'architecture de l'édifice. Car, dans le
cas présent, il y aurait des questions à se poser sur cette
architecture : pourquoi y a-t-il des arcatures lombardes sur
le clocher et l'abside et pas sur les autres parties de
l'édifice (images 1, 2 et
3) ? Pourquoi les différentes parties ont des
fenêtres différentes (images
1 et 2) ? Et une fois les questions posées, essayer
d'envisager les réponses. L'une d'entre elles est celle-ci :
les différentes parties ont été construites à des périodes
différentes.
Nous pensons que la partie la plus ancienne est la nef. Les
murs gouttereaux du vaisseau central sont portés par des
piliers de type R0000
et des arcs simples. À l'origine, cette nef devait être
entièrement charpentée. Le transept aurait été construit
ultérieurement, probablement au XIe siècle, en
remplacement du chœur primitif. Le clocher d'art roman
tardif, serait lui aussi postérieur.
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Image 1
L'église Saint-Laurent d'Erwitte.
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Image 2
L'église Saint-Laurent d'Erwitte.
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Image 3
L'église Saint-Laurent d'Erwitte.
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Image 4
L'église Saint-Laurent d'Erwitte.
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Image 5
L'église Saint-Laurent d'Erwitte.
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Image 6
L'église Saint-Laurent d'Erwitte : tympan représentant Saint Michel tuant un dragon à queue en fleur de lys.
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Image 7
L'église Saint-Laurent d'Erwitte : autre tympan très dégradé représentant probablement un tétramorphe (Christ entouré des symboles des Évangélistes).
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Image 8
L'église Saint-Laurent d'Erwitte :
antéfixe représentant un lion.
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Image 9
L'église Saint-Laurent d'Erwitte :
crucifix roman.
Datation
envisagée pour la nef primitive de l'église
Saint-Laurent d'Erwitte : an 750 avec un écart de 200 ans.