Monuments d’Allemagne, d’Autriche et de Suisse
Après les cartes et liens d'accès aux monuments d'Allemagne, d'Autriche et de Suisse concernés par notre étude, nous commencerons cette page par un paragraphe d'Introduction à cette étude. Et pour terminer, nous vous invitons à consulter la page Conclusions sur les monuments d'Allemagne qui met fin à l'étude des monuments germaniques.
Introduction à cette étude
Concernant l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse, notre recherche de monuments antérieurs à l’an 1000, pourrait sembler totalement stérile. Apparemment, il existe dans ces pays très peu de monuments d’art roman (antérieurs à l’an 1200). Or, jusqu’à présent les monuments que nous avons attribués au premier millénaire étaient recherchés parmi les monuments dits romans.
Il faut cependant nuancer ces affirmations. D’une part, même s’il semble peu élevé le nombre de monuments romans n’est pas négligeable. On en compte plus de quatre-vingt dans le seul livre « Palatinat Roman » de la collection Zodiaque. Dans ce livre, tous les monuments romans, comme la cathédrale de Trèves, n’ont pas été inventoriés. De plus les éditeurs de Zodiaque n’ont publié que trois livres sur les provinces allemandes : « Palatinat Roman », « Westphalie Romane » et « Saxe Romane ». Il manque donc à cette liste plusieurs provinces importantes comme la Bavière, le Brandebourg et la Poméranie. Il n’y a pas non plus, à notre connaissance de livre sur l’art roman en Autriche. Soit, de tels livres existent, mais ils n’ont pas été traduits en français. Soit, ils n’existent pas… et ils restent à écrire.
Car, à coup sûr, les monuments, eux, existent. Non seulement des monuments romans mais, parmi eux des monuments antérieurs à l’an 1000. Voici ci-dessus une liste de quelques uns de ceux qu’on a pu identifier à partir des livres « Palatinat Roman », « Westphalie Romane » ou « Suisse Romane » .
Pour d’autres, parmi ceux cités ci-dessus, l’appartenance au premier millénaire est moins certaine. On constate cependant que, à chaque fois qu’il y a eu hésitation sur la datation (en particulier, lorsque un édifice était cité avant l’an mille), les spécialistes ont plutôt opté pour des datations postérieures à l’an mil qu’antérieures. Et lorsqu’ils ont choisi une datation antérieure à l’an mil, c’était toujours très proche de l’an mil. Comme s’il ne s’était rien passé avant l’an 950.
Or, tout porte à penser que, bien avant l’an mil, les régions d’Allemagne proches du Rhin étaient riches et développées. Il serait étonnant qu’il ne reste rien ou presque de ce passé glorieux.