L'abbatiale Saint-Georges et Saint-Pancrace de Hecklingen
Nous n'avons pas visité cette abbatiale.
Notre étude de cet édifice s'est inspirée de pages
d'Internet (ex : Wikipédia) et de l'analyse de galeries
d'images issues d'Internet. Nous avons en particulier
abondamment consulté le site Internet http
: //romanische-schaetze.blogspot.com/ qui a recueilli
les images de plusieurs centaines de monuments. Notre site
traitant seulement du premier millénaire, nous n'avons
conservé que les monuments susceptibles d'appartenir à cette
période, mais ce site, dont le nom se traduit en français
par « Trésors
romans », est beaucoup plus riche en monuments et
nous en conseillons la lecture.
La page du site Internet Wikipédia consacrée à cette église
nous apprend ceci :
« Histoire
Vers 1070, une abbaye bénédictine fut fondée à Kakelingen
(aujourd'hui un village médiéval déserté près de
Hecklingen). Les donateurs sont les seigneurs de
Kakelingen. Les premières moniales viennent de l'abbaye de
Gerbstedt. Ermengarde (Irmengard) von Kakelingen est la
première abbesse. L'abbaye devient le lieu de sépulture
familiale des seigneurs de Kakelingen, plus tard des
comtes de Plötzkau et de Konradsburg.
L'église
À partir de 1147, il appartient à un vogt (bailli) des
Ascaniens. La construction de la basilique commence entre
1150 et 1176. À la fin du XIIIe siècle, les
moniales bénédictines adoptent la règle de Saint Augustin,
faisant de l'abbaye une abbaye augustinienne. En 1305,
l'évêque d'Halberstadt Albert d'Anhalt fournit à l'abbaye
les revenus de Köchstedt en plus des revenus déjà
existants. Après 1319, les droits de bailliage reviennent
aux princes d'Anhalt. En 1496, un incendie détruit des
parties de l'abbaye, mais pas l'église. »
Commentaires de ce texte
En fait, il n'y a pas grande chose à dire si ce n'est des
explication de quelques mots :
Vogt : Le terme
historique Vogt
dérive du latin « conseiller juridique, fiduciaire, avocat
», littéralement « convoqué ». Il s’agit généralement d’un
fonctionnaire seigneurial souvent aristocratique du
Moyen-Âge. En français, il correspond à bailli.
Ascaniens : Les Ascaniens
sont une ancienne familles noble saxonne dont le nom est
historiquement vérifiable depuis le XIe siècle.
Le nom Ascanian
provient de la latinisation du siège du château
d’Aschersleben.
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Image 1
L'abbatiale Saint-Georges et Saint-Pancrace
de Hecklingen.
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Image 2
L'abbatiale Saint-Georges et Saint-Pancrace
de Hecklingen.
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Image 3
L'abbatiale Saint-Georges et Saint-Pancrace
de Hecklingen.
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Image 4
L'abbatiale Saint-Georges et Saint-Pancrace
de Hecklingen.
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Image 5
L'abbatiale Saint-Georges et Saint-Pancrace
de Hecklingen.
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Image 6
L'abbatiale Saint-Georges et Saint-Pancrace
de Hecklingen.
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Image 7
L'abbatiale Saint-Georges et Saint-Pancrace
de Hecklingen.
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Image 8
L'abbatiale Saint-Georges et Saint-Pancrace
de Hecklingen.
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Image 9
L'abbatiale Saint-Georges et Saint-Pancrace
de Hecklingen.
Remarquer la présence d'arcatures
lombardes sur les absides (image
3).
Datation
Nous pensons que cette église a été bâtie en plusieurs
étapes (au moins 2 mais plus probablement 3) avec plus d'un
siècle d'écart entre chaque étape.
À l'origine, il a dû y avoir construction d'une église à nef
à trois vaisseaux charpentés avec, soit trois absides en
prolongement des vaisseaux, ou une seule abside en
prolongement du vaisseau central. En ce qui concerne la nef,
il devait y avoir alternance de piliers rectangulaires (de
type R0000) et
cylindriques. Il devait y avoir en tout huit travées.
Actuellement, il y en a six car les deux autres font partie
de l'ouvrage Ouest.
Au cours d'une deuxième étape de travaux, il y aurait eu
suppression des absides puis construction d'un transept (qui
n’existait pas auparavant), des absidioles greffées sur ce
transept, d'un avant-chœur et d'un choeur.
La construction d’un ouvrage Ouest et des deux tours
jumelles aurait fait partie d'une troisième campagne de
travaux.
Datation envisagée pour
l'abbatiale primitive Saint-Georges et Saint-Pancrace de
Hecklingen : an 875 avec un écart de 100 ans.
Datation envisagée
pour la deuxième campagne de travaux : an 1100 avec un écart
de 75 ans.