L’abbatiale Notre-Dame de Jumièges  

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La petite cité de Jumièges possède plusieurs édifices intéressants. Il y a tout d’abord à l’intérieur de l’enclos abbatial l’abbatiale Sainte-Marie, l’église Saint-Pierre, l‘hôtellerie et le logis de l’abbé (du XVIIIesiècle). Et hors de l’enclos, l’église paroissiale Saint Valentin. Dans la présente page, nous n’étudierons que l’abbatiale Sainte-Marie. Nous traiterons le cas des églises Saint-Pierre et Saint-Valentin ainsi que de l’hôtellerie de l’abbaye à la page suivante.



Histoire de l’abbaye de Jumiège
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Concernant cette histoire et l’architecture de l’abbatiale, citons le texte d’un panonceau situé à l’entrée du site : « L’abbatiale Notre-Dame de Jumièges, construite entre 1040 et 1067, est un exemple exceptionnel d’art roman normand, remarquable par ses dimensions et l’équilibre de sa construction… ». Soit une datation très précise de la construction (« entre 1040 et 1067 »). Et par contre, une absence de description fine des bâtiments. Le visiteur occasionnel peut s’en contenter. Nous verrons à l’issue de cette page que notre point de vue est très différent, voire même opposé.

La page du site Internet Wikipedia consacrée à cette abbatiale est plus révélatrice : « L'abbaye Saint-Pierre de Jumièges fut fondée par Saint Philibert, fils d'un comte franc de Vasconie vers 654 sur un domaine du fisc royal, à Jumièges, dans le département de la Seine-Maritime. Elle applique la règle de Saint Benoît dès la fin du VIIe siècle après l'avoir utilisé probablement avec la règle de saint Colomban.

Elle marque l'apogée du monachisme normand dans la vallée de la Seine, conserve la plus vaste et la plus précoce des grandes abbatiales normandes, et la seule qui soit restée fidèle à la multiplicité des sanctuaires du très ancien monachisme carolingien et une des clefs de l'art roman normand où l'articulation entre l'architecture carolingienne et l'architecture romane est la plus visible.
»

Et, plus loin : « … L'abbaye de Jumièges naît vers 654 dans une boucle de la Seine par une donation de Clovis II et de sa femme Sainte Bathilde à Saint Philibert. Cette fondation, à une époque où l'essor monastique en Gaule a été suscité par Saint Colomban cinquante ans plus tôt et fortifiée par ses disciples, atteint son degré le plus haut. Elle s'intercale entre celle de l'abbaye Saint-Wandrille de Fontenelle en 649-650, celles de l'abbaye de la Trinité de Fécamp et de l'abbaye de Montivilliers vers 660 et 684. Cette organisation monastique prépare l'unité carolingienne qui sera une unité chrétienne.

Les donateurs confient le soin de son développement à Saint Philibert, abbé de Rebais et ami de l'évêque Saint Ouen qui vient lui aussi de Rebais. Il construit trois églises dédiées à la Vierge Marie, à Saint Pierre et à Saint Germain-Saint Denis, ainsi que d'importants bâtiments monastiques…

…Après la mort de Saint Philibert et malgré la peste qui décime la moitié de la communauté vers 685, à l'époque la plus glorieuse et la plus prospère de Jumièges, vers 700, il y aurait eu 900 moines et 1 500 serviteurs …

Le 24 mai 841, les Vikings incendient le monastère carolingien avant de revenir et de le piller. Devant la menace scandinave, les moines s'exilent, emportant les reliques et les manuscrits les plus précieux … et abandonnent l'abbaye
. »

La suite de ce texte de Wikipedia se révèle très intéressante pour la découverte de l’histoire mouvementée de cette abbaye et nous y renvoyons tout lecteur soucieux de mieux la connaître. Nous avons seulement voulu étudier l’architecture de l’abbatiale.



L’architecture de l’abbatiale


Revenons à la description de cette architecture par Wikipedia : « Il s'agit d'un édifice mixte de style roman et de style gothique. Il ne subsiste quasiment rien de l'abside et du chœur gothique, à part une chapelle rayonnante, quelques pans de murs et substructions. Les parties romanes, à savoir la façade, la nef et le mur Ouest de la tour-lanterne sont les mieux conservées. L'abbatiale mesurait 88 mètres de longueur et les murs de la nef atteignent encore 25 mètres sur trois niveaux d'élévation. Une tour-lanterne à deux étages illuminait la croisée du transept, mais il ne subsiste que le mur Ouest. La façade occidentale présente un Westwerk (massif occidental), réminiscence dans l'art roman d'une disposition carolingienne, rarissime en France mais commune en Allemagne, d'où son terme technique allemand. Il est encadré de deux tours à peu près symétriques de 46 mètres de hauteur, polygonales dans leur partie supérieure, en retrait. La très spacieuse tribune occidentale se situe dans le prolongement des églises-porches vouées au Sauveur. Le massif occidental et la nef seraient de 1014-1028. L'abbatiale a été consacrée en 1067 et le chœur gothique construit vers 1275 pour créer des chapelles aux nombreux moines prêtres et respecter l'évolution de la liturgie. ».

On constate tout d’abord qu’il existe une contradiction entre les deux textes : le premier nous parle d’une abbatiale construite entre 1040 et 1067. Le second d’une construction entre 1014 et 1067. Aucun de ces deux documents ne signale de restes antérieurs à l’an 1000 (hormis pour l’église Saint-Pierre dont nous parlerons dans la page suivante). Pourtant, à la différence de la plupart des monastères, celui de Jumièges est bien documenté concernant les périodes antérieures à l’an mille. Et s’il est vrai qu’y vivaient 700 moines, on est en droit de se demander où ils se réunissaient pour célébrer la messe. Concernant l’ouvrage Ouest (Westwerk), « réminiscence dans l’art roman d’une disposition carolingienne, rarissime en France mais commune en Allemagne » on se demande ce qui l’emporte de la « disposition carolingienne » (c’est à dire datant du IXesiècle) ou de la « réminiscence dans l’art roman » (c’est-à-dire datant du XIesiècle). Selon l’auteur du texte Wikipedia, à Jumièges, ce serait la
« réminiscence » qui l’emporterait. Mais en Allemagne ? Si tous les westwerk d’Allemagne étaient des réminiscences dans l’art roman (datant du XIesiècle),  pourquoi parler d’une « disposition carolingienne » ? Il doit donc exister en Allemagne au moins des westwerke d’époque dite « carolingienne ». Pourquoi ne pas les comparer à celui de Jumièges ?

En fait, nous voyons dans l’indication de datation (« Le massif occidental et la nef seraient de 1014-1028 »), un effet probable de ce que nous avons appelé, « les terreurs de l’an mille », un mal qui affecte les historiens français terrorisés à l’idée qu’un monument puisse être antérieur à l’an mille. Mal qui, à l’inverse, ne semble pas affecter les historiens allemands ou espagnols.

Mais passons à l’analyse de cet ouvrage Ouest (images 3, 4, 5, 6).

Peu de choses à dire sur cette façade Ouest apparemment très simple. On remarque seulement que les deux tours de cette façade, apparemment semblables, ont cependant de légères différences qui ne sont pas toutes dûes à des restaurations ultérieures.

L’arc du porche d’entrée est légèrement outrepassé (image 7).




L’ouvrage Ouest


Cet ouvrage se révèle très surprenant. Son plan au sol est à découvrir sur l'image 38. Une image que nous avons beaucoup modifiée en introduisant divers repères (A, B, C, D, E, F, G, H, I). Ainsi les repères A et B désignent de grandes baies obstruées qui ont pu être autrefois ouvertes (à droite sur l'image 9). Les autres repères désignent des portes dont certaines sont obstruées (à gauche sur l'image 9, etimages 10, 13, 14, 15). Toutes ces portes sont semblables : un massif linteau en bâtière protège la baie. Un grand arc de décharge s’appuie sur les cotés du linteau. Nous pensons que ce type de construction avec linteau en bâtière date du premier millénaire. Cette impression vient de la rareté de ces linteaux en bâtière : plus une construction est ancienne, plus elle doit être rare. Et réciproquement. Par ailleurs certains de ces linteaux en bâtière comme ceux de Beaulieu-sur-Dordogne portent des représentations sculptées caractéristiques du premier millénaire. Il nous est cependant possible d’évaluer la datation de ces portes : an 850 avec un écart de 150 ans.

Une autre surprise est liée à la multiplicité de ces portes. Revenons à l'image 38. Nous avons 9 portes, et avec la symétrique probable de la porte E, en tout 10 portes. À quoi pouvaient-elles servir ? Cette multiplicité de portes nous interroge. Ainsi, pour aller de H à I on peut passer par les portes H, C, D et I. Mais il est plus facile de passer par l’extérieur.

Par ailleurs le caractère symétrique de l’emplacement des portes nous surprend tout autant. Manifestement, certaines de ces portes devaient servir de passage à des escaliers permettant de passer aux étages supérieurs. Mais pourquoi deux escaliers ? Un seul aurait suffi. Et, mieux encore ! Pourquoi deux tours ? Une seule aurait suffi !

Cette dualité étonne. Et ne peut être écartée d’un revers de main. Nous l’avons déjà rencontrée à Saint-Pierre de Bessuéjouls (Aveyron) : deux escaliers symétriques permettaient d’accéder à une grande salle dotée de deux galeries disposées symétriquement. Nous l’avons aussi vue à Naranco (Oviedo / Asturies) : deux escaliers symétriques aboutissaient à une grande salle dotés de galeries symétriques. Nous avions alors évoqué l’existence de deux communautés distinctes qui se réunissaient régulièrement dans une grande salle en utilisant des chemins distincts pour y accéder.


Nous n’avons pas pu pénétrer dans les couloirs accessibles grâce aux portes des images 13, 14 et 15. De toute façon, une telle visite doit être complétée par celle des étages supérieurs, au nombre de deux pour la partie centrale.

Autre remarque - et non des moindres - : on constate que les murs latéraux de la nef empiètent sur les linteaux et les arcs des portes (images 13 et 15). Ceci signifie que les murs latéraux de la nef ont été construits après les murs du westwerk. Le « après » signifie pour nous « lors d’une deuxième campagne de travaux ». C’est-à-dire longtemps après. Cette deuxième campagne de travaux aurait eu pour objectif non seulement de construire la nef, mais aussi de transformer le westwerk en tribune de la nouvelle église. Le chapiteau de l'image 12, porteur de l’arc protégeant la tribune et différent des autres chapiteaux du même ouvrage Ouest, témoigne de cette transformation.

Remarquons que la transformation du « westwerk » en tribune de la nouvelle nef ne s’est probablement pas réalisée en une seule étape. Sur l'image 11, la discontinuité du tracé des corniches est révélatrice de modifications.

Il nous est difficile de préciser les fonctions de l’ancien westwerk. Celui-ci était peut être détaché de la nef de l’ancienne église.



Le transept


Le plan de l’église extrait de la page Wikipedia identifie trois parties. La première partie en tracé noir comprend l’ouvrage Ouest, la nef et le mur Ouest du transept. Elle est ainsi désignée : « église XIe siècle ». La deuxième partie, en bleu clair, est le « chœur gothique ». Entre les deux, une « restitution de l’église romane » se présente en bleu foncé.

Nous ne savons pas comment cette restitution a été faite : examen des vestiges apparents ? Fouilles ? Nous n’avons pas eu le temps d’approfondir la question.

De toute façon, l’analyse semble de moindre intérêt, le plan du chœur restitué s’apparentant à un plan de chœur du XIIesiècle (image 28).

Nous avons préféré étudier le mur Ouest du transept (image 24).

L'image 27 plus précise que l'image 24 nous permet de faire différentes observations.

Tout d’abord, il faut faire abstraction des parties gothiques ajoutées au XVesiècle. Ce sont les structures en arc brisé portées par des colonnes demi-cylindriques adossées aux murs ou aux piliers.

Après avoir éliminé par la pensée ces structures, il nous reste en bas à gauche l’entrée du collatéral Nord et au-dessus l’entrée de la tribune Nord. Au même niveau et à droite, un grand arc en plein cintre est soutenu par deux piliers massifs. Au dessus de cet arc et de l’arc de gauche, court une galerie. Il s’agit bien d’une galerie, car il y a bien une séparation entre le mur du fond et les quatre piliers qui soutiennent le couvert de la galerie. Entre les ouvertures dégagées par ces piliers, on distingue à partir de la gauche successivement une baie obstruée puis percée d’une nouvelle baie plus petite (première ouverture) puis deux autres baies obstruées (deuxième et quatrième ouvertures). Ces deux baies obstruées sont plus apparentes au revers du mur (images 29 puis 30).

Une telle description apparaît fastidieuse. Elle est pourtant nécessaire pour comprendre que nous sommes en présence d’une construction différente de celle de l’ouvrage Ouest et du transept. Il n’y a pas dans la nef de galerie comparable à celle que l’on vient de voir. S’il y avait continuité de construction entre la nef et le transept cette continuité se manifesterait au niveau des galeries. Or les images 24 et 27 montrent bien que cette continuité n’existe pas. Il semblerait même (mais cela reste à vérifier par une analyse plus fine) que le transept soit antérieur à la nef.



La jonction entre la nef et le transept


Cette jonction est visualisée sur le plan de l'image 39 : en haut le transept et en bas la nef.

Jonction entre nef et transept ? Qu’est-ce donc que cela ? Sur ce plan rien d’anormal n’apparaît, rien qui mérite d’être cité. Pourtant l’examen des images 26, 31, 32, 33, et 34 montre bien qu’il y a quelque chose. Ce sont des chapiteaux forts différents de ceux que l’on a dans la nef. Certains comme les chapiteaux des images 21 et 22 ont été recouverts par les piliers gothiques. D’autres sont repérables à partir d’images moins détaillées (image 25).

Ils se situent dans la première travée de la nef à partir du transept. Nous n’avons malheureusement pas songé à les localiser avec exactitude. Seul un plan précis pourrait permettre de démêler ce qui nous apparaît comme un imbroglio.

Nous avons ajouté les images 35 et 36 de deux chapiteaux déposés dans le musée lapidaire. Ont-ils les mêmes dimensions que les chapiteaux précédents ?



Datation


Nous estimons que les datations prononcées sur un ton affirmatif en début de cette page (« construite entre 1040 et 1067 » dans le panneau d’entrée du site) ou au conditionnel (« Le massif occidental et la nef seraient de 1014-1028. L'abbatiale a été consacrée en 1067. » dans la page de Wikipedia), ne correspondent pas à nos observations sur le terrain. Nous estimons en effet que trois constructions d’architectures très différentes (l’ouvrage Ouest, la nef et le transept), voire même quatre si on ajoute la jonction entre nef et transept identifiée par les chapiteaux, ne peuvent avoir été réalisées en un seul siècle, le XIesiècle. Et même beaucoup moins ! 27 ans pour la première évaluation et au plus 53 ans pour la seconde.

Ou, si c’était réellement le cas, (trois constructions différentes, avec des évolutions notables de l’une à l’autre, et ce, en moins d’un demi-siècle), il nous faudrait admettre que les constructeurs du XIesiècle étaient de vrais génies, bien plus compétents que nos architectes du patrimoine du XXIesiècle. Ou de vrais imbéciles pour construire à 10 ans d’intervalle trois galeries de circulation (dans le transept, dans la nef, et dans l’ouvrage Ouest) qui ne se rejoignent pas dans un même plan.

Quelle est donc notre propre évaluation ? Disons le tout de suite : il ne peut s’agir que d’une estimation. Nous ne sommes pas en mesure d’effectuer une évaluation précise. Très certainement les dates de 645, 841, 1014, 1028, 1067 correspondent à des chartes précises correctement datées. Mais les actes associés à ces chartes permettent-ils d’obtenir une même précision? La fondation d’une abbaye est, avant toute chose, la création d’une communauté autour du fondateur. Et non la construction des locaux de cette communauté. La consécration de l’abbatiale (en 1067 pour celle de Jumièges) peut certes correspondre à l’achèvement des travaux de l'ensemble. Mais cette consécration peut aussi se faire en cours de travaux ou à l’occasion d’événements particuliers (déplacement de reliques, visite d’un pape, etc.).

Il nous est donc difficile d’affirmer une quelconque datation. Voici quelques propositions.

Nous avons déjà proposé celle de l’ouvrage Ouest : an 850 avec un écart de 150 ans.

Nous pensons (sans certitude avérée) que le transept est postérieur d’environ un siècle : an 950 avec un écart de 100 ans.

La nef serait un ouvrage plus tardif encore. Nous la datons de l’an 1050 avec un écart de 50 ans. Elle pourrait correspondre à la consécration de 1067.

Ceci suppose que, avant même la construction de la nef, les axes du transept et de l’ouvrage Ouest étaient dans le même alignement. Une telle disposition est envisageable.

Revenons à la page de Wikipedia : « Une vie de saint Philibert donne la description du monastère fondé en 654. ... À l'entrée, d'admirables bâtiments sont destinés à recevoir les hôtes. Vers l'Est de l'enceinte, une église en forme de croix est dédiée à la Vierge. Elle a trois autels avec au centre l'autel principal décoré d'or, d'argent et de pierres précieuses et de chaque côté ceux dédiés à Saint Jean et à Saint Colomban. Au Nord de l'église, se trouve les sanctuaires de Saint Denis et de Saint Germain. Au Sud, l'oratoire de Saint Pierre possède à ses côtés une chapelle consacrée à Saint Martin et plus loin au Sud la cellule de Saint Philibert reliée au cloître par une galerie à portiques. »

Il ne faut pas attacher trop d’importance aux dates rapportées par les Vies de Saints. Très souvent ces vies étaient constituées plusieurs siècles après la mort du saint et la description des créations du saint fondateur correspondait à ce que le rédacteur avait sous les yeux. Nous envisageons cependant que l’église dédiée à Notre Dame et en forme de croix décrite par le rédacteur pourrait être l’ancienne église Notre-Dame dont il ne resterait que les murs Ouest du transept.


Un édifice d’un grand intérêt

Il nous faut ajouter en guise de conclusion que cette église présente un grand intérêt pour la compréhension et la datation de l’architecture des églises romanes. Elle définit des étapes de travaux. Ainsi la nef pourrait être un « chaînon manquant ». Mais un chaînon qui ne manque plus : les églises voûtées sur les bas-côtés, charpentées sur le vaisseau central. Ces églises auraient été remplacées plus tard par les églises totalement voûtées comme Vézelay. Un autre intérêt réside dans la consécration de 1067 qui induirait une construction de la nef durant la première moitié du XIesiècle.

Au fur et à mesure de la construction de ce site, les idées se bousculent et s’échafaudent. C’est un peu comme dans un puzzle : les premières pièces sont difficiles à placer. Mais au fur et à mesure, le thème représenté devient plus clair. C’est ce que nous espérons en tout cas concernant les édifices antérieurs à l’an 1100.