Le monastère d’Akhtala
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Petit préambule sur les
monuments d’Arménie
Il faut tout d’abord dire que, à la différence des pays que
nous avons étudiés précédemment, il existe plusieurs
Arménie.
Il y a tout d’abord la République
d’Arménie, ex-république socialiste soviétique, qui
occupe un petit territoire de moins de 30 000 km2 (soit
moins de 5 départements français).
Et puis il y a la Grande
Arménie, à laquelle songent tous les arméniens, une
Arménie qu’ils estiment avoir en grande partie perdue à la
suite des diverses conquêtes et surtout du grand génocide de
1915 qui a chassé la plupart des arméniens des provinces
turques où ils étaient majoritaires.
Il faut admettre qu’il existe une grande ressemblance entre
les édifices religieux situés de part et d’autre de la
frontière turco-arménienne et que l’étude de ces édifices ne
peut être que transfrontalière.
Cependant, nous n’étudierons ici que les édifices de la
République d’Arménie, découverts lors d’un voyage en 2016.
Le monastère d’Akhtala
Nous commençons cette étude par le monastère d’Akhtala, de
rite chalcédonien, construit à l’intérieur d’une forteresse
qui daterait du Xesiècle.
L’église principale de la Sainte-Mère-de-Dieu daterait du XIesiècle. L’intérêt principal porte sur les
fresques qui auraient été peintes au début du XIIIesiècle.
Bien que l’examen de ces édifices sorte un peu du cadre que
nous nous sommes fixés (le Premier Millénaire), nous n’avons
pas résisté au plaisir de montrer ces quelques images,
témoins d’un monument exceptionnel.