Divers édifices de l’Ardèche susceptibles de dater du Ier millénaire (page 1/3)
Certains des édifices étudiés dans cette
page et les deux pages suivantes n’ont pas été visités.
Leurs images, en général des copiées d’écran internet,
servent à expliquer et justifier les datations. Pour
d’autres la visite n’a été que partielle. Elle n’a concerné
le plus souvent que l’extérieur. Pour d’autres enfin la
visite a été plus complète mais l’édifice en question ne
rentre pas tout à fait dans le cadre de notre étude qui
concerne le seul premier millénaire. Bien que la plupart de
ces derniers soient d’époque romane XIeou XIIesiècle) ils ont été introduits dans notre site
car des détails architecturaux, des scènes historiées, des
objets sculptées peuvent être mis en relation avec le
premier millénaire.
Les quatre édifices étudiés dans cette page sont : les
restes antiques et l’église Notre-Dame d’Andance, l’église
Saint-Martin de Chambonas, l’église
Saint-Pierre de Champagne, la
chapelle Saint-Benoît de Chassiers.
Les
restes antiques et l’église Notre-Dame d’Andance
Nous n’avons pas visité le village d’Andance, situé en
bordure du Rhône. Remontant à l’époque romaine, il abrite
deux monuments intéressants. Tout d’abord, les restes d’un
temple romain ayant des ressemblances avec la Maison Carrée
de Nîmes et le temple d’Auguste et de Livie de Vienne (images 1, 2 et 3).
Le deuxième monument est l’église Notre-Dame. Il s’agit
d’une église à nef unique qui a été voûtée à l’époque
gothique (image 6).
Les murs sont difficiles à dater. À l’extérieur (image
4), on peut voir des baies encadrées par des
colonnettes supportant des archivoltes. Ces baies sont
d’époque romane (XIe, voire XIIesiècle).
Le seul élément qui pourrait faire envisager une datation
ancienne est la frise sculptée surmontant le portail sur l'image 5. Le décor de
cette frise sculptée ne ressemble à aucun de ceux que nous
connaissons antérieurs à l’an 1000. Cependant, nous sommes
loin de tout connaître. Néanmoins, certaines plaques
sculptées, comme celle à la fleur de lys, nous conduisent à
penser que ces plaques sculptées dateraient plutôt du XVeou
XVIesiècle.
Datation envisagée
pour le temple romain dit « temple du Châtelet » : an 150
avec un écart de 150 ans. À remarquer que, normalement, nous
aurions dû écrire : an 50 avec un écart de 50 ans. Mais nous
sommes un peu lassés d’entendre dire que les monuments
romains datent tous du premier siècle de notre ère sans
qu’aucune place ne soit laissée aux deux siècles qui ont
suivi. Comme si durant 200 ans, il ne s’était rien passé.
Datation envisagée
pour l’église Notre-Dame : an 1075 avec un écart de 75 ans.
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Image 1
Les restes antiques et l’église Notre-Dame d’Andance.
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Image 2
Les restes antiques et l’église Notre-Dame d’Andance.
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Image 3
Les restes antiques et l’église Notre-Dame d’Andance.
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Image 4
Les restes antiques et l’église Notre-Dame d’Andance.
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Image 5
Les restes antiques et l’église Notre-Dame d’Andance.
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Image 6
Les restes antiques et l’église Notre-Dame d’Andance.
L’église
Saint-Martin de Chambonas
Nous ne pouvons dire grand-chose sur cette église à nef
unique que nous n’avons pas visitée (images
7 et 8). Le chevet est roman. Malheureusement,
nous n’avons pas pu avoir des images des chapiteaux.
Datation envisagée
pour l’église Saint-Martin : an 1075 avec un écart de 75
ans.
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Image 7
L’église Saint-Martin de Chambonas.
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Image 8
L’église Saint-Martin de Chambonas.
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Image 9
L’église Saint-Pierre de Champagne.
L’église
Saint-Pierre de Champagne
Nous avons eu plus de chance avec l’église de
Champagne-sur-Rhône. Le plan de l'image
10 qui fait apparaître un transept débordant ne
certifie pas une datation ancienne. Il en est de même pour
la nef (image 11)
dotée de piliers de type R1111.
On pourrait penser a priori et sur ces seules images que
cette église est postérieure à l’an 1000. Mais il y a l'image 12 de la façade
occidentale. Celle-ci est typique d’une façade de basilique
de l’antiquité tardive. Bien sûr, elle a été fortement
modifiée depuis cette période. La basilique primitive devait
avoir dans sa partie centrale un toit à double pente et sur
les cotés, en décrochement avec les toits de la partie
centrale, des toits à pente unique. Les fenêtres surmontées
d’un arc en plein cintre sont à l’emplacement des fenêtres
primitives.
Il reste surtout les trois portails de l’église primitive.
Ils donnent accès respectivement au vaisseau central (image 13), au
collatéral Nord (image
14), au collatéral Sud
(image 15).
Les sculptures qui ornent ces portails sont très dégradées.
Les scènes représentées sont présentes sur des miniatures
attribuées au Xesiècle : la Cène et la
Crucifixion avec les soldats sur l'image
13, l’Adoration des Mages pour l’image
14, l’Ascension de l’Agneau Pascal pour l'image
15. Il
est cependant possible que ces sculptures soient bien
antérieures encore. Remarquons la forme des portails
protégés par des linteaux en bâtière surmontés par des arcs
en plein-cintre. Nous pensons que ce type de portail date
d’une période comprise entre l’an 700 et l’an 1000.
Il est cependant possible que les portails primitifs aient
été remplacés par les portails actuels.
Datation envisagée
pour l’église Saint-Pierre de Champagne : an 800 avec un
écart de 200 ans.
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Image 10
L’église Saint-Pierre de Champagne.
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Image 11
L’église Saint-Pierre de Champagne.
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Image 12
L’église Saint-Pierre de Champagne.
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Image 13
L’église Saint-Pierre de Champagne.
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Image 14
L’église Saint-Pierre de Champagne .
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Image 15
L’église Saint-Pierre de Champagne.
La
chapelle Saint-Benoît de Chassiers
L’église Saint-Benoît de Chassiers est formée de deux nefs
terminées par deux absides. Les fenêtres à simple ressaut
des absides (image 16)
datent selon nous du
XIesiècle (avec bien sûr une grande marge
d’incertitude).
Datation envisagée
pour l’église Saint-Benoît de Chassiers : an 1050 avec un
écart de 75 ans.
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Image 16
La chapelle Saint-Benoît de Chassiers.
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Image 17
La chapelle Saint-Benoît de Chassiers.
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Image 18
La chapelle Saint-Benoît de Chassiers.