La cathédrale Notre-Dame de Tournai 

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Nous n'avons pas visité cette église. Les images ci-après sont extraites d'Internet.

La page du site Internet Wikipédia consacrée à cette église nous apprend ceci :

« Trois cathédrales se sont succédé sur le site de la cathédrale Notre-Dame de Tournai. C'est au Ve siècle qu'une première cathédrale fut édifiée sous l'égide de saint Eleuthère, un des premiers évêques de la ville.

En 532, saint Médard, quatorzième évêque de Noyon— qui en 531 avait déplacé son siège épiscopal de Saint-Quentin à Noyon — fut élu évêque de Tournai. Il unit ainsi les deux sièges qui le resteront jusqu'en 1146, lorsque le pape Eugène III sépara de nouveau les deux diocèses.

Du IXe au XIe siècle, on procéda à l'édification d'un nouveau sanctuaire. Ce dernier, incendié à deux reprises (en 881 et 1066) fut chaque fois restauré. En 1092, l'abbaye Saint-Martin de Tournai est fondée. C'est aussi l'année de la fin d'une “grande peste”. En commémoration de cet événement, s'établit la tradition de la “Grande Procession”, qui a toujours lieu chaque deuxième dimanche de septembre.

Au début du XIIe siècle, le développement du culte de Notre-Dame, la prospérité de la ville, et peut être le désir de hâter la séparation des diocèses de Tournai et Noyon, poussèrent à la construction de l'actuelle cathédrale, la troisième. La construction se fit suivant une progression d’ouest en est, de la nef vers le chœur. Les charpentes furent réalisées de 1142 à 1150.

En 1146, l'évêché de Tournai fut séparé de celui de Noyon par décision du pape Eugène III.

Le nouvel édifice de style roman fut consacré le 9 mai 1171; nous en avons conservé à ce jour la plus grande partie.

C'est au début du XIIIe siècle que débuta la voûtaison du transept, et ce, sous l'impulsion de l'évêque Étienne. Cette phase fut suivie de l'achèvement de la tour-lanterne et des quatre autres tours.

En 1243, cependant, l'évêque Gauthier de Marvis entreprit la reconstruction du chœur. On procéda à la démolition de l'ancien chœur roman pour faire place au chœur gothique actuel, construit en style rayonnant. En 1255, eut lieu la dédicace de ce nouveau chœur. Celui-ci est directement inspiré de ceux d'Amiens et de Soissons. De taille impressionnante, sa longueur équivaut à celle de la nef et du transept roman réunis.
»


Quelques commentaires

La nef de cette église (images 4, 5 et 6) apparaît comme entièrement romane. Et ce, bien que le vaisseau central n'ait pas été voûté, mais charpenté à l'origine. La datation qui nous est donnée (première moitié du XIIe siècle) nous semble cohérente vis-à-vis de l'architecture. Normalement cette église, située hors des limites de notre étude, ne devrait pas faire l'objet d'une page de ce site. Cependant, la datation faisant partie d'un domaine très complexe, il est parfois nécessaire d'établir des éléments de comparaison.

Et dans le cas présent, il y a un autre élément de comparaison que l'on peut établir. : avec une autre cathédrale citée ci-dessus ; la cathédrale de Noyon. Et justement, nous avons étudié dans notre site cette cathédrale ! C'est une cathédrale gothique et donc encore plus hors des limites de ce site. Si nous avons étudié la cathédrale de Noyon, c’est parce qu'un panneau indique que son chœur et son transept sont datés de 1146. Nous avons contesté cette datation l'estimant antérieure d'au moins un siècle à la datation réelle. Le dernier paragraphe du texte ci-dessus, « En 1243, cependant, l'évêque Gauthier de Marvis entreprit la reconstruction du chœur. On procéda à la démolition de l'ancien chœur roman pour faire place au chœur gothique actuel, construit en style rayonnant. En 1255, eut lieu la dédicace de ce nouveau chœur. Celui-ci est directement inspiré de ceux d'Amiens et de Soissons », nous conforte dans cette idée.


Datation envisagée pour la cathédrale Notre-Dame de Tournai : an 1125 avec un écart de 50 ans.