Glossaire des termes techniques 

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  • Le livre « Glossaire » de la collection Zodiaque.

  • Introduction

    Pour le présent site, nous n’avons pas eu le temps, ni même l’intention, de réaliser un dictionnaire détaillé des termes permettant de donner une description précise des  objets ou monuments  construits durant le Moyen-âge. Il existe des ouvrages spécialisés pour cela. Ainsi le livre intitulé « Glossaire » de la collection Zodiaque. Il est très détaillé et instructif. Et ses auteurs, moines de l’abbaye de la Pierre qui Vire, dans le Morvan, avouent qu’ils ont mis près de 16 ans à le rédiger.  Pour le lecteur ne possédant pas cet excellent livre, le dictionnaire « Petit Larousse » suffira dans l’immense majorité des cas. D’autant que nous nous sommes efforcés de supprimer des mots du vocabulaire classique de l’architecture romane (chanfrein, narthex, triforium,…)

    Alors, à quoi bon rédiger un tel glossaire, direz-vous ?     Lire la suite...

     
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A
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A

• Analyse des arcs ou arcades     • Analyse des chapiteaux    • Analyse des plans    • Analyse des impostes

• Analyse des chevets ou ouvrages orientaux     • Analyse des piliers     • Analyse des ouvrages occidentaux     • Analyse des transepts ou ouvrages transverses

• Analyse des voûtes     • Arcatures lombardes     • Analyse des croix     • Analyse des appareils   

 

abbatiale : Eglise principale d’une abbaye.

abbaye : Etablissement monastique. De nombreuses  abbayes sont indépendantes et autonomes. Elles peuvent  posséder des dépendances appelées prieurés.

abbé : Chef de la communauté de moines formant l’abbaye.

abside : Partie de l’église située dans l’ouvrage Est  (chevet) d’une église orientée et en prolongement du vaisseau principal. L’abside contient le chœur (et éventuellement l’avant-chœur) réservé au clergé et le sanctuaire (autour de l’autel) où est célébré le culte.  Voir Analyse des chevets ou ouvrages orientaux.
L’abside est, dans la grande majorité des cas, à plan semi-circulaire.  Cette forme particulière a permis de  donner le nom d’abside à des ouvrages latéraux à l’abside centrale  (absidioles), opposé  à celle-ci (contre-abside) ou situés aux extrémités du transept (abside nord, abside sud).  L’abside peut avoir des formes différentes à l’intérieur  et à l’extérieur. D’où les appellations  spécifiques à ce site : abside intérieure et abside extérieure.

acanthe : Plante dont la feuille a été représentée dans les chapiteaux corinthiens durant  l’antiquité puis par imitation, tout au long du Moyen-âge.

acrotère : Dans l’antiquité sorte de piédestal posé aux extrémités  d’un toit.  Le modèle est ensuite reproduit sur ses sarcophages en forme de toit , dits « sarcophages à acrotères ».

ambon : Petite chaire de pierre.  En général les ambons sont  constitués par paires d’ambons identiques. Les deux ambons sont placés de part et d’autre de la cloture séparant le chœur de la nef.

appareil : On donne le nom d’appareil aux façons de tailler et d’assembler les pierres. Voir Analyse des appareils.

arc : Courbe que décrit une voûte ou la partie supérieure d’une baie. Voir Analyse des arcs ou arcades.

arcade : Ouverture pratiquée sous un arc dans un mur. Voir Analyse des arcs ou arcades.

arcature : Motif architectural fait d’un ensemble de petites arcades réelles ou factices. Le type d’arcature le plus connu est l’arcature dite lombarde. Voir Arcatures lombardes.

architrave : Linteau de pierre de forme parallélépipédique posé sur deux colonnes d’un temple grec. Dans ce site le mot est remplacé par les mots « linteau » ou « poutre horizontale ».

astragale : Moulure arrondie sorte d’anneau séparant le chapiteau du fût de la colonne. Au Moyen-âge l’astragale fait partie du chapiteau. Dans l’antiquité, l’astragale était séparé du chapiteau.

avant-chœur : Partie de l’abside. L’avant-chœur est un ouvrage  à plan rectangulaire situé comme le nom l’indique devant le chœur. Il était destiné à accueillir les membres du clergé devenus trop nombreux pour un chœur très réduit.

aveugle : Qui ne voit pas le jour. Se dit d’une nef  non éclairée par des  fenêtres supérieures ou d’une baie non ajourée. Sur ce site le mot aveugle n’est pas utilisé, remplacé par « non éclairé » ou « non ajouré ».

 

B

baldaquin : Edicule en pierre ou en bois placé autour et au-dessus d’un autel. Autre appellation : dais.

bandeau : Moulure horizontale, large et peu saillante, placée sur une surface verticale ou épousant la circonférence d’une colonne. Voir aussi le mot « corniche ».

baptistère : Bâtiment  à plan centré (en général octogonal) dans lequel l’évêque conférait le baptême par immersion. Les baptistères ont été construits à partir du IVe siècle (auparavant les baptêmes se faisaient dans des habitations privées cachées d’éventuels dénonciateurs).  Ils ont disparu progressivement en même temps que le baptême par immersion. Ils se sont maintenus en Italie jusqu’au XIIIesiècle.

bas-côté Vaisseau latéral -en général moins élevé que le vaisseau central- d’une nef à trois vaisseaux. Autre nom : collatéral.

basilique :  C’était à l’origine (IIIesiècle avant J.C) un bâtiment réservé à des réunions, ou à des tribunaux. Un lieu de promenade et de discussion. Une sorte de forum couvert. A partir du IVesiècle ces édifices ont été confiés aux chrétiens. Ceux-ci ont construit leurs nouvelles églises sur le modèle des anciennes. Les nefs sont rectangulaires à trois ou cinq vaisseaux charpentés.

bas-relief : Sculpture faisant corps avec un fond sur lequel  elle se détache. Définition opposée à celle de la ronde-bosse dans laquelle la sculpture est complètement détachée du fond.

bâtière (toit en) :  Toit à deux pentes prenant appui sur des pignons triangulaires. Des linteaux ayant la même forme sont dits « linteaux en bâtière.

bénitier : Récipient  placé à l’entrée de l’église pour recevoir l’eau bénite.

berceau : Voir Analyse des voûtes.

billettes : Moulure ornementale faite de petits carrés ou boudins disposés en alternance et  formant une sorte de damier.

blocage : Débris de pierres maçonnés remplissant l’épaisseur d’un mur entre deux parements.

bossage : Saillie ou protubérance laissée sur le parement d’une pierre taillée.  Les bossages peuvent souvent être observés sur des murs de fortification, la forme bosselée servant à dévier la trajectoire des boulets. Les bossages peuvent aussi avoir une fonction décorative (ex : bossage  en pointe de diamant).

boucharde : Marteau à deux têtes, découpées chacune de pointes de diamant. La surface martelée est creusée de petites cavités.

boudin : Moulure dont la section est demi-circulaire. Autre nom : tore.

boulin : Trou pratiqué dans un mur destiné à caler une pièce d’échafaudage.


 

C

campanile : Clocher. En général séparé de l’église.

cannelure : Sillon creusé verticalement sur une colonne ou un pilier (pilastre).

cathédrale : (de cathedra= siège). Eglise principale d’un diocèse. C’est là que siège l’évêque du diocèse.

chancel : Clôture située entre le chœur et la nef. En général basse elle était constituée de plaques sculptées.

chapiteau : Pierre, en général sculptée de motifs, placée sur une colonne ou un pilastre et surmontée d’un tailloir (voir Analyse des chapiteaux).

chapitre (de moines) : Assemblée de la communauté de moines ou de chanoines.

chœur : Partie de l’église située dans l’ouvrage est et réservée au clergé. Le chœur est, en règle générale à plan semi-circulaire.

claustra : Dispositif de fermeture de baies par des dalles de pierre ajourées.

claustral : Qui a rapport à un cloître.

claveau : Pierre taillée en forme de coin, élément constitutif d’un arc ou d’une voûte.

clé (d’arc ou de voûte) : Claveau placé au sommet d’un arc ou d’une voûte.

collatéral : Voir bas-côté.

collégiale : Eglise qui, bien que desservie par un chapitre, n’est pas une cathédrale.

colonne : Pilier à section circulaire(voir Analyse des piliers).

colonnette : Colonne de petites dimensions (voir Analyse des piliers).

comble : Partie la plus haute de la construction.

confession : Crypte où se trouve le tombeau d’un martyr ; autel édifié sur cette tombe.

corbeau : Forte saillie de pierre ou bois à l’aplomb d’un parement afin de supporter soit une poutre, soit un entablement, soit une arcade : voir aussi modillon.

cordon : Moulure courant sur une paroi. Autre nom : bandeau. Voir aussi le suivant.

corniche : Membre saillant d’architecture couronnant le sommet d’un mur. La corniche supporte le pied des chevrons du toit. Par extension on a donné ce nom à tout ornement en saillie où qu’il se trouve. Nous préférons employer ce mot de préférence à d’autres tels que bande, bandeau, cordon.

coupole : Voûte hémisphérique ou d’une forme proche de l’hémisphère.

croisée (de transept : Intersection du vaisseau principal de la nef et du transept ; d’ogives : croisement de deux arcs d’ogive).

croisillon : Un des bras du transept.

croix : Formée de deux parties : la partie verticale ou hampe et la partie transverse ou croisillon (voir Analyse des croix).

crypte : A l’origine, excavation creusée pour abriter le corps d’un saint, puis chapelle inférieure ou souterraine pour abriter le corps du saint. La crypte était plus grande que la confession, petit édifice qui abritait le corps du saint.

cul-de-lampe : Voir le suivant.

culot : Pierre en saillie sur un parement servant à supporter une base de colonne, une statue, la retombée d’un arc ou les nervures d’une voûte.

 

D

dais : Étoffe précieuse portée au dessus d’un personnage pour l’honorer. En architecture : édicule en pierre ou en bois placé autour et au-dessus d’un autel. Autre appellation : baldaquin.

déambulatoire : Bas-côté faisant le tour du chœur.

décharge : voir Analyse des arcs ou arcades.

décrochement : Se dit de constructions, de façades, qui ne sont par sur le même alignement ou sur le même niveau en raison d’un terrain inégal ou une autre raison.

denticule : Motif ornemental obtenu par juxtaposition de petits rectangles séparés par des vides de largeur moitié de la largeur des rectangles. Les denticules décorent pricipalement les corniches des monuments issus de l’Antiquité.

diaphragme (mur) : Mur transversal léger, généralement composé d’un arc surmonté d’un pignon placé entre les travées de certaines églises romanes.

dosseret : Support, de plan rectangulaire dans lequel est engagée une colonne ou un pilastre, ou encore support servant de départ à la naissance d’un arc doubleau : voir Analyse des piliers.

doubleau : voir Analyse des arcs ou arcades.

 

E

ébrasement : Disposition en biais par rapport au plan de symétrie d’une baie des ses parois latérales. Il peut y avoir ébrasement vers l’intérieur, vers l’extérieur ou même double ébrasement.

entablement : Couronnement d’une ordonnance d’architecture. Il se compose de trois parties : partie inférieure, l’architrave ; partie intermédiaire, la frise ; partie supérieure, la corniche.

entrelacs  : Ornement formé de lignes courbes qui se croisent en se recouvrant.

 

F

faîtage : Sommet d’un comble.

fenestella : Petite ouverture pratiquée dans la voûte ou sur un mur latéral d’une crypte permettant au fidèle de voir ou de toucher un objet de vénération.

fonts baptismaux : Petite cuve placée sur un socle recevant l’eau bénite destinée au baptême par infusion (ou aspersion). Cette innovation liturgique se serait développée à partir du VIIIe siècle. Auparavant les catéchumènes étaient baptisés par immersion dans une cuve baptismale creusée au centre du baptistère.

formeret : Lorsqu’une voûte repose sur une croisée d’ogives, sa retombée est soutenue à sa rencontre avec le mur gouttereau par un arc dit arc formeret, parallèle à ce mur; cet arc est en général encastré dans le mur.

fresque : Procédé de peinture consistant à peindre sur un enduit frais (d’où le nom « a fresco »). L’enduit frais absorbe les couleurs.

fronton : Lorsqu’un édifice rectangulaire est recouvert d’un toit à deux pentes, les murs non porteurs du toit sont terminés par un élément en forme de triangle isocèle (si les 2 pentes du toit sont planes). C’est le fronton. A l’époque antique les toits des temples étaient à faible pente. En conséquence l’angle du sommet du triangle était obtus. A l’époque romane les pentes de toit sont plus fortes et l’angle est aigu, le fronton médiéval est appelé pignon ou gâble.


 

G

gâble : Voir fronton.

galilée : Voir Analyse des ouvrages occidentaux.

grecques : Ornement composé de lignes horizontales et verticales qui reviennent sur elles mais restent toujours parallèles.

 

H

 

 

I

iconostase : Clôture entre le chœur et la nef dans des églises orthodoxes. Cette clôture supporte des icônes vénérées par les fidèles.

imposte : Membre d’architecture qui soutient une arcade(voir Analyse des impostes).

incrustation : Revêtement d’un mur en maçonnerie par des carreaux minces. Autre appellation : marquèterie de pierre.

 

J

jambage : Partie verticale d’une baie de porte, de fenêtre. On dit aussi « piédroit ». Dans la pratique nous n’emploierons pas ces mots mais, à chaque fois leurs définitions.

jubé : Clôture séparant le chœur de la nef (analogue à l’iconostase des orthodoxes). Le jubé a été introduit à la fin du XIIesiècle.

 

K

khatchkar : Stèle arménienne de forme arquée ou rectangulaire, sculptée d'une (ou de plusieurs croix) parfois accompagnée d'un décor ornemental ou d'inscriptions.


 

L

lauses : Plaques de schiste utilisées pour recouvrir les toits.

louve : Outil de levage formé de deux branches articulées (comme une paire de ciseaux) servant à enserrer un gros objet (par exemple un bloc de pierre de grandes dimensions) pour l’élever grâce à une grue. Les « trous de louve », petites cavités parallélépipédiques peuvent souvent être repérés sur des blocs romains.


 

M

marquèterie de pierre : Nous utiliserons dans ce site ce mot pour définir un « revêtement de mur en maçonnerie par des carreaux minces ». Le mot « marquèterie » est en effet plus évocateur que le mot d’origine de la définition: « incrustation ».

modillon : Forte saillie de pierre ou bois située sous les corniches d’un mur. Le modillon est souvent sculpté. Dans un but de simplification, on emploiera le mot « corbeau ». Voir ce mot.

moellon
 : Pierre tendre, de petite dimension et simplement dégrossie. Les murs recouverts de moellons sont souvent crépis.

moulure : Ornement sculpté se développant en longueur selon un profil qui ne change pas.

 

N

narthex : Voir Analyse des ouvrages occidentaux.

nef : Partie d’une église comprise entre la façade ou l’ouvrage ouest. Cette partie est réservée aux fidèles (ou aux visiteurs occasionnels). Le mot de « nef » concerne la partie globale et non une de ses propres parties qui peut être appelée vaisseau. Ainsi on parlera d’une « nef à trois vaisseaux » et non d’une « nef à trois nefs ». Bien que la nef ne soit qu’une partie d’une église, sa construction en constitue le principe directeur: on construit une église en vue d’accueillir une assemblée de fidèles qui assisteront au culte divin. En conséquence, les autres parties (ouvrages Est, Ouest, intermédiaire, ou encore, sacristie, clocher) sont des parties parfois nécessaires à construire en même temps que la nef (comme l’ouvrage Est ou chœur) mais dépendantes de celle-ci. Ces parties sont souvent remplacées ou ajoutées après la construction. Mais pas la nef. Hormis des destructions (églises dont il ne reste que le chœur) un changement de nef correspond le plus souvent à une reconstruction totale de l’église. En conséquence l’analyse de la nef doit être intégrée dans l’analyse du plan d’ensemble de l’église (voir Analyse des plans).


 

O

oculus  : Petite ouverture ronde faite pour donner de la lumière ou de l’air. L’oculus est souvent présent dans les façades ouest d’édifices du haut moyen-âge. L’agrandissement de son diamètre peut être un excellent indicateur de datation. En effet il devient rosace au XIIesiècle.

ogive : Voir Analyse des arcs ou arcades.

orant : Figure représentant un homme ou, le plus souvent, une femme (orante), debout levant les deux bras en signe de prière. Fréquente dans l’art des catacombes.

ordre d’architecture : On connaît trois principaux ordres d’architecture issus de l’antiquité grecque : dorique, ionique, corinthien. Il existe aussi l’ordre toscan. Et enfin le composite résultat d’une évolution du corinthien. C’est ce dernier ordre que l’on peut retrouver dans l’architecture du Haut Moyen Âge. Malheureusement il a été beaucoup moins codifié que les précédents.

orienter : Action de construire un édifice en direction de l’Orient.

ouverture sonore : Grande baie que l'on voit en particulier sur les clochers et servant à laisser sortir le son, à la différence des fenêtres qui servent à laisser entrer la lumière. Ce terme est traduit de l'allemand Schallöffnung.

ouvrage est : Dans une église orientée on désignera ainsi l’ensemble des constructions contenant le sanctuaire. Encore appelé chevet : voir Analyse des chevets ou ouvrages orientaux.

ouvrage ouest : Dans une église orientée on désignera ainsi l’ensemble des constructions précédant la nef. Parfois appelé porche, galilée, atrium, narthex, westwerk: voir Analyse des ouvrages occidentaux.

ouvrage transverse : Dans une église orientée on désignera ainsi le vaisseau transverse à la nef. Encore appelé transept : voir Analyse des transepts ou ouvrages transverses.

ove : Ornement fait d’œufs tronqués se suivant en enfilade.

 

P

parement : Le parement d’un mur est sa surface extérieure revêtue de pierres de taille bien dressées et mises en lignes.

pastophorion (ou pastophoria) : Absidiole ou sacristie située à l'extrémité Est d'une église de rite oriental.

péristyle : Galerie longeant un édifice formée d’un côté par des colonnes et de l’autre par les murs de l’édifice.

pignon : Voir fronton.

piédroit : Partie verticale d’une baie de porte, de fenêtre. On dit aussi « jambage ». Dans l’actuel site, ces mots ne seront pas utilisés, mais, à chaque fois leur définition commune.

pilastre : Voir Analyse des piliers.

pilier : Voir Analyse des piliers.

plein-cintre : Voir Analyse des arcs ou arcades.

polylobé : Voir Analyse des arcs ou arcades.

porche : Voir Analyse des ouvrages occidentaux.

portique : Galerie couverte servant d’abri en cas de pluie. Le nom de portique a aussi été donné à des galeries couvertes situées à l’entrée de monastères ou de l’enclos d’une cathédrale (exemple : le portique de Lorsch en Allemagne). Ces portiques ont pu servir d’accueil aux pèlerins ou à des réfugiés demandant le droit d’asile (à plusieurs reprises Grégoire de Tours en fait état).

prieuré : Dépendance d’une abbaye. Se dit aussi de l’église du prieuré.

 

Q

 

 

R

rampant : On donne ce nom à tout ce qui est incliné. Par exemple, les deux côtés obliques d’un fronton.

ressaut : Tout membre ou partie de membre qui fait saillie sur la ligne générale d’une maçonnerie. Pour simplifier, on préfèrera remplacer ce mot par sa définition « faire saillie ».

retombée : ensemble des pierres (voussoirs) d’un arc les plus proches de la première pierre d’appui de l’arc.

ronde-bosse : Sculpture que l’on peut voir de tous côtés

rosace : Grande rose.

rose : Grande baie circulaire permettant d’éclairer l’église. Elle est en général percée sur les façades ( la façade ouest et les façades des transepts).

rouleau : C’est une rangée de claveaux ou voussoir d’un arc. synonyme de voussure . On emploiera ce mot plutôt que « voussure » . Exemple : « arc à double rouleau ».

rupestre : Se dit de monuments qui ont été creusés dans le roc.

 

S

sanctuaire : Partie de l’église située autour de l’autel principal où s’accomplissent les cérémonies religieuses.

sommier : Dernière pierre d’un pilier ou première pierre d’un arc. Elle est située au dessus du tailloir ou de l’imposte. Sa face inférieure est horizontale, sa face supérieure est inclinée de façon à recevoir la retombée de l’arc ou de la voûte. Autre nom : coussinet. Par souci de simplification on n’emploiera pas ces deux mots.

sous-œuvre : Travail de réparation ou de reconstruction effectué dans les parties inférieures d’une construction.

staff : Mélange léger à base de plâtre appliqué avec de l’étoupe pour faire des ornements.

stavkirke : Eglise de Norvège entièrement construite en bois.

stuc : Mélange de chaux éteinte et de poudre de marbre blanc imitant le marbre et pouvant être modelé.

surhaussé : voir Analyse des arcs ou arcades.

 

T

tailloir : Pierre placée sur un chapiteau et soutenant un arc (voir Analyse des chapiteaux).

tétramorphe : Symbole groupé des quatre évangélistes entourant le Christ en majesté.

tore : Moulure dont la section est demi-circulaire. Autre nom : boudin.

transept : Vaisseau transversal coupant le vaisseau principal et donnant à l’église la forme d’une croix.

travée (d’église) : Espace compris entre deux arcs doubleaux du vaisseau principal ou deux piliers consécutifs parallèles à l’axe principal.

trumeau : Pilier placé sous le linteau du portail d’une église afin de le soulager.

tympan : Dans un portail, espace compris entre le linteau (en bas) et l’archivolte (en haut). Il est souvent occupé par une ou plusieurs pierres sculptées.

 

U-V-W

vaisseau : Partie d’une nef d’église, à plan rectangulaire ayant la forme d’un bateau renversé lorsqu’il est muni d’un toit à deux pentes.

voussoir : Pierre taillée en forme de coin, élément constitutif d’un arc ou d’une voûte. Autre nom : claveau.

voussure : C’est une rangée de claveaux (ou voussoirs) d’un arc : synonyme de rouleau. Pour simplifier, on emploiera le mot « rouleau ».

voûte : Construction effectuée à l’aide de voussoirs destinée à couvrir un espace vide entre deux murs : voir Analyse des voûtes.

westwerk : Ouvrage ouest : voir Analyse des ouvrages occidentaux.

 

X-Y-Z

 

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