Le golfe des Pictons (ou marais poitevin) : page 2
Les villes et villages du Golfe des Pictons
La carte interactive ci-dessous rassemble 42 villes ou
villages, dont voici la liste alphabétique : Andilly
(Charente-Maritime), Benet
(Vendée), Benon
(Charente-Maritime), Chaillé-les-Marais
(Vendée), Champagné-les-Marais
(Vendée), Charron
(Charente-Maritime), Courçon
(Charente-Maritime), Curzon
(Vendée), Damvix
(Vendée), Doix-les-Fontaines
(Vendée), Esnandes
(Charente-Maritime), Fontenay-le-Comte
(Vendée), Frontenay-Rohan-Rohan
(Deux-Sèvres), L'île
d'Elle (Vendée), Le
Gué-d'Alleré (Charente-Maritime), Liez
(Vendée), Luçon
(Vendée), Magné
(Deux-Sèvres), Maillé
(Vendée), Maillezais
(Vendée), Marans
(Charente-Maritime), Mauzé-sur-le-Mignon
(Deux-Sèvres), Mervent
(Vendée), Moreilles
(Vendée), Nieul-sur-l'Autise
(Vendée), Nieul-sur-Mer
(Charente-Maritime), Niort
(Deux-Sèvres), Nuaillé-d'Aunis
(Charente-Maritime), Oulmes
(Vendée), Puyravault
(Charente-Maritime), Puyravault
(Vendée), Saint-Hilaire-la-Palud
(Deux-Sèvres), Saint-Jean-de-Liversay
(Charente-Maritime), Saint-Michel-en-l'Herm
(Vendée), Saint-Pierre-le-Vieux
(Vendée), Sainte-Soulle
(Charente-Maritime), Talmont-Saint-Hilaire
(Vendée), Velluire
(Vendée), Villedoux
(Charente-Maritime), Vix
(Vendée), Vouillé-les-Marais
(Vendée), Vouvant
(Vendée).
Altitude minimum (en mètres) :




Les renseignements ci-dessous, principalement extraits d'Internet, et concernant ces communes, ne sont là qu'à titre indicatif. Ils ont été rassemblés en vue d'envisager une datation du processus d'envasement du marais. En conséquence, ils ne concernent que la toponymie des lieux et les éléments d'histoire ou d'architecture permettant d'envisager une datation antérieure à l'an mille.
Andilly (Charente-Maritime)
Toponymie. Extrait de la page du site Wikipedia : « Le toponyme Andilly pourrait provenir de celui d'un propriétaire de domaine gallo-romain sans doute nommé Antilius ou Andilius, suivi du suffixe -acum. ». À cette toponymie, on peut confronter les suivantes :
Pour Les Andelys : « Le nom de la localité est attesté sous les formes Andelaum, Andelaium en 588 ; Andilegum (début VIIIe siècle (Bède) ; Andeleius (époque mérovingienne) ; Andelagum vers 830 (Gesta de Fontenelle) ; Andeliacum vers 1045 ... Le premier élément est peut-être un appellatif andal / andel qui désigne des “eaux agitées” ou des “eaux en mouvement” ».
Pour Andilly (Haute-Savoie) : « Le toponyme Andilly proviendrait d'un domaine gallo-romain Andil[l]iacum, dérivant du gentilice Andil[l]ius, nom latinisé du gaulois Andios, auquel est associé le suffixe_acum. »
Pour Andilly (Meurthe-et-Moselle) : « Arduno ; Locus qui dicitur Ardinio (622 ?) ; Ecclesia villæ quæ dicitur Andeleriis (986) Ardinio (600-622), Andeleriis, (986). Ces deux formes sont tellement différentes que l'étymologie du toponyme reste obscure pour A WIRTH. »
Notre point de vue : L'explication initiale (nom du propriétaire suivi du suffixe -acum est un peu trop facile et trop souvent utilisée lorsqu'on ne connaît pas très bien l'origine du nom. On remarque que la dénomination Andeliacum (pour Les Andelys) est tardive. Il est arrivé que des érudits aient latinisé des noms qui ne l'étaient pas. Ce serait le cas de la commune de Quarante dans l'Hérault qui, primitivement, devait s'appeler Carente (comme la ville de Carentan en Normandie). Son nom a été latinisé Quadraginta, francisé en Quarante. L'explication donnée pour Les Andelys (eaux agitées) nous semble plus convaincante.
Histoire et monuments : « Il reste des vestiges de château fort. Il y a les ruines d'un prieuré et d'un château avec souterrains. Il y a aussi des souterrains-refuges préhistoriques et/ou antiques ».
Benet (Vendée)
Toponymie : Nous n'avons pas obtenu de renseignement à partir d'Internet.
Histoire et monuments : « L'église Sainte-Eulalie, classée monument historique, en fait une étape incontournable des églises et abbayes romanes du sud Vendée. »
Notre point de vue : Cette église a une belle façade romane XIIesiècle) (images 1 et 2). L'intérieur est gothique.
Benon (Charente-Maritime)
Toponymie : Nous n'avons pas obtenu de renseignement à partir d'Internet.
Histoire et monuments :
« L'abbaye cistercienne de la Grâce-Dieu, fondée en 1136, incendiée au cours de la guerre de Cent Ans. Elle a ensuite été reconstruite avant d’être à nouveau détruite à la fin du XVIe siècle
L'église Saint-Pierre. Construite au XII e siècle, cette église, par sa simplicité et le caractère de ses voûtes, rappelle le style roman. Elle a été complètement dévastée au cours des siècles (peste, Guerre de Cent Ans et guerres de religion, révolution...). »
Chaillé-les-Marais (Vendée)
Toponymie : Nous n'avons pas obtenu de renseignement à partir d'Internet.
Histoire et monuments : Nous n'avons pas obtenu de renseignement à partir d'Internet.
Champagné-les-Marais (Vendée)
Toponymie : Nous n'avons pas obtenu de renseignement à partir d'Internet.
Histoire et monuments : « Avant le Moyen-Âge, comme pour beaucoup de villages du Marais Poitevin, il existait un coteau calcaire qui surplombait le Marais de la Baie de l'Aiguilhon. Il existait une ancienne motte féodale sur le coteau calcaire. Vers le XIIesiècle, les abbayes commencent l'aménagement du Marais desséché, en y creusant digues et canaux pour y trouver des terres fertiles. »
Notre point de vue : L'existence d'une motte féodale fait envisager une occupation du site au cours du premier millénaire.
Charron (Charente-Maritime)
Toponymie : Nous n'avons pas obtenu de renseignement à partir d'Internet.
Histoire et monuments : « Charron est l'une de ces petites îles de marais où les hommes se sont installés dès l'époque Gallo-Romaine. Dès le X e siècle, les moines auraient entrepris des assèchements dans les marais voisins. Au XI e siècle, une première abbaye aurait existé qui très vite entra dans la dépendance de l'abbaye de Maillezais.. Une nouvelle abbaye cistercienne de la Grâce-Notre-Dame est fondée en 1188 ou en 1191 par Richard II, roi d'Angleterre. Détruite en 1562 pendant les guerres de Religion, l'abbaye est reconstruite à partir de 1614 et survit jusqu'à la Révolution. Vendue alors comme bien national, elle devint ensuite une simple exploitation agricole.
Château : De la forteresse médiévale, il ne reste qu'une grosse tour ronde dérasée et une autre quadrangulaire, ... Détruite pendant les Guerres de religion, elle fut reconstruite en 1596 . »
Courçon (Charente-Maritime)
Toponymie : « Le village tire son nom du petit ruisseau du Son (ou Çon). La phrase : “le village où 'court le son'” donnera le nom “Courçon” »
Histoire et monuments : « L'église Notre-Dame (image 3) a vraiment l'apparence d'une église fortifiée, mais en fait, les créneaux et autres mâchicoulis ne sont que des ornements ajoutés au début du XX e siècle. L'église actuelle construite à la fin du XI e siècle est essentiellement de style roman. Pendant la guerre de Cent Ans, l'église joua un rôle militaire, ce qui entraîna la création d'une salle haute sur la nef. Les murs furent rehaussés et l'épaisseur de la façade nettement augmentée. La grande nef terminée au XII e siècle est romane. les deux chapelles latérales datent du XV e siècle. Les voûtes à l'entrée de la nef sont de style roman alors que celles au niveau du chœur sont de style gothique. »
Curzon (Vendée)
Toponymie : « Les Cartulaires du Bas-Poitou (1877) citent deux titulaires de la charge ecclésiastique dans le bourg de Curzon au XIe siècle : “Walterio archipresbitero de Cursone” (1055) et “Joannes decanus de Cursonio” (1080).
Cura Bona, en français “La Bonne-Rade”, située sur le bord d’une voie gauloise reliant Jaers à Fontenay (le “chemin des Sauniers”), est considérée comme le toponyme latin à l’origine de celui de Curzon, à tort. Selon Jean-Loïc Le Quellec, il s’agirait d’une construction “sur un nom d’homme latin Curetius avec le suffixe -onem” . »
Notre point de vue : Nous avons déjà dit ci-dessus que la construction du mot par le nom d'un propriétaire et un suffixe était peut-être un peu trop facile. Quelle serait l'origine exacte ? Il nous est difficile d'y répondre.
Histoire et monuments : « Préhistoire : Au XIXe siècle, des érudits locaux ont recensé deux lieux mégalithiques situés sur le territoire municipal actuel. Le tumulus de la Motte-aux-Fées est un témoignage du passé préhistorique de la commune.
Antiquité : À l’époque pré-romaine, la bourgade semble avoir été le chef-lieu d’une tribu. Curzon aurait alors rayonné sur un territoire - le “Curzonnais” - comprenant les communes actuelles d'Angles, la Jonchère, Le Givre, Saint-Benoist-sur-Mer, et Saint-Vincent-suir-Graon (en partie).
Le cimetière chrétien s’établit à côté de la Pierre-Folle.
Moyen-Âge : Entre le VI e et le XI e siècle, Curzon devient le siège d’un archiprêtré.
Alors qu’elle constitue l’extrémité sud du pagus d'Herbauges, Curzon est peu à peu supplantée par Talmont, qui détient une puissance féodale, sur la partie méridionale du comté. Les formes du territoire féodal de Curzon sont au moins celles des terres entre le Graon et le Troussepoil, et pourraient être étendues à Saint Hilaire-la-Forêt et Saint-Vincent-suir-Jard.
Au Moyen-Âge central, la châtellenie de Curzon relève du donjon de Talmont, et à la fin du XI e siècle, son castrum devient une des propriétés des princes de Talmont tenue en domaine privé... La paroisse de Curzon admet à la période médiévale un rayonnement important, au point qu’elle aurait compté neuf édifices religieux.
Crypte de l'église Saint Romain (XIe). Située sous le chœur de l’église, la crypte, de style roman et datée du début du XI e siècle, est partagée en trois nefs par deux rangs de colonnettes. [...] »
Voir aussi cette page de notre site pour une étude sommaire de cette église.
Damvix (Vendée)
Toponymie : Nous n'avons pas obtenu de renseignement à partir d'Internet.
Notre point de vue : «Vix» serait issu du latin «vicus» = «village». Pour «Dam», c'est plus compliqué. Peut-être à l'image de Dammartin issu de «Domno Martini» = «Domaine de Martin» ?
Histoire et monuments : Nous n'avons pas obtenu de renseignement à partir d'Internet.
Doix-lès-Fontaines (Vendée)
Toponymie : L'origine du nom viendrait de la réunion de deux villages séparés, Doix et Fontaines, réunis en une seule commune.
Notre point de vue : Concernant le village de Fontaines, aucun problème d'étymologie. Le mot Doix viendrait de «Dou» qui signifie «source» (exemples : le Doubs, Doué-la-Fontaine, etc.).
Histoire et monuments : Nous n'avons pas obtenu de renseignement à partir d'Internet.
Esnandes (Charente-Maritime)
Toponymie : Nous n'avons pas obtenu de renseignement à partir d'Internet.
Histoire et monuments : « La première mention écrite d'Esnandes date de 920. En 1987, des fouilles permettent de remonter dans l'histoire d'Esnandes de plusieurs millénaires. On y trouve un fossé protohistorique et des sites à sel, dont un derrière l'église. L'occupation romaine y laissa des traces sous la forme d'une villa gallo-romaine à la pointe Saint-Clément.
Le prieuré Saint-Martin (image 4) dépendait dès 1029 de l'abbaye royale de Saint-Jean-d'Angély. L'édifice primitif construit aux XI e et XII e siècles a été reconstruit, fortifié au XIV e siècle, puis remanié encore plusieurs fois. La façade garde sa base romane du XII e siècle qui est surmontée d'un crénelage et encadré par deux échauguettes qui forment un ensemble complet de machicoulis sur consoles. Le clocher est une tour carrée percée d'étroites fenêtres. Un escalier à vis en donne l'accès ainsi qu'au chemin de ronde, muni de crénelages, de mâchicoulis et de bretèches. La nef est voûtée d'ogives qui reposent sur des colonnes et forme trois vaisseaux et cinq travées avec chevet plat. [...] »
Fontenay-le-Comte
(Vendée)
Toponymie: «
Fontenay tient son nom de la fontaine reconstruite en 1542
et actuellement connue sous le nom de “fontaine des
Quatre-Tias”. »
Histoire et monuments
: «
Les premiers peuplements du site de Fontenay-le-Comte
datent de la Préhistoire et s'expliquent sans doute par la
présence d'un gué permettant la traversée de la rivière
Vendée.
Antiquité :
Une voie allant du midi vers le nord-ouest traverse à
l'endroit où les eaux sont les moins profondes. Ce gué,
surmonté d'une chaussée et facilitant le passage obligé
pour la circulation des marchandises et des gens, a imposé
l'édification de moyens de protection. Des maisons, qui
n'étaient peut-être que des huttes, sont venues jouxter
ces constructions, se plaçant ainsi sous leur protection
en cette période troublée. La sûreté du lieu étant
établie, ce point de rencontre servait de halte et de
relais et se prêtait aux échanges. La mise au jour au XIX
e siècle de nombreux débris et de monnaies à
Fontenay et dans les environs atteste la présence humaine.
Durant la période gallo-romaine, cette ville, comme toute
la Vendée actuelle, appartenait à la cité des Pictons
incluse dans la province de Gaule Aquitaine.
Moyen-Âge :
Ce n'est qu'à partir de 841 qu'il est fait état dans la
Chronique de Nantes de l'existence de Fontenay, bourg du
territoire poitevin. On y relate que Renaud d'Herbauges et
Lambert, comte de Nantes, y réunirent leur armée pour se
porter à l'aide de Charles-le-Chauve contre son frère
Lothaire. Au Moyen-Âge, à l'instar d'autres villes, elle
se dote de moyens de défense : un château fort, de solides
murailles et des fossés dont il ne reste que des vestiges.
Au X e siècle, Fontenay est un rendez-vous de
chasse. Louis IV d'Outre-Mer y est reçu par le comte de
Poitou, Guillaume Tête d'Étoupe. À partir du XII e
siècle, la ville est tour à tour la propriété des comtes
du Poitou et des Mauléon. [...] »
Notre point de vue
: On découvre à travers ce texte qu'à l'époque romaine,
Fontenay-le- Comte pouvait être une ville un peu plus
importante que ce que l'on aurait pu imaginer. L'hypothèse
que nous avons évoquée ci-dessus d'un port situé sur
l'estuaire du fleuve Vendée (et non d'un simple gué), semble
se confirmer. On peut ajouter à cela que l'importance du
site de Fontenay s'est probablement poursuivie longtemps
après l'occupation romaine. La phrase, « (après)
841, ... Renaud d'Herbauges et Lambert, comte de Nantes, y
réunirent leur armée pour se porter à l'aide de
Charles-le-Chauve contre son frère Lothaire. », est
selon nous significative de cette importance. Nous estimons
en effet que, durant le Haut Moyen-Âge, le gouvernement des
princes était beaucoup moins autocratique qu'on se
l'imagine. Une imagination d'ailleurs fortement inspirée par
les textes anciens qui donnent la part belle à ces princes
et beaucoup moins à leurs vassaux. Selon nous, avant toute
expédition guerrière, le prince devait recueillir
l'assentiment d'une majorité de ses vassaux. Il le faisait
au «Champ de Mars». En fait de «Champ de Mars», ce lieu de
rassemblement était probablement une ville (parfois un
monastère ou une villa royale) contenant un monument faisant
office de parlement (endroit où l'on se parle).
Frontenay-Rohan-Rohan
(Deux-Sèvres)
Toponymie: Nous
n'avons pas obtenu de renseignement à partir d'Internet.
Histoire et monuments
: «
L'église Saint-Pierre,
porche gothique, nef et clocher romans du XII e
siècle. »
Notre point de vue
: Nous n'avons pas d'image de la nef. Le clocher est bien
d'un style roman tardif (XIIesiècle) ainsi que la
fenêtre au-dessus du porche (image
5).
L'île
d'Elle (Vendée)
Toponymie : «
La
plus ancienne appellation du village est Insulla de Ella
au XI e siècle, dans une bulle du pape Célestin
III en 1197. Également Prieuré de Ellis, en 1317. »
Histoire et monuments
: « La
commune est un ancien ilot calcaire situé dans le golfe
des Pictons. Elle fut gallo-romaine Insulla de Ella ( archéologie
: villa gallo-romaine au lieu-dit la Gueriniere - nombreux
tessons de sigillée décorés et poterie grise. Nombreux
tegulea, bronzes et monnaies ). »
Le
Gué-d'Alleré (Charente-Maritime)
Toponymie: Nous
n'avons pas obtenu de renseignement à partir d'Internet.
Histoire et monuments
: Nous n'avons pas obtenu de renseignement à partir
d'Internet.
Liez
(Vendée)
Toponymie: Nous
n'avons pas obtenu de renseignement sur l'étymologie du nom
de ce village à partir d'Internet.
Notre point de vue.
Ce nom pourrait avoir la même origine que lie : « Du
latin médiéval lias (pluriel) liae “lie, sédiment, résidu”, du gaulois liga, lega “sédiment, dépôt, limon” (cf.
gallois lia , breton lech “lie, mucilage”, vieux breton
leh “dépôt, vase”). »
Histoire et monuments
: « Liez,
de l'ancien archiprêtré d'Ardin, est une petite commune du
canton de Maillezais qui, d'après Lacurie (Histoire de
Maillezais), devrait son origine à un moine italien qui
vivait au commencement du XI e siècle. Ce moine
ayant guéri d'une maladie violente, le duc d'Aquitaine
Guillaume V demanda pour récompense la permission de bâtir
dans l'île de Maillezais une chapelle et une cellule
autour desquelles se seraient ensuite groupées plusieurs
maisons. »
Luçon
(Vendée)
Toponymie: « Cet
ancien village de pêcheurs avait pris pour nom Lucio au XIesiècle,
en latin Lucius, qui signifie brochet. Cette appellation
avait probablement donné les armes de la ville côtière. »
Notre point de vue
: Il est peu probable qu'un brochet soit à l'origine du nom
de Luçon. Par contre, l'homonymie des deux noms a donné
l'idée d'en représenter un sur le blason de la ville.
Histoire et monuments
: « Née
de la proximité de la mer et de la volonté des hommes,
Luçon a toujours été liée à l'Océan, auquel elle est
reliée par un canal, le canal de Luçon, aménagé à partir
d'un cours d'eau naturel. Au Moyen-Âge, ses moines
contribuèrent à l'aménagement de grands marais qui
s'étendent à perte de vue jusqu'à l'Océan.
Cathédrale
Notre-Dame-de-l'Assomption de Luçon : Au VIIesiècle,
un monastère bénédictin aurait été fondé ici, tout d'abord
connu comme dépendance de l'abbaye bénédictine de Saint
Philibert-de-Noirmoutier. Son abbatiale occupait l'endroit
de la cathédrale actuelle. La première construction fut
ravagée par les Normands en 853, puis à nouveau en 877.
Elle fut enfin incendiée par Guillaume VIII de Poitiers,
comte de Poitou, en 1068. Il n'en reste rien. Le comte de
Poitou fut excommunié par le pape Alexandre II. Pour
obtenir la rémission de sa peine, il dut reconstruire
l'édifice à ses frais, et c'est son fils Guillaume IX le
Troubadour qui s'exécuta. Les travaux commencèrent en
1091, sous l'abbé Geoffroy, et se prolongèrent durant 30
ans. La consécration de la nouvelle abbatiale romane eut
lieu en 1121, sous l'abbé Gerbert. Il subsiste encore des
vestiges de l'ancienne église romane dans la cathédrale
actuelle : une partie notable du transept nord de
l'abbatiale et son superbe porche doté d'un portail orné
d'un Christ de majesté. »
Magné
(Deux-Sèvres)
Histoire et monuments
: «
Des fouilles archéologiques réalisées entre Magné et
Coulon révèlent que le sol de notre village fut
certainement foulé par les dinosaures : Magné existait
déjà pendant la Préhistoire !
Petit
village, mais grande destinée : c'est du moins ce
qu'augure l'origine nominale de Magné. Les “Magnus” (qui
signifie “grand” en latin), une riche famille de
l'époque romaine, auraient légué leur glorieux patronyme à
notre bourg. Ce dernier se serait d'ailleurs constitué sur
les terres de ces ancêtres romains. A la fin du V e
siècle, alors que la Sèvre Niortaise n'a pas encore
régularisé son cours, le bilan de ses premiers
balbutiements est fragile, mais prometteur. Magné,
constitué d'une butte de 39 mètres d'altitude ainsi que de
marécages environnants, se peuple de Gaulois attirés par
la pêche et la chasse. Ce nouvel équilibre s'ébranle
lorsqu'au X e siècle ; la menace des invasions
normandes pousse Charles le Chauve à signer un édit
proclamant la construction d'une tour de garde sur les
bords de Sèvre (à laquelle on adjoindra beaucoup plus tard
des forteresses puis un château). A la fin du XI e
siècle, le royaume des Francs n'est pas tombé sous le joug
des Vikings sanguinaires : grâce à ce détail, les “huttiers”, de pauvres gens attirés par les domaines
seigneuriaux et religieux, peuvent ériger leurs huttes le
long de la rivière en toute tranquillité. »
Notre point de vue
: Ce texte très enthousiaste ne correspond peut-être pas à
la réalité. Est-on certain qu'un dénommé «Magnus» ait donné
son nom à ce village ? Nous pensons plutôt que l'origine du
nom de «Magné» soit la même que celle de «Maillé» (voir plus
loin). Ce qui n'empêche que Magné ait pu avoir une certaine
importance dans l'antiquité. À proximité immédiate de Niort
qui, selon nous, devait être un port antique, il devait
participer aux activités de ce port.
Maillé
(Vendée)
Toponymie :
Nous n'avons pas obtenu de renseignement à partir
d'Internet.
Notre point de vue.
L'explication toponymique de la ville de Bram (Aude) est : «Durant
l'antiquité, la localité ... se dénommait alors
Eburomagos, magos signifiant en gaulois, la plaine,
l'esplanade, le terrain servant de marché et eburo, l'if.
Ce nom peut donc se traduire par “Marché de l'If”. Le
nom actuel de l'agglomération, Bram, peut provenir de la
contraction de cette ancienne appellation celtique.
». En ce qui concerne la ville de Mayence : « Mayence
(en allemand : Mainz, prononcé /maɪ̯nt͡s/, en latin
classique Mogontiacum, devenu Magontia en latin tardif) »
. Il est possible que le nom gaulois magos
ait été utilisé seul pour désigner une esplanade ou un
marché sous la forme «mag». L'exemple de Mayence permet de
vérifier que le son «g» peut devenir «mouillé». Ainsi «Magé»
aurait été déformé en Magné ou Maillé. On retrouve aussi
«mag» dans le village suivant : Maillezais.
Histoire et monuments
: «
Le peuple des Pictons, ou Pictaves, vécut sur les bords du
golfe plus de cinq-cents ans avant la colonisation romaine
de cette partie de la Gaule.
La
légende raconte que vers 540, Pient, évêque de Poitiers,
en visite dans son diocèse, fut surpris par une tempête.
Ayant réussi à apaiser les flots, il fit le vœu d'élever
une église à l'endroit où sa barque échoua. Le site sur
lequel le sanctuaire a été construit, près du port de la
Pichonnière, porte encore le nom de Bas-de-la-Chapelle.
Plusieurs chartes du XII e siècle témoignent de
l'importance du port de Maillé, par où transitaient les
chargements de sel.
Église
Notre-Dame-de-l'Assomption : À façade occidentale
romane, elle est dotée d'un portail à archivolte avec
quatre voussures en arcs brisés décorées de sculptures
très élaborées (dresseurs d'ours, acrobates,
musiciens...), de colonnes à chapiteaux sculptés, d'un
chœur du XVesiècle et d'une chaire. Le reste de
l'édifice est néo-classique (images
6 et 7). »
Maillezais
(Vendée)
Toponymie :
Nous n'avons pas obtenu d'explication toponymique dans la
page du site Internet Wikipedia relative à ce village.
Notre point de vue
: Voir les explications données pour le village précédent,
Maillé.
Histoire et monuments.
Extrait de la page du site Wikipedia : «
Cathédrale St Pierre
: Au Xesiècle, l'île de Maillezais est un
milieu sauvage, où le duc d'Aquitaine possède un refuge de
chasse. Le récit fait en 1060 par le moine Pierre indique
qu'au cours d'une chasse, la femme du comte Guillaume
Fier-à-Bras, Emma de Blois, découvre dans l'île de
Maillezais les ruines d'une chapelle Saint-Hilaire et
décide d'y fonder un monastère vers 976 ... L'église est
consacrée en 989 ... Elle est située à
Saint-Pierre-le-Vieux, à deux kilomètres de l'abbaye
actuelle. ... En 1057, elle est réunie à Cluny par le pape
Etienne IX. Vers l'an 1000, l'abbé Théodolin se fait
donner toute l'île sous réserve de construire une nouvelle
abbaye à la place du château, la place forte des ducs
d'Aquitaine. Et en 1010, Saint-Pierre-le-Vieux est
transféré à Saint-Pierre de Maillezais. L'abbaye
s'enrichit de nombreuses donations et, en 1197, le pape
Célestin III confirme à Maillezais plus d'une cinquantaine
d'églises et de nombreux domaines dans le Marais Poitevin.
Elle était devenue l'abbaye bénédictine la plus riche du
Poitou. »
Notre analyse :
L'ensemble monastique de Maillezais constitué par l'abbaye
Saint-Pierre (images
8, 9, 10), l'église
Saint Nicolas (images
11 et 12) et le village de Saint-Pïerre-le-Vieux
devrait être l'objet d'une étude plus approfondie de notre
part pour voir s'il ne subsiste pas des restes d'édifices
antérieurs à l'an 1100. Bien qu'ayant observé plusieurs
étapes de travaux d'époques romane et gothique, nous n'avons
pas vu jusqu'à présent la présence de tels restes.
Marans (Charente-Maritime)
Toponymie. Extrait de la page du site Wikipedia relative à ce village : « On ne connait pas de forme ancienne pour Marans. Ernest Nègre, Albert Dauzat et Charles Rostaing supposent comme pour Marans (Maine-et-Loire, Marentius 705) un nom de personne pris absolument : Amarantius, avec aphérèse de A - pour le premier et Marientius, dérivé de Marius pour les seconds. »
Notre point de vue : Nous sommes un peu surpris de constater que, pour ce village entouré de marais, personne n'ait semble-t-il envisagé une étymologie associée à ce mot «marais».
Histoire et monuments. Extrait de la page du site Wikipedia relative à ce village : « Dès le VII e siècle, des moines établis dans le golfe assèchent le territoire en creusant des canaux. Après les invasions barbares, un premier château aurait été construit au X e siècle. Au XI e siècle, le bourg de Marans est regroupé autour du château et du prieuré Saint-Étienne, dépendant de l'Abbaye de Maillezais. La tour octogonale du clocher date du XIV e siècle. Ce prieuré est pillé au cours des guerres de Religion et réhabilité à partir de 1605. »
Mauzé-sur-le-Mignon (Deux-Sèvres)
Toponymie: Nous n'avons pas obtenu d'explication toponymique dans la page du site Internet Wikipedia relative à ce village.
Histoire et monuments. Extrait de la page du site Wikipedia : « Relié au réseau fluvial du marais Poitevin via le canal du Mignon, Mauzé-sur-le-Mignon a connu jadis de nombreux échanges commerciaux grâce à son port, point de départ du canal. Ces activités ont lentement périclité avec l'avènement du chemin de fer, puis des transports routiers. »
Mervent (Vendée)
Toponymie. Extrait de la page du site Wikipedia relative à ce village : « Les formes attestées les plus anciennes du nom remontent au Xesiècle : Mareventum, in pago Matreventuno. D'après Dauzat et Rostaing, ce nom serait d'origine gauloise, issu de maro, grand et vidua, forêt, avec un suffixe locatif -entum, et signifierait donc “la grande forêt”. Cependant, une autre explication pourrait être proposée, en rapprochant le nom de la localité de celui de la rivière de la Mère et en s'inspirant de l'explication proposée par Xavier Delamarre pour la localité voisine de Vouvant faisant intervenir le radical gaulois -venton désignant un abattoir où une aire de sacrifice. Mervent serait alors “l'aire sacrificielle de la Mère”. »
Histoire et monuments. Selon la page du site Internet Wikipedia : « D'après l'étymologie, la région devait se distinguer dès l'Antiquité par la présence d'une grande forêt qui pouvait faire limite entre différentes populations. Située sur une hauteur dominant les vallées de deux rivières (Mère et Vendée), le site de Mervent présente des avantages pour se défendre et pour contrôler le passage.
À cet effet, un site fortifié de la fin du premier âge du fer (VI e siècle av. J.-C.) (période celte) a été établi sur cette hauteur. Ce site est un des seuls connus dans l'Ouest de la France. Des actions sont actuellement en cours pour fouiller et protéger ce site important dont la surface s'étendrait sur au moins plusieurs hectares. Après des premières fouilles très fructueuses au printemps 2008, d'autres fouilles sont envisagées.
Au Moyen-Âge, dès l'an mil environ, une forteresse aurait été construite, d'abord en bois (motte castrale) puis en pierres, dont les ruines sont visibles dans le parc de l'Hôtel de Ville. »
Notre point de vue : Il ne faut pas trop se fier à l'explication toponymique du lieu. Nous en avons ci-dessus déjà deux exemples différents. On peut en trouver d'autres. Ne serait-ce que celle qui s'inspire de la configuration du lieu confluent de la Mère et de la Vendée : Mère-Vendée. Mais aussi celle-ci, « mare ventus» : «Départ à la mer». Au vu de toutes ces interprétations - sur lesquelles il nous est difficile de choisir -, l'existence d'une grande forêt durant l'Antiquité est difficile à établir. Bien au contraire, s'il est prouvé qu'un oppidum du VIesiècle avant J.-C. était installé sur le site de Mervent, il devait y avoir autour de Mervent une partie du territoire cultivée. Nous envisageons que, durant la protohistoire, Mervent ait pu être un port d'estuaire du fleuve Vendée. Envasé, il aurait été supplanté par Fontenay-le-Comte situé en aval. Une objection à cette hypothèse : l'altitude minimum à Mervent serait de 13 mètres. Ce qui supposerait un envasement très important, même pour une longue période de 2500 ans. Trop important ? Il faudrait vérifier.
Moreilles (Vendée)
Toponymie : Nous n'avons pas obtenu d'explication toponymique dans la page du site Internet Wikipedia relative à ce village.
Histoire et monuments. Extrait de la page du site Wikipedia relative à ce village : « Abbaye cistercienne Notre-Dame de Moreilles, abbaye fondée avant 1109, et dont Richelieu fut abbé commandatair. L'église fut rasée à la Révolution. »
Nieul-sur-l'Autise (Vendée)
Toponymie : Lire le commentaire du village suivant.
Histoire et monuments : L’abbatiale Saint-Vincent de Nieul-sur-l’Autise a fait l'objet d'une page de notre site.
Nieul-sur-Mer (Charente-Maritime)
Toponymie. Selon la page du site Internet Wikipedia de ce village : « Il s'agit d'un composé dont les deux parties sont d'origine gauloise : novio- (“nouveau”) et -ialo (“clairière”), mais plus tard -ialo prend aussi le sens d'“habitation”, “village”. Nieul est donc une “nouvelle clairière” ou plus simplement un “nouveau village”. »
Histoire et monuments. Selon la page du site Internet Wikipedia : « Vestiges du prieuré de Sermaize qui aurait été fondé au XII e siècle par le roi Henri II de Plantagenêt. Complètement pillé pendant la guerre de Cent ans, le monastère ne jouit pas longtemps de sa prospérité. En 1568, il est abandonné par les religieux et en 1689 transformé en distillerie. »
Niort (Deux-Sèvres)
Toponymie. Selon la page du site Internet Wikipedia de cette ville : « Le toponyme Niort est attesté sous la forme Noiordo sur une monnaie mérovingienne en 940, Nyorto en 1204.
Il s'agit d'un type toponymique gaulois, composé des éléments nouiios “neuf, nouveau” (fréquemment attesté dans la toponymie française, (cf. Noyon, Nogent) et ritu- “gué” (cf. vieux gallois rit >gallois rhyd “gué”, vieux breton rit, ret “gué”), latinisé en ritum dans les textes anciens. Dans la toponymie française, cet appellatif a souvent abouti par coalescence à une terminaison (-o)rt (autrement orthographiée -(o)rd ou -(o)rs) quand l'élément précédent du composé se terminait par -o : *Camboritum>Chambord, Divoritum>Jort, etc.
Le sens global de Niort est donc celui de «nouveau gué» (sur la Sèvre Niortaise). »
Histoire : Selon la page du site Internet Wikipedia relative à cette ville, «Niort a été peuplé dès le Néolithique, comme l'attestent divers silex travaillés dont une hache polie découverte place de la Brêche (collection des musées de Niort).
Avant le Ier siècle, Niort n'est sans doute qu'un village implanté dans la boucle de la Sèvre, là ou se trouve le quartier de Bessac. Des fouilles archéologiques réalisées au cours des années 1970-1980 démontrent une activité commerçante importante pour l'époque. Ces mêmes travaux datent un abandon progressif de l'habitat vers la fin du Ier siècle. Les raisons de cette baisse d'activité ne sont pas connues : incendies, épidémies (marais proche), les hypothèses peuvent être nombreuses et les causes parfois complémentaires.
La présence d'une communauté gallo-romaine est confirmée par la découverte, en janvier 2018, sur le site de Port-Boinot, de trois statues d'inspiration celtique : deux déesses-mères et la déesse Epona.
Le plan orthonormé des rues de la boucle de la Sèvre Niortaise suggère une pérennisation de la cadastration antique. De part et d'autre, la voie gallo-romaine quittant Niort vers l'ouest, des zones sépulcrales se sont développées. L'une d'elles, le cimetière Saint-Martin, a été utilisée largement à l'époque mérovingienne. Il fut fouillé en 1972. »
Notre point de vue : Les témoignages archéologiques nous confirment dans l'idée que Niort aurait pu être un port d'estuaire (de la Sèvre Niortaise) à l'époque romaine. Cela n'entre pas forcément en contradiction avec l'étymologie «nouveau gué» indiquée ci-dessus, le port ayant pu être créé ultérieurement à l'aval du «nouveau gué». Par ailleurs, nous ne sommes pas certains que le terme de «gué » ait pu avoir le sens que nous lui donnons actuellement.
Monuments. Selon la page du site Internet Wikipedia relative à cette ville :
« Le Donjon (image 15) : au bord de la Sèvre Niortaise, se dresse un des plus beaux ensembles de donjons jumeaux romans de France. Il formait le réduit central d'un vaste château en forme de quadrilatère qui mesurait 700 m de long. C'est Henri II Plantagenêt qui, voulant mettre en valeur et en défense les domaines que sa femme, Aliénor d'Aquitaine,, lui apportait par son mariage, décida de faire construire à la fin du XIIesiècle le château de Niort et d'en faire une forteresse inexpugnable.
L'église Saint Florent (image 16) : rue Camille Desmoulins, dont les parties les plus anciennes remontent au XIesiècle. Des bas-reliefs remontant à l'époque préromane et dont la facture naïve n'est pas sans ressemblance avec les figurations de l'époque gauloise, ont été encastrés dans les murs (images 17, 18, 19, 20). [...] De facture plutôt grossières, elle représenteraient Saint Florent, un couple et peut-être l'Annonciation et la Visitation. »
Notre point de vue : En ce qui concerne ces bas-reliefs (images 17, 18, 19 , 20), il nous est impossible de confirmer une datation. Ni même un usage.
Des stèles funéraires ? Dans ce cas, ce ne seraient pas l'Annonciation et la Visitation qui seraient représentées dans les images 19 et 20.
Nuaillé-d'Aunis (Charente-Maritime)
Toponymie : Nous n'avons pas obtenu d'explication toponymique dans la page du site Internet Wikipedia relative à ce village.
Notre point de vue : Les étymologie de la forme Neuilly, Noilly, Neuville, ou ici, Nuaillé, semblent toutes issues du bas latin Novilla >nouveau village. Dans son livre La Gloire des Confesseurs, Grégoire de Tours nous apprend qu'un de ses prédécesseurs au siège de Tours, qui vivait dans la première moitié du VIesiècle, a fondé deux villages du nom de Novilla. On peut donc penser que la création de Nuaillé-d'Aunis remonte au VIesiècle. À noter qu'il existe un autre village du marais poitevin ayant la même étymologie. Il s'agit de Nalliers (Vendée).
Histoire et monuments : Pas de renseignement non plus sur l'histoire et les monuments.
Oulmes (Vendée)
Toponymie: Nous n'avons pas obtenu d'explication toponymique dans la page du site Internet Wikipedia relative à ce village.
Histoire et monuments : L’église Notre-Dame d'Oulmes a fait l'objet d'une page de notre site.
Puyravault (Charente-Maritime)
Toponymie. Seule indication toponymique : «(Puy) : du latin podium “hauteur, lieu élevé”.»
Histoire et monuments : L'église de la Sainte Trinité.
Notre point de vue : Nous n'avons pas d'autre renseignement sur cette église (image 21), mais l'intérieur (image 22) semble préroman.
Puyravault (Vendée)
Histoire et monuments. Extrait de la page du site Wikipedia relative à ce village : « Au cœur du marais sud-vendéen, et à deux pas de la mer, Puyravault, comme toute la région, a une histoire liée à l'assèchement des marais. Une commanderie, élevée par les templiers au XIIesiècle et toujours visible, ainsi que l'église, témoignent de cette époque de développement important pour toute la région. Le passage des templiers, puis des hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem qui leur succèdent, a marqué Puyravault et permis l'assèchement des marais. De nos jours, Puyravault est une commune agricole.
Chapelle templière puis église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption de Puyravault, datant du XII e, rue de la Garne. »
Notre point de vue : Les images de l'extérieur de cette chapelle ne témoignent pas d'une grande ancienneté. Par contre, le chapiteau de l'image 23 nous semble préroman. C'est la seule image que nous ayons de l'intérieur. Voir aussi cette page de notre site pour une étude sommaire de cette église.
Saint-Hilaire-la-Palud (Deux-Sèvres)
Toponymie : Nous n'avons pas obtenu d'explication toponymique dans la page du site Internet Wikipedia relative à ce village. Remarque : le mot «palud» signifie «marais».
Histoire et monuments : Nous n'avons pas obtenu non plus de renseignement sur l'histoire et les monuments de ce village.
Saint-Jean-de-Liversay (Charente-Maritime)
Toponymie : Nous n'avons pas obtenu d'explication toponymique dans la page du site Internet Wikipedia relative à ce village.
Histoire et monuments : « L'église Saint-Jean-Baptiste » (image 25).
Notre point de vue : Nous n'avons pas d'autre information. L'intérieur est de style gothique flamboyant. La seule partie ancienne semble être le clocher de style roman (datation ?).
Saint-Michel-en-l'Herm (Vendée)
Toponymie. Selon la page du site Internet Wikipedia relative à ce village : « La fondation de Saint-Michel-en-l’Herm est attribuée à l'évêque de Poitiers Ansoald, à la fin du VIIesiècle. Ce dernier conduisit une politique d’évangélisation intense dans tout le Poitou, avec l’aide notamment de saint Philibert, qui fonda l'abbaye de Noirmoutier en 677. Celle de Saint-Michel fut fondée quelques années plus tard sur une île au confluent du Lay et de la Sèvre Niortaise, d’où son ancien nom Condate (“confluent”) ou Vieux-Condet. En ce temps, le monachisme poitevin est d’inspiration irlandaise, il répond à un double objectif : celui de l’évangélisation, ainsi que le choix pour les moines d’un mode de vie érémitique, dans un espace désertique et extrêmement dur, d’où l’installation sur des îles (Noirmoutier ou Herio, Yeu, Vieux-Condet). Saint-Michel-en-l’Herm, le nom donné à la fondation, est le signe de ce double objectif : le culte de saint Michel, apparu au mont Gargano en Italie à la fin du
Vesiècle, est diffusé notamment par Ansald et exprime avec force la volonté de chasser le paganisme comme l’Archange a terrassé le dragon ; “Herm” trouve sa racine dans le mot grec eremos qui veut dire “désert“ et qui donne également le mot “ermite”. Cela indique clairement que le lieu de fondation est un vrai désert, au sens propre comme au sens figuré. De cette terre insalubre, les moines doivent faire germer la vie, et y implanter la foi chrétienne. »
Notre point de vue. L'explication toponymique nous semble inexacte sur au moins un point : le mot «condate». Il ne signifierait pas «confluent». Remarquons d'abord que lorsque le nom de «condate» a été attribué, au cours du premier millénaire, le territoire de Saint Michel de l'Herm était une île du Golfe des Pictons. Les fleuves du Lay et de la Sèvre Niortaise se jetaient séparément dans ce golfe. L'explication du mot «condate» a été donnée pour d'autres villes du nom de «Condé». Il voudrait dire «fondé». dans le sens de «localité fondée». Ce mot n'est pas inscrit sur les dictionnaires latins. Y compris sur le dictionnaire de latin médiéval Niedermeyer. Selon nous, il faudrait prolonger l'explication et le traduire ainsi : condate >cum data >donnée avec. Cette appellation signifierait qu'une autorité légitime a concédé un droit d'exploitation à une société (moyennant un partage ultérieur des bénéfices) et, pour permettre son installation, a donné le terrain avec. S'agit-il là d'une explication totalement farfelue ? De fait, c'est une pratique bien actuelle. On appelle cela une ZAC (zone d'aménagement concertée) : une municipalité crée une zone d'activités, les entreprises qui s'installent dans cette zone disposent de terrains à prix réduits.
Concernant le mot «Herm», il proviendrait du vieux français erm, lui-même issu du latin eremum et signifierait terre inculte ou aride. Une explication proche de celle donnée ci-dessus. Nous découvrons ici notre troisième Mont Saint-Michel. Nous en connaissions deux, celui de Normandie, le plus célèbre, et Saint Michael Mount en Cornwall. Avec celui-ci, nous sommes en présence de trois îles situées à l'Ouest dédiées au même ange terrassant un dragon. Pour nous, ce ne peut-être un hasard. Le dragon, que l'on retrouve dans toutes les légendes européennes (et même asiatiques), est l'avatar maléfique du cheval solaire qui emporte les âmes des défunts en plongeant comme le soleil chaque soir dans la mer. Ce cheval solaire ayant été vénéré par les religions païennes, il est combattu sous l'image de Saint Michel par les représentants de la religion chrétienne.
Histoire et monuments. Selon la page du site Internet Wikipedia relative à ce village :
« L’histoire de l’abbaye lors des premières décennies reste obscure aujourd’hui. Son statut lors de la fondation est difficile à saisir. Le fait certain est qu’en 817, Arnoux, l’abbé de Noirmoutier, fait passer l’abbaye de Saint-Michel sous la règle de Saint Benoït.
L’abbaye fut détruite par les Normands en 877. Ces derniers s’installèrent sur l’île pendant près de 80 ans. Ils s’en servirent comme base d’où ils pouvaient attaquer le Poitou et rançonner les bateaux qui pénétraient dans le golfe des Pictons.
Finalement, la reconquête du Poitou occidental sur les Normands fut entreprise par Guillaume III d'Aquitaine. La restauration de l’abbaye fut entreprise en 955 par son frère Ebles, évêque de Limoges, abbé de l’abbaye de Saint-Maixent et trésorier de Saint-Hilaire de Poitiers. Les travaux durèrent près de 70 ans, l’église ne fut consacrée qu’en 1047 sous l’abbatiat d’Aszo.
Aux Xeet XIesiècles, l’abbaye est face à une certaine instabilité statutaire due à la mutation féodale et à la menace viking qui perdure jusqu’au début du XIe siècle. En 993, le monastère passe sous la suzeraineté d’Aimery, vicomte de Thouars. Il appelle des moines de l'abbaye Saint-Florent de Saumur pour repeupler les lieux. Saint-Michel-en-l’Herm devient ainsi un prieuré dépendant de Saumur. Finalement en 1037, Guillaume VI, dit le Gros, duc d’Aquitaine, reprend possession de l’abbaye et chasse les moines de Saint-Florent de Saumur pour les remplacer par des moines provenant du monastère Notre-Dame de Luçon. Le monastère redevient une abbaye indépendante en 1041. Cette instabilité s’accompagne d’une pression toujours forte de la part des Vikings ; en 1017, une dernière incursion normande entraîne l’enlèvement d’Emma de Ségur, la femme du vicomte Guy Ier de Limoges, venue en pèlerinage à Saint-Michel-en-l’Herm.
Ces faits expliquent la lenteur des travaux lancés en 955 par Ebles. [...] Finalement, les bâtiments consacrés en 1047 par l’abbé Aszo furent ravagés par un incendie accidentel. L’année qui suit, une nouvelle église fut construite et consacrée en 1078 par l’abbé Lothaire.
Des premières constructions en bois de 682, tout a disparu. Les constructions les plus anciennes qui sont conservées correspondent à ce que l’on appelle aujourd’hui la
“basse église”. Elle se situe à l’emplacement du transept sud de l’église médiévale, mais elle est aujourd’hui souterraine par rapport aux bâtiments des XIIeet
XIIIesiècles. La question non résolue encore aujourd’hui est de savoir si cet espace fut conçu sous le sol dès le départ ou si les constructions ultérieures l’ont enfoui. S’agit-il des traces de la première église consacrée en 1047 par Aszo ? Malgré toutes ces incertitudes, beaucoup d’éléments sont intéressants : plusieurs emplacements de tombes ont été trouvés et quelques claveaux plus anciens y ont été réemployés. »
Sur l'image 26, une reconstitution possible de l'abbaye au XVesiècle avant sa destruction par les protestants.
Saint-Pierre-le-Vieux (Vendée)
Histoire et monuments. Extrait de la page du site Wikipedia relative à ce village :
« La chapelle de Chalais. Histoire : Cependant, si nous ne conservons aucun élément roman, pour le monastère, la commune détient en son sein un des édifices majeurs de l'architecture poitevine. Il s'agit de la chapelle de Chalais élevée à la fin du XIesiècle, alors en bordure du golfe des Pictons, sur le continent. Nous sommes ici confrontés à un site imprégné de récits légendaires, notamment pour sa fondation. En effet, il apparaîtrait qu'une chapelle fut fondée au VIesiècle par des marins échappés du naufrage ayant échoué en ce lieu. Nous ne pouvons nullement établir la véracité d'un tel récit, même si la tradition s'appuie sur les témoignages de Grégoire de Tours et de Pierre de Maillezai. [...]
Architecture : Quoi qu'il en soit, l'édifice que nous voyons aujourd'hui relève d'une construction effectuée au XII e siècle, même si le lieu fut très tôt occupé, peut être dès le VIesiècle. Cette chapelle dépendait de l'abbaye de Maillezais dès le XIesiècle, c'est-à-dire au moment des premières donations accordées à celle-ci par le duc d'Aquitaine.
Cependant, ce qui demeure remarquable est l'architecture de cet ensemble, qui mériterait d'ailleurs une rapide rénovation, car nous conservons ici le joyau architectural de la commune de Saint-Pierre-le-Vieux. L'abside est certainement la partie la plus remarquable. Effectuée vers la fin du XII e siècle, elle est semi-circulaire comme à Maillezais et offre à l'extérieur un aspect fort gracieux : quatre colonnettes couvrent le nu de la muraille et s'élèvent dans l'espace libre antre les fenêtres. [...] »
Notre point de vue : Le discours enthousiaste de la page du site Wikipedia (nous n'en avons copié qu'une petite partie) ne nous a pas très bien convaincus. Sachant que l'abbaye de Saint Pierre-le-Vieux pouvait avoir fondé l'abbaye toute voisine de Maillezais, nous espérions que des restes antérieurs à l'an mille de cette abbaye de Saint-Pierre pouvaient subsister. Les images ne révèlent rien de tel. Et la seule partie qui nous semble intéressante, le chevet, ne remonte selon nous qu'au XIIesiècle (image 24).
Sainte-Soulle (Charente-Maritime)
Toponymie. Selon la page du site Internet Wikipedia relative à ce village : « Le nom provient de “sainte Soline”.»
Histoire et monuments. Selon la page du site Internet Wikipedia relative à ce village :
« Des fouilles archéologiques réalisées autour de l'église ont révélé un cimetière mérovingien.
L'église Saint Laurent : La construction de l'édifice s'échelonne essentiellement du XIesiècle au XVIesiècle au sein de l'ancienne province d'Aunis. [...]
L'édifice actuel est composé d'une nef dont la partie Ouest romane, qui date du XIIIesiècle, est séparée par un transept, en partie du XIesiècle, de sa partie Est gothique du XVIesiècle, laquelle est prolongée par un chœur rectangulaire. »
Notre point de vue : Les rares photographies de l'église Saint-Laurent ne permettent pas de confirmer ou d'infirmer la datation du XIe siècle de sa partie la plus ancienne (image 27).
Talmont-Saint-Hilaire
(Vendée)
Toponymie :
Nous n'avons pas obtenu d'explication toponymique dans la
page du site Internet Wikipedia relative à ce village, mais
nous donnons l'étymologie d'un autre Talmont, sur-Gironde,
en Charente-Maritime, sur les bords de la Gironde :
« Selon
les linguistes et les toponymistes, il peut s'agir d'un
composé à partir de l'élément Tal-, bien identifié dans
les langues celtiques, tal signifiant “front” (cf.
breton tal “front”), dans un emploi imagé au sens de “pente”
et qui a donné le mot talutium, d'où talus, à
moins d'y voir un élément pré-celtique, identifié par
Albert Dauzat et Charles Rostaing au sens de “terre,
argile” (reconnu dans Tallard, Tauves, Taloire) ...
Il
a pu être effectivement associé au bas latin monte, basé
sur l'accusatif montem, du latin classique mons (avec
passage régulier de [t] à [d], lénition et désinence-us,
conséquence d'une latinisation médiévale), qui désigne
parfois une colline ou un simple monticule. Cependant, vu
la nature de la plupart des formes anciennes, il s'agit
plutôt de -mon, d'origine gauloise également et second
élément du composé talamon- “front, surface” (celtique
talamu(n)). Il a subi l'attraction graphique (voire
phonétique) des produits médiévaux en -mont. Même chose
pour Talmont (Vendée Talamun XI e siècle) et
Talamone, Toscane, qui correspond mot pour mot à une forme
ancienne du XII e siècle. Cette petite ville
d'Italie est construite sur une presqu'île présentant une
troublante ressemblance topographique avec Talmont. »
Histoire et monuments.
Selon la page du site Internet Wikipedia relative à ce
village :
« Au
XIesiècle, la terre de Talmont fut donnée par
Guillaume le Grand, duc d'Aquitaine de 995 à 1030, à
Guillaume le Chauve, l'un de ses plus fidèles sujets, qui
y construisit un donjon, lequel fut agrandi dans la
deuxième moitié du XIe siècle. Un quartier
médiéval, doté d'une abbaye, d'une motte castrale et
d'habitations, se développe peu à peu à l'ombre de la
forteresse.
Au XII e siècle, le mariage, en 1137, d'Aliénor
d'Aquitaine, duchesse d'Aquitaine, à Louis VII, roi de
France, fait passer Talmont sous l'autorité de ce dernier,
lequel fait incendier le château en 1138 pour punir la
trahison de Guillaume de Lezay, qui en avait la garde.
L'annulation de ce mariage (1152), et le remariage
d'Aliénor avec le futur roi Henri II d'Angleterre (1154)
font des terres d'Aquitaine un sujet de dispute avec la
couronne de France. La forteresse est renforcée par Raoul
III de Mauléon, alors seigneur de Talmont, vassal de
Richard Cœur de Lion, duc d'Aquitaine de 1169 à 1196, qui
craint les attaques de la France. » (image
28).
Velluire
(Vendée)
Toponymie :
Nous n'avons pas obtenu d'explication toponymique dans la
page du site Internet Wikipedia relative à ce village.
Histoire et monuments.
Extrait de la page du site Wikipedia relative à ce village :
« Situé
en bordure de l'ancien golfe des Pictons, le site est
occupé dès les temps préhistoriques : l'atteste la
découverte d'outils et d'armes de silex, tels que des
coups-de-poing, des haches et des pointes de flèches. À
l'époque celtique, Velluire est déjà un petit centre de
population : un torque gaulois en or massif est découvert
à Massigny en 1851. À l'époque gallo-romaine, une voie
longeant le golfe passe par Velluire. Dès le Vesiècle,
une petite forteresse est bâtie au débouché de la Vendée,
permettant le développement d'une petite bourgade. La
Vendée étant navigable, un trafic important permet
l'enrichissement du seigneur local. Dans la lignée des
seigneurs du lieu, les Voluire, le plus célèbre est Pierre
de Voluire, qui favorise les premiers asséchements de ses
marais en 1217. De tout temps, les activités sont
pastorales. Cependant, les carrières de Massigny, qui ont
fermé avant la Seconde Guerre mondiale, sont réputées dès
le XI e siècle.
L'église Saint-Jean,
mentionnée dès 1197 parmi les possessions de l'abbaye de
Maillezais, est dévastée pendant les guerres de Religion
en 1568. Cependant, de l'architecture romane du XII e
subsistent quelques éléments intérieurs intéressants et,
extérieurement, l'abside. Cette dernière est remarquable
avec sa division en trois parties par des faisceaux de
trois colonnes accolées et sa frise qui court à
mi-hauteur. Des trois fenêtres qui l'éclairaient, celle du
centre a été agrandie au XV e siècle, puis
réduite au XX e. Celle de droite a été murée.
Deux voussures sont supportées par des colonnettes aux
chapiteaux historiques, une tête d'homme et une tête de
femme.
Les
quatre piliers qui soutiennent le clocher datent du XIIesiècle.
De style roman, ils sont surmontés de chapiteaux aux
sculptures de qualité. Côté chœur, l'un représente Samson
et le lion, et l'autre une atlante qui semble supporter
tout le poids d'une arcature. Côté nef, les deux
chapiteaux sont décorés, l'un de palmettes, l'autre de
dragons ailés à bec d'aigle. »
Notre point de vue
: L'image 29 du
chevet de l'église Saint-Jean-Baptiste fait apparaître une
fenêtre romane, encadrée de deux colonnettes, actuellement
murée. Cette fenêtre daterait du XIIesiècle. Nous
n'avons pas d'image de l'intérieur, mais grâce à la
description minutieuse des chapiteaux de croisée du
transept, nous confirmons la datation du XIIesiècle
qui leur est attribuée.
Villedoux
(Charente-Maritime)
Toponymie :
Nous n'avons pas obtenu d'explication toponymique dans la
page du site Internet Wikipedia relative à ce village.
Histoire et monuments.
Extrait de la page du site Internet Wikipedia relative à ce
village : «
Église Saint-Martin.
L'édifice originel date probablement du XII e
siècle. En 1219, l'église est cédée au prieuré Saint-Jean
Dehors par l'évêque de Saintes. Très détériorée par les
guerres de Religion, elle est remise en état au cours du
XVII e siècle. À la fin du XVIII e
siècle, jugée trop petite et menaçant de tomber en ruine,
elle est reconstruite. »
Vix
(Vendée)
Toponymie :
Nous n'avons pas obtenu d'explication toponymique dans la
page du site Internet Wikipedia relative à ce village.
Notre point de vue
: Cependant «Vix» serait issu du latin «vicus» = «village».
Histoire et monuments.
Extrait de la page du site Wikipedia relative à ce village :
« Antiquité :
Par photographie archéologique aérienne, Maurice Marsada a
repéré une enceinte néolithique à double fossé à entrées
multiples au lieu-dit la Maison de la Chaume. Elle enserre
une surface d'un hectare et demi et prend appui sur un
abrupt dominant la mer (actuellement le Marais Poitevin).
La largeur du fossé est estimée à 10 mètres.
Deux sites gallo-romains ont été repérés aux lieux-dits le
Booth et aux Maisons du bas des Vignes.
Ancienne église
Notre-Dame-de-l’Assomption : L’église
Notre-Dame-de-l’Assomption faisait partie des biens donnés
en 1047 par Agnès de Bourgogne, veuve du comte de Poitou,
à l’abbaye Notre-Dame-hors-les-Murs de Saintes
(Charente-Maritime), fondée par la même occasion. Elle
était alors déjà dédiée à Notre Dame. L’abside romane du
XIIesiècle, encore en élévation, reste l’unique
témoin de cette époque. Les descriptions de cette ancienne
église sont lacunaires. Les archives parlent d’une nef et
de bas-côtés qui auraient été reconstruits vers 1710.
[...]
Nouvelle
église Notre-Dame-de-l’Assomption
: Une tempête donna le coup de grâce à l’église en 1972.
Fermée au public, on décida de la reconstruire. L’ancien
clocher fut descendu le 9 janvier 1974. On prit le parti
d’une église résolument moderne, conçue par les
architectes Durand et Ménard : toit incliné, autel et
bancs en bois clair, grande verrière donnant sur les
restes de l’ancienne église, clocher dépouillé laissant
paraître les cloches. La nouvelle église fut ouverte au
culte le 27 octobre 1974. »
Remarque :
Hormis quelques vues aériennes peu exploitables, nous
n'avons pas d'image de Vix.
Vouillé-les-Marais
(Vendée)
Toponymie :
Nous n'avons pas obtenu d'explication toponymique dans la
page du site Internet Wikipedia relative à ce village.
Notre point de vue
: Cependant une explication toponymique nous est donnée par
un autre village portant le bom de Vouillé, situé dans la
Vienne : «
Le nom de la commune proviendrait de deux sources : soit
du gaulois vo-cladum qui signifie “les deux fossés”, soit
du gentilice gallo-romain Vitellius, de l'empereur romain
du même nom. ». Autre interprétation
toponymique : «
L’étymologie de Vouillé proviendrait du Celte : Vas (gué)
et d’Ialos (clairière) ». Aucune des trois
interprétations ne nous satisfait.
Histoire et monuments
: Nous n'avons pas obtenu de renseignement sur
l'église Saint-Maxent à partir d'Internet.
Notre point de vue
: L'image 30 fait
apparaître une nef à 3 vaisseaux. Les piliers porteurs du
vaisseau central sont des colonnes monolithes. Nous pensons
que cette construction date du XVIIIesiècle, mais
il est possible qu'elle reproduise une église plus ancienne.
Vouvant (Vendée)
Toponymie. Selon la page du site Internet Wikipedia relative à ce village : « Le nom du village est attesté sous différentes formes au fil des siècles : Vulventus, Vulvencio, Volventum castrum, Vulvent et Volventus au XI e siècle ...
L'étymologie de ce toponyme reste incertaine. Plusieurs explications paraissent possibles :
1.Vouvant (Vulventus, du latin Volvere signifiant “onduler” ou “coulant”) étant situé à la confluence de deux cours d'eau, la Mère et le Vend10, son origine étymologique pourrait tout simplement provenir du fait que le lieu soit entouré d'eau sur trois côtés. En effet, cette étymologie apparaît dans l'acte de donation portant création de la ville daté des premières années du XIesiècle (entre 1016 et mars 1019) : “[...] loco qui propter influentem aquam Vulventus dicitur fecique [...]”, ce qui signifie “[...] un lieu qu'on appelle Vouvant à cause de l'eau qui s'y insinue [...]”
2. Malgré sa large adoption par la documentation historique du fait de sa grande intuitivité, la première étymologie ci-dessus est probablement fausse. En effet, les philologues de l'époque moderne s'accordent à penser que le toponyme du village serait plutôt issu de la racine indo-européenne wulf (signifiant “loup”) accompagnée du suffixe -ingus. Cette étymologie ferait alors de Vouvant un repaire de loups.
3. Selon Ernest Nègre, l'étymologie est peut-être à rapprocher du nom germanique d'une personne Wolvingus.
4. L'étymologie fait peut-être référence au nom latin d'une personne, Volventius, d'après Dauzat et Rostaing.
5. Xavier Delamarre identifie un radical celtique -venta, -venton, présent dans plusieurs noms de localités en France et en Europe, et désignant un lieu d'abattage (abattoir ou aire de sacrifice). Avec le préfixe volo-, signifiant “en bas, inférieur”, il propose un composé Volo-vento signifiant “l'abattoir d'en bas” ou “l'aire de sacrifice inférieure”. »
Notre point de vue : L'acte de donation de 1016-1019 fait apparaître que l'interprétation étymologique d'un mot ne date pas d'hier. Isidore de Séville qui vivait au
VIIesiècle aurait été le premier à faire des recherches en étymologie. Et il aurait fait beaucoup d'erreurs. Il est donc possible que la première interprétation soit aussi erronée. Les interprétations nous semblent cependant moins convaincantes.
Histoire et monuments : L'église Notre-Dame a fait l'objet d'une page de notre site.