L'église Sainte-Eulalie de Champniers
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L'église
Nous n'avons pas visité ce monument. La plupart des images
de cette page sont extraites de galeries d'Internet.
La page su site Internet Wikipédia consacrée à cette église
nous apprend ceci :
« Histoire
Au XIIe siècle, l’église paroissiale
Sainte-Eulalie est construite sur les fondations d’une
église plus ancienne.
Composée d’une nef unique, d’un transept et d’une abside
en hémicycle sans travée de chœur, elle subit plusieurs
modifications jusqu’en 1863 où une importante restauration
modifie la façade.
Des restaurations importantes ont eu lieu aux XVIIIe
et XIXe siècles. C'est au cours de ce dernier
siècle que fut construite la façade et que furent
reconstruites les deux travées ouest de la nef.
L'édifice est classé au titre des monuments historiques en
1913. »
Le texte de Wikipédia ne nous apprend
pas grand-chose sur cette église si ce n'est qu'elle est
construite à l'emplacement d'un édifice plus ancien. Il
arrive souvent qu'un édifice dit «
construit à l'emplacement d'un édifice plus ancien
» conserve des restes de cet édifice plus ancien. Mais il
semble bien que ce ne soit pas le cas ici. L'ensemble de
l'édifice semble dater du XIIe siècle. En tout
état de cause, nous ne devrions pas en parler puisque notre
étude porte sue les édifices antérieurs à l'an 1000, voire
au plus l'an 1100. Cependant, pour les besoins de notre
recherche, il nous est parfois nécessaire de dépasser ces
dates. C'est le cas en particulier en ce qui concerne
l'iconographie préromane et romane. Certains thèmes de
l'iconographie antique ou préromane peuvent se retrouver
dans l'iconographie romane. Confrontés à la difficulté de
les interpréter, nous nous efforçons d'effectuer des
comparaisons.
L'image
7 est celle d'un ensemble de trois chapiteaux de
la croisée du transept. On repère, de gauche à droite, un
chapiteau à feuillages entrelacés, un chapiteau d'un
guerrier chevauchant un cheval au galop (image
8), un autre chapiteau de cavalier (image
9). Devant ce dernier, on peut voir un dragon
croquant un animal à tête monstrueuse. Derrière le cavalier,
un lion dressé sur ses pattes.
On retrouve un ensemble de trois chapiteaux sur l'image
10. À
gauche, un homme aux bras levés et aux poing serrés est
assis derrière un hybride à tête humaine et long cou. Au
centre, un autre hybride à corps de lion avec des ailes, une
queue feuillue (image 11).
La surprise vient du chapiteau de droite (image
12). La scène apparaît incongrue en comparaison
avec toute les « diableries » que l'on peut voir à coté. En
effet, on a là une représentation de l'Agnus Dei portant une
croix pattée hampée.
Les scènes suivantes représentent un dragon (image
13), deux animaux adossés (image
14), deux animaux affrontés (image
15), deux animaux entrelacés (image
16). Alors que les animaux vus précédemment ont des
formes monstrueuses, l'oiseau de l'image
17 est quant à lui plus réaliste.
Nous terminons par la sculpture de l'image
18. Il s'agit d'un tympan. Nous pensons que c'est
plus exactement un linteau-tympan, une pierre placée sur des
corbeaux au-dessus d'une porte faisant à la fois office de
linteau et de tympan. Elle pourrait être préromane. C'est le
thème très classique du tétramorphe : le Christ, au centre
d'une mandorle, est entouré des symboles des évangélistes.
Mais il y a dans cette représentation quelque chose que l'on
ne retrouve pas ailleurs : les symboles du Soleil et de la
Lune.
Datation
envisagée pour l'église Sainte-Eulalie de
Champniers : an 1150 avec un écart de 50 ans.