L'abbatiale Sainte-Marie de Gommern
Nous n'avons pas visité cette abbatiale.
Notre étude de cet édifice s'est inspirée de pages
d'Internet (ex : Wikipédia) et de l'analyse de galeries
d'images issues d'Internet. Nous avons en particulier
abondamment consulté le site Internet http
: //romanische-schaetze.blogspot.com/ qui a recueilli
les images de plusieurs centaines de monuments. Notre site
traitant seulement du premier millénaire, nous n'avons
conservé que les monuments susceptibles d'appartenir à cette
période, mais ce site, dont le nom se traduit en français
par « Trésors
romans », est beaucoup plus riche en monuments et
nous en conseillons la lecture.
La page du site Internet Wikipédia consacrée à cette église
nous apprend ceci :
«
Historique
Après la défaite des Slaves, Leitzkau devint une base de
la mission chrétienne. Tout d’abord, en 1114, l'évêque du
diocèse de Brandebourg, Hatbert, fit remplacer une
chapelle en bois qui existait depuis 1107 par l’église en
pierre de Saint-Pierre – seuls les bas-côtés étaient en
bois – et nomma Leitzkau comme siège provisoire du diocèse
et donc temporairement comme cathédrale à la place du
monastère-cathédrale de Brandebourg, qui avait été détruit
et occupé par les Slaves en 983. L’église du village de
Saint-Petri d’aujourd’hui est probablement la plus
ancienne, bien que sous une forme très modifiée, encore
existante à l’est de l'Elbe.
En
1133, le monastère Notre-Dame de Magdebourg fonda un
monastère de Prémontrés dans l’église dédiée à l’apôtre
Pierre, monastère qui fut chargé de faire du prosélytisme
dans les régions orientales de l’Elbe. Trois ans plus
tard, l'évêque de Brandebourg, Wigger, nouvellement élu,
s’installa à Leitzkau, qui obtint ainsi temporairement le
statut de fondateur de cathédrale. Après que l’église
Saint-Pierre ne réponde plus aux exigences malgré un
agrandissement en 1140, l’évêque Wigger ordonna la
construction d’une nouvelle église collégiale en 1147. Il
s’agissait également d’une basilique à trois nefs,
l’église “Sancta Maria in Monte”. Elle fut inaugurée le 9
septembre 1155 en présence de l'archevêque Wichmann de
Magdebourg et d’Albrecht l'Ours. Aujourd’hui, elle n’est
conservée qu’en tant que ruine restaurée. Cependant, la
toiture a été refaite, la nef et le transept ont été
rouverts l’un à l’autre, et le bas-côté Sud a été
reconstruit. L'aile Ouest est toujours là, mais l’une des
tours a été réduite à une souche.
Cependant, à peine dix ans plus tard, Leitzkau a perdu sa
position de premier plan après la restauration du
monastère-cathédrale détruit dans le Brandebourg.
Cependant, le monastère a conservé son mot à dire dans
l’élection des évêques de Brandebourg jusqu’à la fin du
XIIIe siècle, ce qui a conduit à des conflits
ultérieurs. »
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Image 1
L'abbatiale Sainte-Marie de Gommern :
vue par satellite.
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Image 2
Vue aérienne de l'abbaye en direction de l'Est.
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Image 3
Vue de l'abbaye Sainte-Marie de Gommern
en direction de l'Est : à droite, les restes
de l'ouvrage Ouest de l'abbatiale.
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Image 4
L'abbatiale Sainte-Marie de Gommern
vue en direction de l'Est.
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Image 5
L'abbatiale Sainte-Marie de Gommern
vue en direction du Sud-Ouest.
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Image 6
L'abbatiale Sainte-Marie de Gommern vue en direction de l'Est ; vue prise à l'emplacement du collatéral Nord.
Commentaires
sur ce texte de Wikipédia
Nous avons quelques difficultés à le comprendre. Tout
d'abord le passage « ..., en
1114, l'évêque du diocèse de Brandebourg, Hatbert, fit
remplacer une chapelle en bois qui existait depuis 1107
par l’église en pierre de Saint-Pierre – seuls les
bas-côtés étaient en bois – ... » nous dit à la
fois que l'église était en bois mais en ajoutant peu après
que
« –
seuls les bas-côtés étaient en bois – ... » . Il y
a là tout de même une grosse différence. Et de plus, il nous
est difficile d'imaginer l'architecture d'une église en
pierre dont les bas-côtés sont en bois.
Une autre succession d'informations pose problème : « Tout
d’abord, en 1114, l'évêque du diocèse de Brandebourg,
Hatbert, fit remplacer une chapelle en bois qui existait
depuis 1107 par l’église en pierre de Saint-Pierre
... », puis , « Après
que l’église Saint-Pierre ne réponde plus aux exigences
malgré un agrandissement en 1140, l’évêque Wigger ordonna
la construction d’une nouvelle église collégiale en 1147.
». Résumons cela : il y avait une chapelle en bois qui ne
convenait pas ; l'évêque Wiger la remplace. Vingt six ans
pkus tard, cette chapelle est trop petite ; on l'agrandit, 7
ans après, on construit une nouvelle église. Il y a là une
boulimie de constructions ... et de destructions. Et ce,
dans un temps très court. Ces évêques font ce qu'un simple
particulier ne ferait pas. Nous pensons qu'il y a là des
explications à fournir ou des preuves à apporter.
Par ailleurs, outre ces informations sujettes à caution, le
texte semble dater cette église de la première moitié du XIIe
siècle. Or nous estimons que cette église témoigne d'un
archaïsme : au XIIe siècle, on était capable de
faire beaucoup mieux.
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Image 7
L'abbatiale Sainte-Marie de Gommern
vue en direction du Sud, à travers les colonnades.
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Image 8
Intérieur de la nef vu en direction de l'Est.
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Image 9
Intérieur de la nef vu en direction de l’Ouest.
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Image 10
La colonnade vue en direction du Nord.
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Image 11
Le collatéral Sud.
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Image 12
Imposte de la nef.
Datation
Les éléments caractéristiques de cette église sont les
suivants :
À l'origine, la nef était à trois vaisseaux charpentés.
Depuis, le collatéral Nord a disparu et il n'y a plus que
deux vaisseaux. Le vaisseau central était porté par un
système mixte de piliers (alternance de piliers
rectangulaires de type R0000
et de colonnes cylindriques). Les arcs reliant les piliers
sont en plein cintre et à un seul rouleau. Ils reposent sur
les piliers par l'intermédiaire d'impostes. À remarquer
qu'il y a des impostes même sur les colonnes cylindriques
alors que dans la plupart des cas, il y a deux pierres, un
chapiteau et un tailloir. Ces caractéristiques permettent
d'assurer à cette église une grande ancienneté. Le transept
et une partie de l'ouvrage Ouest ont semble-t-il été
conservés. Ils seraient postérieurs à la nef, peut-être du
XIIe siècle.
Datation envisagée
pour l'abbatiale Sainte-Marie de Gommern : an 900 avec un
écart de 150 ans.