L'église Saint-Blaise de Balve 

• Allemagne - Autriche - Suisse    • Article précédent    • Article suivant   


Nous n'avons pas visité cette église. Notre étude de cet édifice s'est inspirée de pages d'Internet (ex : Wikipédia) et de l'analyse de galeries d'images issues d'Internet. Nous avons en particulier abondamment consulté le site Internet http : //romanische-schaetze.blogspot.com/ qui a recueilli les images de plusieurs centaines de monuments. Notre site traitant seulement du premier millénaire, nous n'avons conservé que les monuments susceptibles d'appartenir à cette période, mais ce site, dont le nom se traduit en français par « Trésors romans », est beaucoup plus riche en monuments et nous en conseillons la lecture. Certaines images ci-dessous sont extraites de ce site Internet. De plus, nous avons pu identifier un nombre important de monuments grâce au livre Westphalie Romane de la Collecton Zodiaque, écrit par Uwe Lobbedey.

La page du site Internet Wikipédia consacrée à cette église nous apprend ceci :

« Le premier ecclésiastique mentionné dans un document était Elbertus (également Albertus) de Balleve (1202). Selon Johannes Ruhrmann, l’année de la christianisation de la haute vallée de la Hönne ne peut pas être déterminée avec précision. On pense que c’est la seconde moitié du IXe siècle. Cependant, le manque d’informations historiques pourrait être considéré comme une preuve indirecte de la vieillesse de la paroisse. La paroisse est mentionnée pour la première fois en 1196 : “deux maisons à Brockhausen dans la paroisse de Balve” (confirmation par le pape Célestin III au monastère de Scheda). La construction de l’église-halle romane à trois nefs est datée par J. Ruhrmann, dans ses parties les plus anciennes, au XIIe siècle.

L’église paroissiale se compose de deux parties, une église romane du Xe / XIIe siècle et la grande extension néo-romane de 1910.


Église romane. La nef à trois vaisseaux a été construite par le propriétaire d’une cour supérieure à Balve. Le comte Henri Ierd'Arnsberg ou le comte Ruprecht II de Nassau sont ici mis en cause. L’église a ensuite été agrandie encore et encore à partir du XIIe siècle et contient des caractéristiques spéciales qui ne sont pas évidentes à première vue.

Abside. L'abside est caractérisée par une fresque artistique du XIII
e siècle et aurait été créée vers l'an 1000.

Nouveau bâtiment néo-roman. L’extension néo-romane de 1910 a été conçue sous l’égide du pasteur Albert Schneider par le professeur Joseph Buckreimer, maître d’œuvre de la cathédrale d’Aix-la-Chapelle et exécutée sous sa direction (la construction a commencé en 1908). Le nouveau bâtiment a été consacré par le doyen Franz Amecke le 30 juin 1912. L’idée de l’octogone carolingien a également été réalisée par Buchkremer dans l’église de Bodefeld, construite à peu près à la même époque.

La grande salle en forme de dôme avec l'octogone caractérise le nouveau bâtiment (l'extension). Le bâtiment du dôme a été conçu selon des modèles tels que le Dôme du Rocher à Jérusalem, sous la forme d’un octogone scalène avec un hexagone irrégulier comme passerelle latérale. Aux huit coins, il y a de forts piliers ronds.
»


Il n'est pas facile d'accepter ses erreurs, mais concernant l'écriture de ce site, c'est nécessaire de le faire quand l'éventualité se présente. Au moment du démarrage de notre site, nous avons voulu effectuer de nous-mêmes l'évaluation des monuments. En conséquence, nous avons d'emblée refusé d'être influencés par les écrits de nos prédécesseurs. Dans un premier temps, nous ne les avons même pas cités. Puis, réalisant que ces écrits pouvaient avoir dans certains cas un intérêt, nous les reproduisons : la plupart du temps, comme ici, au tout début de notre propre texte. Cependant, gardant toujours à l'esprit la démarche initiale, nous prenons soin d'effectuer une étude préalable de chaque monument, soit après l'avoir visité, soit à partir d'images vues dans un livre ou sur Internet. Ce n'est qu'après cette première analyse que nous consultons les écrits de nos prédécesseurs. Nous pouvons alors être confrontés à nos propres erreurs. Dans ces cas-là, le réflexe naturel est de cacher son erreur. Nous avons choisi le contraire : en parler. Croyez, ami lecteur, qu'il ne s'agit pas là d'une modestie, vraie ou fausse. Car dénoncer une de nos erreurs lorsqu'elle existe, c'est mettre l'accent pour toutes les fois où elle n'existe pas (ou du moins, nous en sommes convaincus).

Mais quelle est donc l'erreur grossière que nous avons commise ?

En analysant les images recueillies sur Internet, nous avons immédiatement identifié une architecture à plan centré octogonale tout à fait semblable à celle d'édifices à plan centré datables du premier millénaire rencontrés auparavant. Bien que l'intérieur de cet édifice (image 6) soit fort différent de ce que nous avions rencontré auparavant, nous avons envisagé qu'une partie des murs extérieurs était préromane et que l'intérieur avait été refait à l'époque gothique. Il s'agissait là d'une hypothèse envisagée pour un petit nombre d'édifices étudiés précédemment. Le texte ci-dessus nous révèle notre erreur. L'édifice que nous avions cru préroman avait été construit au début du XXe siècle.

Il reste cependant d'autres parties qui pourraient être plus anciennes. Si l'abside de l'image 8 apparaît aussi néo-romane, certains éléments de l'image 12 évoquent une datation un peu antérieure.

L'abside (image 9) aux fresques du XIIIe siècle (image 10) est la seule partie que nous pouvons identifier comme romane. En ce qui concerne la nef restaurée avec des couleurs vives (image 11), nous sommes plus circonspects. Le vaisseau central surbaissé n'est pas selon nous typiquement roman.


Datation envisagée pour la nef orientée de l'église Saint-Blaise de Balve : an 1100 avec un écart de 100 ans.