Y a-t-il eu une invasion d’Aliens en l’an 1000 ? 

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Y a-t-il eu une invasion d’Aliens en l’an 1000 ? … et si oui, les conclusions à en tirer.


Faisons d’abord un petit résumé de nos connaissances et de ce que nous avons constaté dans les pages précédentes.

Ainsi on nous a appris dans le passé que le monde antique avait été détruit « sous le coup de boutoir des invasions barbares ». Et qu’il ne se serait relevé que bien plus tard à partir d’une date située aux alentours de l’an 1000. En conséquence il ne resterait rien des périodes précédentes, les barbares ayant tout détruit.

Cette hypothèse (plutôt présentée comme une certitude) serait confirmée par les spécialistes de l’architecture romane. Ceux-ci attribuent les monuments soumis à leur étude, majoritairement, voire même exclusivement, aux XIe ou XIIe siècles.

Nous avons eu l’occasion dans la page précédente intitulée « La « Vérité » extraite des écrits de spécialistes de notre siècle » d’émettre des doutes sur ces écrits de spécialistes.

Soyons cependant beaux joueurs et acceptons les données de la thèse : « Le monde antique a été détruit sous le coup de boutoir des invasions barbares et il ne s’est relevé qu'aux alentours de l’an 1000 »

Quelles sont donc les invasions barbares qui auraient détruit le monde ancien jusqu’à l’an 1000?

  • S’agit-il des Goths ? des Vandales ? des Huns ? des Francs ? Certainement pas ! Ces gens-là ont vécu du IVe au VIe siècle.
    Les Lombards au VIIe siècle ? Ils sont restés cantonnés à l’Italie.
    Les Arabes au VIIIe siècle ? Ils étaient en Espagne ou en Bas-Languedoc mais seulement durant quelques décennies.
    Les Normands au IXe siècle ? Eux sont allés principalement dans les pays anglo-saxons et n’ont pas fortement pénétré dans le continent européen.
    Il reste encore les Hongrois vers le IXe siècle, mais il semble qu’eux aussi n’ont fait que de brèves incursions, très localisées en Europe. Ceci fait que , à partir du VIe siècle, des villes comme Tours, Clermont, Lyon n’ont assisté au passage d’aucun envahisseur connu. Qu’il soit Lombard, Arabe, Normand, ou Hongrois !
Et avant le VIe siècle ? Avant le VIe siècle nous savons grâce aux écrits de Grégoire de Tours que des villes existaient à cette époque et que, non seulement il n’y a pas eu destruction de villes, mais construction de villes nouvelles ou de villages.

Et pourtant nous apprenons que vers l’an 1000 tout était détruit.

D’où notre question :

« Y a-t-il eu vers l’an 1000, invasion et destruction de l’Europe par une autre peuplade inconnue jusqu’à présent ? ».

Cette question nous la reformulons en tenant compte de l’origine d’un mot connu de chacun d’entre nous. Ce mot a été créé à partir de la racine latine « alius » qui signifie « autre » : c’est le mot « Alien ».

« Y a-t-il eu vers l’an 1000, invasion et destruction de l’Europe par des Aliens ?» (C’est-à-dire par des populations autres que celles déjà citées).

La réponse en surprendra plus d’un:

« OUI !!! Il y a eu vers l’an 1000, Invasion et Destruction de l’Europe par des Aliens ».

Mais qui sont donc ces Aliens ? De quelle planète sortent-ils ?

  • Eh bien, ces ALIENS ce sont les HISTORIENS. Et leur Planète s’appelle HISTOIRE. Une drôle de planète qui a ceci de particulier qu’elle se déforme selon le désir de ses habitants. Lesquels habitants obéissent à des directeurs appelés RAISON d’ETAT. Si M. Raison d’Etat veut que la France ait la forme hexagonale que l’on connaît , alors les Historiens vont déformer la planète Histoire de façon que la France ait eu de tout temps une forme hexagonale. Y compris du temps des Gaulois.

    Il fallait que tous les habitants de France aient la conscience d’appartenir à un grand pays centré autour de sa capitale, Paris. Donc Raison d’Etat est intervenu auprès des Historiens pour que la planète Histoire se déforme et crée un cristal appelé Ile de France qui en grandissant devait prendre une forme hexagonale appelée France. Et comme ce cristal a été créé vers l’an 1000 du temps d’un certain Hugues Capet, il fallait bien qu’avant cet instant magique il n’y ait qu’un chaos informe à l’emplacement de ce qui sera la France.

  • Image 2
    Carte du pèlerinage de Compostelle datée de 1648.


    Remarquer que la France privée de la Lorraine, la Franche-Comté, la Savoie, le Roussillon et d’autres principautés n’a pas la forme hexagonale qu’on lui connaît aujourd’hui. Le saviez-vous ?

     

  • Image 3
    Carte de la Gaule Romaine par Johannes Janssonius (1657).

    Il s'agit de la vraie représentation de la Gaule Romaine. Et non celle, apparue au XIXe siècle, dans laquelle la Gaule a été représentée sous la forme de la France actuelle. Ce que les Romains appelaient Gaule était la portion de territoire entre Seine et Loire encadrée en jaune sur la carte. Elle était aussi appelée Lyonnaise. Au sud de cette zone, la région bordant la Méditerranée était appelée Narbonnaise, parfois appelée Gaule narbonnaise. L'Aquitaine, au Sud de la Lyonnaise n'était probablement pas considérée comme Gauloise. De même que la Belgique au nord de la Seine et, plus au nord et à l'est, la Germanie. En admettant que toutes ces régions aient été considérées comme gauloises, on voit bien que cette carte ne correspond pas à la carte de la France actuelle.

  • Conclusions


    Comme vous l’avez sans doute deviné cette présentation est ironique. Elle est censée faire comprendre notre conviction : il n’y a pas eu d’invasion barbare. Ou du moins, pas plus que dans les siècles postérieurs au Xe siècle. Et il n’y a pas eu non plus de destruction des monuments antérieurs à l’an 1000.

    En conséquence, ces monuments existent encore. Certes nous ne pouvons pas les voir tels qu’ils étaient peu après leur construction, tant ils ont subi de modifications qui les ont déformés. Certes aussi, beaucoup d’entre eux ont été détruits par les guerres, les catastrophes naturelles, les querelles religieuses ou le simple goût du changement.

    Mais bon nombre doivent subsister.

    Si nous ne les voyons pas, c’est parce que nous ne voulons pas les voir. Parce que la date de l’an 1000 constitue pour chacun d’entre nous une barrière infranchissable. C’est là la vraie « Terreur de l’an 1000 ». C’est la grande angoisse pour un chercheur de passer sous cette barrière. D’oser dire à la face de tous : « Ce monument pourrait être antérieur à l’an 1000 ».

    Que va-t-on penser de moi si je dis cela ? A quel mal vais-je m’exposer? A qui devrai-je m’affronter ?

    Eh bien cette audace, cet acte insensé de passer sous la barrière de l’an 1000, j’ai osé l’accomplir . Et, croyez-moi, je ne m’en porte pas plus mal car, pour moi, beaucoup de questions ont trouvé une réponse.