L'église Santa Maria Addolorata de Vicopisano 

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Nous n'avons pas visité cette église, c'est pourquoi la plupart des images de cette page ont été collectées sur Internet.

La page du site Internet Wikipédia consacrée à cette église nous apprend ceci : (extraits)

« Histoire

Construite au XIIe siècle, sur les ruines d’une église précédente, déjà mentionnée en 934, elle présente un parement en pierre lisse de Verrucana, tant sur la façade que sur les côtés.

Le clocher date de 1775 et se situe à l’arrière, ainsi que le prolongement de la nef latérale gauche, visible comme un bloc à part entière, datant du même siècle.

Description


La façade est articulée verticalement par des pilastres en trois parties et horizontalement par une ossature élancée à deux registres. Le registre inférieur présente trois portails, le central surmonté d'une lunette, et six arcs en plein cintre aveugles reposant sur des consoles et comprenant six losanges et surmontés de trois oculi dans la partie centrale. Dans le registre supérieur, il y a une fenêtre à meneaux, tandis que la pente est décorée d'arcs suspendus (arcatures lombardes) soutenus par des corbeaux figurés, un motif qui se répète également latéralement sur les deux côtés, tant au niveau de la nef centrale que des bas-côtés.

Un bas-relief placé à gauche de la façade représente la Décollation de saint Jean-Baptiste et est une dalle datant des VIIIe-Xe siècles et probablement récupérée de l’église précédente.

À l’intérieur, les espaces sont divisés par trois nefs recouvertes de fermes en bois (ces dernières restaurées en 1912). La nef centrale, plus haute, est bordée de chaque côté par huit arcs en plein cintre soutenus par six colonnes, à chapiteaux médiévaux ou romains, et par un pilier à base carrée pour remplacer la cinquième colonne. La nef est éclairée par le haut par quatre fines fenêtres de chaque côté, comme le sont chacune des deux nefs. »


Commentaires divers

Comme pour les fois précédentes, on nous dit que l'église est datée du XIIe siècle sur une église antérieure qui aurait entièrement disparu. Certes, l'examen des murs extérieurs (images 2 et 3) pourrait en partie confirmer cette analyse. La façade Ouest (image 2), semblable à d'autres d'Italie, pourrait dater de la seconde moitié du XIIe siècle. Quant aux arcatures lombardes situées au sommet des murs gouttereaux de la façade Nord (image 3), elles sont aussi de tradition romane (XIe-XIIe siècle). Mais on sait que de nombreuses façades Ouest qui étaient à l'origine peu décorées ont été refaites ultérieurement. Quant aux sommets des murs gouttereaux, ce sont eux qui subissent le plus de transformations à la suite de dégâts dus aux intempéries ou aux changements de toitures. Nous rappelons que nos hypothèses de datation reposent, non sur les parties construites, mais sur l'élaboration du premier plan de construction identifiable sur les parties existantes.

Cette église présente toutes les caractéristiques d'une basilique issue des basiliques paléochrétiennes : nef à trois vaisseaux charpentés avec un vaisseau central surhaussé par rapport aux vaisseaux secondaires, des piliers cylindriques monolithes, des arcs en plein cintre portant le vaisseau central, une abside semi-circulaire unique. De plus, il n'y a pas de transept, autre signe d'ancienneté (image 4). La présence de deux piliers à section rectangulaire disposés face à face pourrait selon nous symboliser un partage de la nef en deux parties, comme la préfiguration de ce qu'allait devenir le transept. On remarque particulièrement sur l'image 5 les différences existant entre colonnes (lisses ? ou cannelées ?) et chapiteaux. Nous pensons qu'à l'origine, pour des questions de perfection, ces différences n'existaient pas. Ce qui conduit à envisager qu'il y a eu des remplacements de colonnes ou de chapiteaux (parfois à des dates relativement récentes).

L'autel principal (image 6) pourrait être roman : le comparer avec l'autel de Saint-Guilhem-le-Désert (Hérault/Occitanie/France).


Datation envisagée pour l'église Santa Maria Addolorata de Vicopisano : an 750 avec un écart de 150 ans.