La piève San Pietro de San Pietro in Bossolo
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Nous n'avons pas visité cette église. Les images de cette
page sont extraites de galeries d'Internet.
La page du site Internet Wikipédia consacrée à cette église
nous apprend ceci (extraits) :
« Histoire
Son nom dérive de in buxula,
qui était le nom par lequel le trésor impérial était
défini dans les armées romaines. L’endroit sur lequel se
trouve l’église était habité dès le Ve siècle,
comme en témoigne une inscription, trouvée ici au XIXe
siècle, et datant de 424.
L’église
est mentionnée pour la première fois dans un document daté
du 7 septembre 988 lorsque des terres situées sur son
territoire ont été vendues au marquis Hugues II de
Toscane. D’autres documents datant des Xe et XIe
siècles témoignent de l’étendue de sa plèbe ; à l’époque,
l’église était connue sous le nom de San Pietro in Pyxide.
Dans les environs de la paroisse, il y avait aussi un
château appartenant à l’évêque de Florence dès 1038. Les
noms de certains de ses curés sont connus, dont le curé
Giovanni au XIe siècle, qui se retira à la
Badia a Cuneo et le curé Gerardo qui, en 1127, obtint du
marquis de Toscane la renonciation au droit à
l'hospitalité.
Le
fief de San Pietro in Bossolo appartenait aux comtes
Alberti le 23 février 1208, à qui il fut repris par
l’évêque de Florence. Les habitants de San Pietro in
Bossolo s’engagent auprès de l’évêque à construire, en
1213, un château près de l’église de San Giovanni in
Bossolo (le baptistère de la paroisse). 25 églises
suffragants dépendaient de l’église paroissiale de San
Pietro in Bossolo, qui garantissait un revenu économique
remarquable, bien que discontinu. Grâce à ces revenus,
l’église paroissiale avait également un chapitre de
prêtres dont les premières informations remontent à 1340
lorsque le chapitre élit Manente dei Buondelmonti comme
curé de la paroisse. [...]
Description
L’église de San Pietro in Bossolo est une basilique à
trois nefs couvertes de toits et équipées d’absides
semi-circulaires. La construction de l’édifice remonte au
XIe siècle. [...]
L'intérieur
présente trois nefs de cinq travées couvertes par des
fermes en bois, divisées par des piliers quadrangulaires
qui soutiennent des arcs en retrait, et se termine par des
absides semi-circulaires. Les arcs avec des niches
révèlent le travail des mêmes artisans qui ont également
travaillé dans d'autres endroits de la Valdelsa,
précisément dans les églises paroissiales de San
Lazzaro in Lucardo, Sant'Appiano (dans la partie la
plus ancienne) et dans l'église paroissiale d'Impruneta.
Il
convient de noter que des fonts baptismaux monolithiques
quadrilobés (pour le baptême) par immersion sont situés à
gauche de l’entrée. [...]
Baptistère de San Giovanni
Lors de fouilles archéologiques menées en 1967 sur la
place devant l'église paroissiale, les vestiges de deux
bâtiments distincts ont été découverts : les fondations de
l'édifice le plus ancien sont apparues, édifice constitué
d'une salle quadrangulaire avec deux absides
semi-circulaires, comme dans la crypte de l'église
paroissiale de San Lazzaro in Lucardo ; les fondations du
bâtiment le plus moderne, superposé au précédent, sont
apparues. Il s’agissait d’un édifice polygonal,
probablement octogonal, avec une abside sur le côté ouest
et quatre supports au centre, une structure très similaire
au baptistère de Sant'Appiano. Ce bâtiment date du début
de l’ère chrétienne et de là proviennent les fonts
baptismaux de baptême à immersion maintenant situés à
l’intérieur de l’église. [...] »
Commentaires divers
On retrouve dans le texte ci-dessus certaines
correspondances avec ce que nous avons vu antérieurement :
ancienneté du lieu, piève isolée mais responsable d'une
grande paroisse, église à plan basilical caractéristique
d'une grande ancienneté. S'ajoute à cela l'existence d'un
marquisat de Toscane aux alentours de l'an mille. S'il y a
un marquisat, cela signifie que la Toscane était une « marche
» au sein de l'empire franc. Les marches
occupaient une place spéciale dans l'administration
impériale. Différentes des comtés, elles occupaient des
territoires principalement situés aux frontières de
l'empire. Autre remarque : il est question ici des restes
d'un édifice à plan centré qui pourrait être le baptistère
San Giovanni. Il est situé tout à côté de San Pietro.
L'ensemble pourrait être un groupe épiscopal.
Image 9 : Fonts
baptismaux. Le texte nous dit ceci : « Il
convient de noter que des fonts baptismaux monolithiques
quadrilobés (pour le baptême) par immersion sont situés à
gauche de l’entrée. ». Nous avons noté la présence
dans d'autres églises étudiées auparavant de fonts
baptismaux analogues à celui-ci. Nous pensons que ces fonts
baptismaux devaient être enterrés. D'où l'absence de toute
ornementation. Cette pierre est dite « quadrilobée
» . Les quatre lobes étant invisibles sur l'image, nous
pensons qu'ils sont situés à l'intérieur. Or il existe en
Tunisie des piscines baptismales enterrées polylobées à
l'intérieur. À l'occasion d'une prochaine étude sur la
Tunisie, nous aurons l’occasion de dater ces piscines
baptismales et d'en déduire une datation de celle-ci.
Datation
envisagée pour la piève San Pietro de San Pietro in
Bossolo : an 900 avec un écart de 100 ans.