La pieve Santa Maria de Viguzzolo
Selon la page du site Internet « Chiese
Romaniche e Gotiche del Piemonte », écrite
en italien et obtenue en français à l'aide d'un
programme de traduction automatique :
« Période prédominante : XIe
siècle.
Généralités :
déjà connue sous le nom de “Sancta Maria in ripa padi”,
l'église a été restaurée en 1938. Elle a un plan de
basilique à trois nefs terminées par des absides, avec un
toit en treillis.
Intérieur : dans
l’abside centrale, inchangée, traces d’un Christ
Pantocrator attribuable au XIe siècle. La nef
centrale a des murs soutenus par des piliers
quadrangulaires qui sont appuyés par des demi-colonnes de
briques, opposées, deux pour chaque pilier.
Crypte : à voûte
croisée soutenue par six colonnettes à chapiteaux cubiques
de l’art pré-lombard. »
Nous n'avons pas visité cette pieve.
Les images ci-dessous ont été recueillies sur Internet.
Comme il est indiqué ci-dessus, il s'agit d'une église à nef
à trois vaisseaux charpentés (images
1, 2 et 4). Le plan est typique : église à nef à
trois vaisseaux et trois absides en prolongement. Sauf qu'il
il n'y a pas trois absides mais deux. Il manque l'absidiole
Sud. Il y a une raison à cela : on a ajouté une pièce côté
Sud, ce qui a sans doute provoqué la suppression de
l'absidiole. L'absidiole recouvrait un autel. La pièce a été
ajoutée au Sud pour d'autres raisons que des célébrations,
peut-être pour servir de sacristie. En tout cas, les
célébrations ont été arrêtées dans cette absidiole qui
devenait inutile (image 3).
On constate que la façade et le chevet sont décorés
d'arcatures lombardes (images
1 et 3).
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Image 1
La pieve Santa Maria de Viguzzolo.
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Image 2
La pieve Santa Maria de Viguzzolo.
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Image 3
La pieve Santa Maria de Viguzzolo.
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Image 4
La pieve Santa Maria de Viguzzolo.
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Image 5
La pieve Santa Maria de Viguzzolo.
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Image 6
La pieve Santa Maria de Viguzzolo.
L'examen de l'intérieur de la nef (images 4, 5, 6) fait
apparaître les éléments caractéristiques suivants : les
piliers sont de type R1010
(piliers à plan rectangulaire avec une excroissance
semi-circulaire côtés Est et Ouest), les arcs reliant les
piliers sont à double rouleau, l'absence de transept.
L'association entre piliers de type R1010
avec arcs doubles a été fréquemment rencontrée et elle est
naturelle. Par contre, nous n'avions pas encore défini
quelle était la plus ancienne des deux inventions : le
double rouleau ou le transept ? Il semblerait que ce soit le
transept mais cela reste à confirmer par d'autres
observations.
Image 7 : On a là
une très belle fresque ornant l'ébrasement d'une fenêtre. Il
semblerait que le feuillage concerné soit un lierre (à
comparer avec une autre fresque de fenêtre visible dans la
page suivante).
Images 8 et 9 :
Comme nous l'avons vu à de multiples reprises, les cryptes
qui ne sont pas soumises à de fortes contraintes, tant
techniques qu'esthétiques, ont été souvent construites avec
des matériaux de remploi. Il semblerait que ce soit le cas
de celle-ci.
Image 10 : Les
chapiteaux de cette crypte ont un profil semblable
caractérisé par sa simplicité. On passe du plan carré
supérieur au plan circulaire inférieur par un arasement à
profil triangulaire.
Images 11 et 12 :
Deux pierres sculptées à décors de rouelles incrustées dans
un mur. Nous ignorons quels étaient leurs usages primitifs.
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Image 7
La pieve Santa Maria de Viguzzolo.
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Image 8
La pieve Santa Maria de Viguzzolo.
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Image 9
La pieve Santa Maria de Viguzzolo.
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Image 10
La pieve Santa Maria de Viguzzolo.
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Image 11
La pieve Santa Maria de Viguzzolo.
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Image 12
La pieve Santa Maria de Viguzzolo.
Datation
envisagée pour la pieve
Santa Maria de Viguzzolo : an 850 avec un écart de
100 ans.