L'église San Vittore d’Ascoli Piceno
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La page du site Internet Wikipedia (obtenue de l'italien par
un traducteur automatique) nous apprend ceci (extraits) : «
Les
premières informations sur cette construction peuvent être
trouvées dans un document de l'année 966, lorsque Mgr Adam
ajoute également cette église dans la section
métropolitaine d’Ascoli, avec les églises de San Venanzio,
Santa Maria Intervineas et San Pietro di Adamo. Cette
dernière église n’existe plus, mais a été érigée à la
demande de l'évêque du même nom au Xesiècle.
Elle est qualifiée de «Pieve
di San Vittore»
depuis le début du Moyen-Âge. Ce libellé précis apparaît
dans un diplôme d’Otton III qui se trouve maintenant aux
Archives du Chapitre d’Ascolano.
Le titre de «pieve» indique que c’était le lieu
d'administration du sacrement du baptême pour le district
urbain auquel la paroisse a été attribuée, devenant ainsi
un point de référence territorial.
L’aspect architectural actuel a été conféré par la
restauration qui a commencé au milieu du XIIe- XIIIe siècle, une
période au cours de laquelle une forte impulsion pour la
reconstruction s'est produite dans la ville, rendue
nécessaire après que les troupes de Frédéric II, en 1242,
aient causé de grands dommages au patrimoine urbain.
Ce processus de renouveau a été défini par le pape Clément
IV, en 1266, Esculum Novum, c’est-à-dire le Nouvel Ascoli.
D’autres interventions de conservation entre 1924 et 1932
restaurent la splendeur de 1695 dans la partie intérieure
de l’église. »
Nous n'avons modifié que de peu cette traduction
automatique, l'estimant parfaitement compréhensible malgré
certaines imperfections.
Nous n'avons pas visité cette église. Les images de cette
page sont extraites d’Internet.
Un point très positif du texte précédent concerne
l'explication du mot «pieve»
que nous ne connaissions pas. Existe-t-il l'équivalent de la
«pieve»
en ce qui concerne les églises de France ou d'autres pays
européens? Ce serait intéressant de le savoir.
On retrouve le discours rencontré un grand nombre de fois
pour les monuments de France et d'Italie, discours que nous
n'avons cessé de dénoncer, discours qui s'exprime à peu de
chose près ainsi : « Des documents signalent l'existence
d'une église avant l'an mille (ici c'est l'an 966). Mais ce
n'est pas l'église que l'on voit. Puisque l'église que l'on
voit est du XIIe siècle. Dans le cas présent, on a une
variante à la formule précédente : l'église que l'on voit
date de la deuxième moitié du XIIIe siècle. Mais cela
s'explique : en 1242 les troupes de Frédéric II ont envahi
la ville, lui causant des dommages. On en déduit qu'ils ont
aussi détruit l'église dans sa totalité. Ce qui explique sa
reconstruction après 1242. Permettez-moi, ami lecteur, de
douter de ce type de raisonnement.
Les images 2 et 3
de cette église font apparaître la forte ressemblance entre
les nefs de cette église et de Saint-Cyriaque d'Ancône.
Cette dernière a été datée par les archéologues italiens, du
début du XIsiècle (en fait nous la pensons
antérieure à cette date). Il nous semble impossible qu'il
puisse y avoir 2 siècles et demi d'écart entre ces deux
nefs. Ce d'autant que la seconde moitié du XIIIesiècle
correspond à la période gothique. La seule référence
gothique est l'arc brisé du transept, mais le dit transept
semble plus tardif que la nef.
Datation
envisagée pour l'église San Vittore d’Ascoli Piceno
: an 900 avec un écart de 100 ans.