L'abbaye Saint-Michel-de-Cuxa à Codalet
La page Internet du site Wikipedia consacrée à l'étude cette
abbaye nous apprend ceci : « Historique
À l'automne 878, une crue soudaine de la Têt, consécutive
à des pluies diluviennes, emporte dans ses eaux le
monastère (situé tout près du lit de la rivière, à
l'emplacement de sources thermales déjà connues dans
l'Antiquité). Les 35 moines survivants se réfugient à
Cuxa, où se trouve une église dédiée à saint Germain,
propriété du clerc Protase (Protasius) qui s'est, avec
quelques compagnons, agrégé à la communauté de Saint-André
en 854. Un document daté du 25 juin 879 règle la situation
juridique des moines de Saint-Germain : ils se constituent
en une communauté monastique et Protase en devient le
premier abbé.
Le nouveau monastère
continue de bénéficier de la protection et des libéralités
des comtes de Cerdagne-Conflent, issus de Guifred Ier
le Velu (Wifredus), comte de Barcelone en 870, qui
agrandissent considérablement son patrimoine foncier. Le
monastère obtient de la papauté et de la royauté des
privilèges répétés d'immunité, qui le font relever de la
seule autorité du pape ou du roi. Sunifred II comte de
Cerdagne confie le monastère de Cuxà peu avant 965 à
l'abbé Garin (Warinus) ; celui-ci y introduit une réforme
dans l'esprit de Cluny et rompt les derniers liens avec la
monarchie carolingienne. Garin est déjà à la tête de cinq
monastères du sud de la France et il entretient avec
l'extérieur des rapports étendus. … Il existe une petite
chapelle à Cuxa, mentionnée pour la première fois en 938,
faite de pierres et d'argile. Sunifred fait bâtir une
église en chaux, en pierre taillée et en bois, à partir de
956 ; il y est inhumé à sa mort en 967. Elle est consacrée
le 28 septembre 974, veille de la Saint-Michel, pour qui
la maison comtale a une dévotion particulière. Cette
église existe encore aujourd'hui, c'est l'une des plus
importantes de l'architecture préromane ...
... Renonçant au pouvoir
temporel, Oliba de Besalu, abbé et évêque, fils du comte
Oliba Cabreta, choisit la vie monastique ; élu abbé de
Ripoll et abbé de Cuxa en 1008 , ... il s'efforce de
consolider et d'agrandir le patrimoine déjà riche du
monastère. Moins voyageur que Garin, Oliba est surtout un
grand bâtisseur. Il va profondément transformer le
monastère en construisant au-devant de l'église les deux
chapelles superposées de la Crèche (Pessebre) et de la
Trinité, qui communiquent avec Saint-Michel par des
galeries. Il augmente aussi le sanctuaire de trois
absides, voûte les bas-côtés de la nef, construit les
clochers. C'est un homme de grand prestige, qui se rend au
moins deux fois à Rome. Il meurt à Cuxa, où il est inhumé,
le 30 octobre 1046. Au début du XII éme siècle,
on construit le cloître en lui donnant la forme d'une
colonnade de marbre, avec des chapiteaux sculptés. On
édifie aussi une tribune en marbre dans l'église. Ces
travaux sont en partie l'œuvre de Grégoire, abbé de
Saint-Michel de 1130 à 1143. »
Commentaires
sur cet historique de l'abbaye Saint-Michel-de-Cuxa donné
par la page de Wikipedia
Tout d'abord, il faut dire que nous n'avons reproduit qu'une
partie de cette page d'Internet. Il s'agit de la partie
concernant les réalisations effectuées avant l'an 1200. À
cela il faut ajouter que cette abbaye a manifestement fait
l'objet d'une étude très détaillée difficilement opposable.
Et ce, d'autant que nous ne comptons pas chercher des
arguments de contestation de ce qui est écrit, mais plutôt
des pistes de réflexion. Réexaminons les informations qui
nous sont données : nous retrouvons la forme d'écriture d'un
historique rencontrée en de nombreuses occasions. Une forme
d'écriture pour laquelle il est difficile de démêler « le
vrai du faux » ou, plus exactement, le texte authentique de
son interprétation actuelle. Les dates de 878, 879 ou 965
font partie très probablement du domaine du « vrai ».. Elles
correspondent très probablement à des textes d'époque. Cela
ne signifie pas pour autant que ces textes snt intégralement
vrais. Les épigraphistes ont pu détecter des faux dans des
documents d'époque. Ou des textes décrivant de fausses
situations. Mais plus encore que cela, les documents
d'archives ne reflètent pas toujours l'intégralité d'une
situation. Prenons l'exemple des actes de vente de
propriétés. Les cartulaires en conservent un grand nombre.
Mais certainement pas tous ceux qui ont été signés dans une
période donnée. Pourquoi certains actes ont été conservés
alors que d'autres, peut-être plus importants ont été perdus
? Est-ce seulement le fait du hasard. Ou bien n'a-t-on pas
conservé les seuls actes sujets à litiges ? Et dans ces
cas-là, les conflits n'auraient-ils pas été plus graves que
l'objet du litige, que l'acte, purement administratif, ne
relate pas ? En conséquence de ces diverses analyses, on ne
peut assurer une fiabilité à 100% des documents d'époque.
L'interprétation de ces documents par des historiens
modernes devrait être conçue comme moins fiable encore, car
certaines clés de compréhension ont été perdues. Ainsi, on a
longtemps pensé qu'une cérémonie de consécration était
assimilable à une cérémonie actuelle d'inauguration d'un
bâtiment et qu'elle correspondait à la date d’achèvement des
travaux. Une telle analyse est actuellement remise en
question, la cérémonie de consécration pouvant avoir été
planifiée pour des raisons fort différentes. Notons enfin
que les textes authentiques sources des informations ont pu
être traduits imparfaitement par des historiens du XIXesiècle.
Cette traduction a été reprise et parfois modifiée sans être
corrigée par des historiens plus récents. Quant aux textes
authentiques, ils ont pu être définitivement perdus.
Concernant le texte de Wikipedia et selon la formulation qui
nous est donnée, on a tendance à croire que l'abbaye de
Saint-Michel-de-Cuxa, telle qu'on la voit actuellement, a
été construite après l'année 878, voire même après l'an 965,
comme le laisse entendre un autre passage du texte de
Wikipedia rapporté ci-dessous. Or le texte authentique qui
serait daté de l'an 878 a le principal mérite d'être le plus
ancien texte connu faisant mention de cette abbaye. Mais
combien d'autres textes inconnus ont-ils été écrits avant
celui-ci ? Et surtout n'y avait-il pas un édifice avant
cette date ? Le texte lui-même le laisse entendre : «
(en 878) Les 35 moines survivants se réfugient à Cuxa, où
se trouve une église dédiée à saint Germain.
». Mais aussi la simple logique ; entre les réformes de
Constantin, vers l'an 350 et l'an 878, le christianisme
s'est imposé dans tout l'ex Empire Romain ; il serait
douteux qu'il ne reste rien de cette période de cinq
siècles.
Poursuivons notre lecture de la page
d'Internet :
L'église
abbatiale
Avec l'église abbatiale de Saint-Michel-de-Cuxa, on peut
suivre le passage entre l'architecture préromane et le
premier art roman méridional grâce à des textes de 956 à
975 et les agrandissements jusqu'au milieu du XIe
siècle.
L'église
préromane
Le plan de l'époque préromane avec des influences
carolingiennes et wisigothiques, et qui ne cherche pas à
ouvrir les espaces les uns sur les autres, comporte une
nef débordant à l'ouest de ses collatéraux qui
communiquent avec elle par des arcades outrepassées
percées dans un mur. Le vaisseau central est éclairé en
partie haute du côté sud par des fenêtres outrepassées et
au dessus du portail ouest par une grande fenêtre et une
petite ouverture au sommet du pignon. Un transept bas très
débordant dont les deux croisillons communiquent avec la
nef et les collatéraux par de grandes arcades outrepassées
sont voûtés en berceau. De la nef charpentée, on passe
dans une abside rectangulaire probablement sur l'ancien
sanctuaire, qui est aussi couverte en charpente puis
voûtée à l'époque gothique par une grande arcade
outrepassée et de chaque côté, des portes probablement
utilisées pour les processions ont un linteau surmonté
d'une haute arcade outrepassée. Sur chaque croisillon,
deux absidioles demi-circulaires sur une partie droite
sont voûtées et communiquent avec le transept par une
ouverture outrepassée.
Les murs de la nef sont
maçonnés en parties basses en grand appareil très
irrégulier, probablement de récupération, qui donne une
idée fondamentale de l'architecture romane alors que les
claveaux des ouvertures outrepassées en fer à cheval sont
montés en tas de charge.
Le
premier art roman méridional
Les constructions du
début du XIe siècle présentent les
caractéristiques du premier art roman méridional avec un
appareil de maçonnerie plus régulier avec des pierres
éclatées formant des assises, des structures voûtées plus
fréquentes que les charpentes, la disparition des arcades
outrepassées au profit du plein-cintre et des ouvertures à
double ébrasement.
L'église
L'abbé Oliba (1008-1046),
à une époque où de plus en plus de religieux sont prêtres
et ont besoin d'autels pour dire leurs messes, construit
entre le chœur et les absidioles deux chapelles
rectangulaires voûtées en berceaux sur arcs doubleaux puis
crée à l'est une circulation et trois nouvelles
absidioles. En 1040, pour la consécration d'un nouvel
autel, un baldaquin avec des colonnes de marbre et des
sculptures en bois est mis en place. »
On retrouve dans cette partie de texte
la logorrhée usuelle des historiens de l'art. Selon eux, en
effet, la classification est simple : l'art roman s'est
développé entre l'an 1000 et l'an 1200. La période entre
l'an 1000 et l'an 1100 c'est-à-dire le XIesiècle,
serait celle d'un premier art roman. La période suivante, le
XIIesiècle, serait celle d'un deuxie art
roman. Toujours selon les mêmes spécialistes, l'art préroman
aurait de peu précédé l'art roman sur une courte période
entre l'an 950 et l'an mille. Auparavant, il y aurait eu
l'art carolingien puis en remontant encore dans le temps,
l'art mérovingien et enfin l'art romain. Aves des arts
annexes comme l'art wisigothique, l'art viking, l'art
irlandais ou l'art mozarabe. Les historiens de l'art sont
parfaitement capables de parler de ces formes d'art (comme
dans le texte de Wikipedia : «
Le plan de l'époque préromane avec des influences
carolingiennes et wisigothiques. ») mais se
révèlent incapables de les décrire avec précision. Ainsi,
dans le texte précédent, il est question «
d'influences carolingiennes ». On est en droit de
demander : quelles sont ces influences carolingiennes ? Puis
: quels sot les traits caractéristiques de l'architecture
carolingienne ? Puis : pouvez-vous me donner le nom
d'édifices carolingiens ? Puis : je vous cite telle église
qui possède tous les traits caractéristiques d'un édifice
carolingien. Pourquoi est-elle datée du XIIesiècle
? En fait, dans la pratique, on n'arrive jamais au bout du
questionnaire ; l'historien de l'art avouant rapidement son
ignorance : « Oh moi ?
Vous savez je n'ai fait que recopier ce qu'un autre avait
écrit avant moi ».
Venons en aux plans de l'église supérieurs (images
13 et 21) ainsi qu'aux images de l'intérieur de
la nef (images de 14 à
20). Ces dernières images nous montrent une nef
d'architecture rudimentaire, archaïsante. Actuellement
voûtée, elle devait être anciennement charpentée. Les
piliers sont de type R0000.
Les arcs sont demi-circulaires outrepassés. Les piliers sont
dépourvus d'impostes ou de chapiteaux destinés à porter les
arcs. Cette apparence archaïque entre selon nous en
contradiction flagrante avec le texte de Wokipedia : « Avec l'église abbatiale de
Saint-Michel de Cuxa, on peut suivre le passage entre
l'architecture préromane et le premier art roman
méridional grâce à des textes de 956 à 975 et les
agrandissements jusqu'au milieu du XIe siècle.
» Selon ce texte, la nef de l'église abbatiale (images
14, 15 et 16) daterait de la période (956 ; 975)
alors que les aménagements du premier art roman (transept
et clocher) dateraient du milieu du XIesiècle.
Or, au même moment (milieu du XIesiècle),
on assiste en Europe à une efflorescence de l'art roman (
nefs voûtées, piliers cruciformes, chapiteaux ouvragés). Et
à la fin du XIesiècle, à Vézelay, un art roman considéré
comme parachevé. Notons que notre surprise ne vient pas de
l'examen de l'architecture de l'abbatiale Saint-Michel ; les
différences entre les parties estimées préromanes et les
parties estimées du premier art roman sont négligeables et
75 ans, voire moins, peuvent séparer les deux réalisations.
Non ! Notre surprise vient du fait que ces deux parties
apparaissent toutes deux moins évoluées que d'autres
réalisations contemporaines. Le style est fondamentalement
différent.
Examinons à présent le plan de l'image
13. Nous y détectons non pas une église mais deux.
La première de ces églises est identifiable dans les trois
absides disparues situées en prolongement du chœur actuel.
Il devait y avoir là une église à nef à trois vaisseaux avec
trois absides en prolongement. De la nef à trois vaisseaux
ne subsisteraient que les murs extérieurs. La partie
centrale aurait été supprimée lors de la rénovation du
chœur, les anciens collatéraux faisant office de
déambulatoire autour du nouveau sanctuaire. La seconde
église est repérable dans la nef actuelle. Les deux nefs se
rejoignent au niveau du transept actuel. Les largeurs
différentes des deux nefs permettent d'expliquer la
discontinuité des tracés des murs sur le plan de l'image
13.
Les deux églises ou parties d'églises ont été très
probablement construites à des époques différentes, mais il
nous est difficile de savoir laquelle des deux a précédé
l'autre. Par contre, le transept qui les relie est très
probablement postérieur aux deux constructions. Selon le
texte de Wikipedia, ce transept ainsi que les deux tours qui
couronnaient ses croisillons, aurait été construit par
l'abbé Oliba au milieu du XIesiècle. Il
faudrait revérifier le texte authentique qui justifie la
datation donnée par Wikipedia. Si cette datation devait être
confirmée, cela permettrait de dater d'autres constructions
comme les tours à arcatures lombardes ou les tours
installées sur des croisillons de transept. Dans l'immédiat,
nous considérons qu'une telle datation (avant l'an 1046)
est envisageable. Nous-mêmes avions envisagé une datation
peu avant l'an mille. Mais avec une marge d'erreur d'au
moins 75 ans : la fourchette [900 ; 1050] couvre la période
considérée.
Poursuivons la lecture de la page du
site Internet Wikipedia :
« Le
clocher
C'est
aussi à l'abbé Oliba, avant 1046, que l'on doit attribuer
la construction des deux clochers jumeaux, de style
lombard, élevés aux extrémités des bras du transept. Le
clocher nord, qui portait les cloches et l'horloge, s'est
écroulé pendant l'hiver 1838-1839, abattu par une tempête.
Dans sa chute, il entraîna l'extrémité nord du transept
sur laquelle il était bâti.
Il ne subsiste plus
aujourd'hui que le clocher méridional. Il s'agit d'une
tour haute de 33 mètres, décorée de bandes lombardes; ses
quatre étages sont percés de baies jumelées surmontées
d'oculi. Des lesènes ou bandes saillantes verticales d'un
seul jet sur trois étages soulignent l'élan vertical de
cet endroit. La tour est couronnée par un crénelage, qui
n'est pas d'origine. On lui rapporte un contrefort à la
base, vers le XVesiècle, pour
contrebalancer son inclinaison, qui aurait pu causer son
effondrement. »
Nous n'avons que peu de choses à dire sur ce clocher décoré
d'arcatures lombardes. Hormis peut-être le mot « style
lombard » que nous ce comprenons pas. En effet, nous avons
visité la Lombardie, peut-être un peu superficiellement.
Mais c'est dans les Pyrénées, de part et d'autre de cette
chaîne de montagnes, que nous avons trouvé le plus grand
nombre d'édifices à « arcatures lombardes ». Le mot de «
lombardes » étant consacré à ce type d'architecture, nous le
conservons. Mais concernant le lieu d'origine de cette forme
architecturale, à savoir la Lombardie, nous attendons des
preuves plus concrètes.
Le
massif occidental
Ce massif occidental nous a paru suffisamment digne
d'intérêt pour lui réserver une page à part dans ce site, la page suivante
de celle-ci.
« Le cloître
La construction d'un grand cloître roman qui constitue
l'acte de naissance de la sculpture roussillonnaise du XII
e siècle peut être attribué à Grégoire, abbé de
Saint-Michel-de-Cuxa pendant vingt ans, ... mort en 1146.
Il aurait édifié ce cloître de marbre entre 1130 et 1140.
Avant la Révolution, sur
un plan de 1779, il est encore intact ... Les galeries
sont soutenues par 63 colonnes ... Après la Révolution,
son abandon entraîne sa ruine. En 1841, il ne reste en
place que 37 chapiteaux et la grande vasque centrale en
marbre rose de Villefranche. Elle est aujourd'hui exposée,
salle 204, au Museum of Art de Philadelphie À partir de
1907, une grande partie du cloître de Cuxa est vendu et
remonté à New-York, au musée des Cloisters.
En 1952, pour présenter les chapiteaux récupérés sur le
site, en France et dans les environs, à Prades ou chez
différents particuliers où ils avaient été vendus, le
cloître est reconstruit suivant le plan de 1779 ... la
galerie sud est la seule à avoir été complètement
reconstituée, les autres ne l'ont été qu'en partie. ... Si
les chapiteaux et les colonnes sont authentiques, les
linteaux et les arcs ont été taillés au fur et à mesure
des dernières restaurations. »
La datation de ce cloître liée à des
lectures de texte correspond à notre estimation de datation
: deuxième âge roman, an 1140 avec un écart de 40 ans. Une
telle date sort des limites de notre champ d'études (
premier millénaire avec un dépassement jusqu'à l'an 1100,
compte tenu des incertitudes de datation). Cependant,
concernant l'iconographie et au vu de sa complexité, il nous
est apparu nécessaire, au fur et à mesure de notre étude, de
dépasser encore ce cadre. Les chapiteaux des images
30 à 46 sont fort différents de ceux vus en
Auvergne ou en d'autres endroits de France. Par contre, ils
ressemblent à ceux de Serrabonne. Les thèmes sont divers :
personnages disposés debout aux angles des chapiteaux (images 30, 31), lions
en file processionnelle (ailleurs les lions sont adossés ou
affrontés : images 33,
35, 37, 38, 40), aigles impériaux (ce symbole est
aussi présent dans le centre de la France :
images 31, 44). lions dévorant des animaux dont
seules les pattes débordent de la tête du lion
(images 41, 43, 45),
homme nu entre deux lions (image
42), hommes soutenant un être hybride à grosse
tête montée sur deux pattes (image
46). Il doit y avoir dans ces représentations des
symboles sous-jacents, mais nous sommes à la recherche
d'explications convaincantes.
Datation
de l'abbatiale
Rappelons qu'il y a eu primitivement deux nefs. En l'absence
de renseignements précis, il nous est difficile de dater la
première. Pour la seconde, compte tenu de l'aspect
archaïsant (nef charpentée, piliers de type R0000,
absence d'impostes), nous proposons la date suivante : an
700 avec un écart de 200 ans. Bien entendu, cette date entre
en contradiction avec la date avancée sur la page de
Wikipedia (an 975 avec un écart de 25 ans). Bien entendu
aussi, nous sommes tout disposés à faire amende honorable si
le texte authentique qui aurait inspiré la page de Wikipedia
confirme cette dernière datation. Mais il faudra pour cela
disposer des références, du texte latin et de sa traduction.