L'abbatiale Notre-Dame de Morienval
Nous avons effectué une visite rapide de
ce monument et la majorité des images de cette page a été
réalisée lors de cette visite.
La page du site Internet Wikipédia consacrée à cette église
est très documentée. Nous en conseillons la lecture. Nous en
donnons quelques extraits concernant les origines de
l'abbaye et la datation de quelques unes de ses parties :
« Les origines : Le
cartulaire de l'abbaye bénédictine de Morienval est publié
mais ne contient aucun acte ou diplôme sur les débuts de
l'abbaye. Manquent la charte de fondation et le titre de
propriété. La tradition rapportée par le père Charles
Lecointe et par l'abbé Claude Cartier fait remonter la
fondation de l’abbaye royale de Notre-Dame de Morienval au
roi Dagobert 1er. Aucun document ne permet de
le prouver. Il est frappant que ni les différentes bulles
pontificales ni aucun autre document d'archives ne font
référence à la date de fondation. L'abbaye elle-même n'a
jamais prétendu explicitement avoir été fondée par
Dagobert 1er mais elle ne l'a pas contesté non
plus, et le clocher-porche devant la façade occidentale
arborait longtemps une statue équestre du roi Dagobert.
D'après Eugène Lefèvre-Pontalis, les religieuses de
Morienval avaient intérêt à laisser croire que la
fondation de leur monastère remontait à une date très
reculée. [...] dom
Jean Mabillon [...] découvrit
que le plus ancien diplôme du cartulaire est une charte de
Charles le Simple datée de 920, confirmant une donation
par Charles le Chauve (840-877). »
Concernant la phrase « Il
est frappant que ni les différentes bulles pontificales ni
aucun autre document d'archives ne font référence à la
date de fondation. », nous estimons qu'il n'y a là
rien de vraiment frappant. Les dates de fondation ne sont
pas connues pour un grand nombre d'abbayes. Et quand elles
sont connues, elles ne sont pas forcément significatives. Un
acte de fondation est un document permettant de dire qu'une
communauté a été installée à un endroit donné à une date
donnée. À titre de comparaison, nous connaissons un autre
acte de fondation de communauté : le mariage. Nous savons
tous que la communauté issue du mariage n'est pas immuable.
Elle peut changer de logement, se diviser, divorcer. Alors,
bien sûr, une communauté monastique subit beaucoup moins de
changements qu'une communauté familiale mais alors que la
communauté familiale a une durée de vie d'une cinquantaine
d'années, l'implantation d'une communauté monastique en un
même lieu peut durer plus d'un millénaire, avec tous les
changements que cela suppose (remplacement d'une communauté
par une autre avec nouvel acte de fondation, scission du
groupe, etc).
Concernant une fondation par Dagobert (602, 639), nous
sommes un peu sceptiques. Nous pensons qu'une histoire
rapportée par « tradition » (c'est-à-dire par « bouche à
oreille ») est très vite (moins de 200 ans) déformée en
légende. De plus, les historiens qui ont œuvré sur
l'histoire de France ont privilégié la dynastie de rois
issue de Clovis.
Nous poursuivons la lecture du texte de
Wikipedia :
« La construction de l'église
abbatiale : Les archives sont muettes sur la
construction de l'église abbatiale. Son historique a
seulement pu être retracé grâce à l'analyse archéologique
des bâtiments encore debout et grâce aux fouilles
archéologiques au sein de l'église. Ces fouilles remontent
à 1855 et 1900, et de nombreux constats faits par Émile
Boewilwald et Pau Selmersheim ne peuvent plus être
vérifiés car des vestiges authentiques se sont perdus avec
les restaurations dirigées par ce dernier. Nombre
d'hypothèses sur les états anciens de l'église auraient
sans doute été formulées différemment avec le niveau de
connaissances du début du XXIe siècle, mais il
s'agit le plus souvent de détails. Le plus ancien élément
construit dont l'existence est prouvée par des fouilles
est une nef carolingienne de la fin du IXe
siècle ou du premier quart du Xe siècle. Il est
possible que la construction est enclenchée par la lettre
de confirmation de Charles le Simple, qui assure la
pérennité de l'abbaye et encourage de ce fait des
donations en sa faveur. La nef carolingienne est plus
large et plus longue que la nef actuelle, mais dépourvue
de bas-côtés (image
6). Pour
la suite, l'on peut globalement distinguer trois campagnes
de construction à la période romane, entre 1050 et 1135
environ ; une campagne de remaniements entre 1608 et 1690
; ainsi que plusieurs campagnes de restauration et de
reconstruction à partir de 1878 puis entre 1900 et 1903.
S'y ajoutent des chantiers de moindre envergure portant
sur l'ajout de travées ou des remaniements ponctuels.
La
première campagne de construction pendant la seconde
moitié et plus probablement le troisième quart du XIe
siècle porte sur l'ancienne abside, les deux tours du
chœur, le transept, deux absidioles orientées et un
porche. La nef carolingienne est donc conservée dans un
premier temps, et le porche est édifié à l'est de son mur
occidental, comme une colonne engagée dans son mur nord
l'atteste. De la première campagne, subsistent les deux
tours, l'absidiole sud et la croisée du transept sauf
l'arcade orientale vers le chœur et le porche, devenu la
base de la tour de façade.
La
seconde campagne de construction suit peu de temps après
pendant le dernier quart du XIe siècle, si bien
que certains auteurs l'assimilent à la première. Elle
porte sur le remplacement de la nef carolingienne par une
nouvelle nef, accompagnée de bas-côtés, ainsi que sur le
rehaussement des croisillons du transept. Cette nef
s'arrête devant le porche, qui à la fin du XIe
siècle ne possède pas de bas-côtés ou chapelles latérales
et est ouverte de trois côtés. Ce qui prouve l'existence
de deux campagnes distinctes sont quatre fenêtres bouchées
en haut de la croisée du transept (deux au nord et deux au
sud), ainsi que des corniches sur ses murs nord et sud,
visibles depuis les combles. La croisée était initialement
plafonnée et recouverte par un toit plus bas que le toit
actuel, mais les croisillons et la nef carolingienne
étaient également moins élevés, et la croisée recevait
donc directement le jour par des fenêtres. Dominique Lebée
emploie le terme de tour-lanterne qui est toutefois
quelque peu exagéré, puisque la croisée n'était pas plus
élevée qu'aujourd'hui. De la seconde campagne, subsistent
les trois grandes arcades au nord de la nef avec leurs
chapiteaux (image
7). [...] »
Commentaire de ce texte :
Il faut tout d'abord bien comprendre que la visite que nous
avons faite en moins d'une heure ne peut pas remplacer les
nombreuses visites effectuées par toutes les personnes qui
ont étudié cette église. Nous pouvons cependant effectuer
quelques remarques ou questions que nous estimons être de
bon sens.
Soit la phrase : « Le
plus ancien élément construit dont l'existence est prouvée
par des fouilles est une nef carolingienne de la fin du IXe
siècle ou du premier quart du Xe
siècle. » La première question posée est la
suivante : comment est-on arrivé à dater cet nef révélée par
des fouilles ? Avec une telle précision ! Et avec un tel
accent de certitude ! Car le ton de la phrase est net :
cette nef est « carolingienne » et elle a été construite
entre l'an 880 (fin du IXe
siècle) et 925 (premier quart du Xe
siècle).
Le même type d'observation peut être fait avec la succession
des deux phrases suivantes : « La
première campagne de construction pendant la seconde
moitié et plus probablement le troisième quart du XIe
siècle [...] La
seconde campagne de construction suit peu de temps après
pendant le dernier quart du XIe
siècle. [...] ». Les deux campagnes de construction
se réalisent dans l'intervalle de temps [1050, 1100].
Quant à la troisième campagne de construction, elle se
serait déroulée entre 1100 et 1135. Là encore, la précision
est forte.
Ces quatre estimations (nous devrions plutôt dire «
affirmations ») de datation de construction (la «
carolingienne « et les trois « romanes ») sont donc
précises. On s'attendrait à une précision au moins analogue
pour les périodes ultérieures. C'est loin d'être le cas ! «
une
campagne de remaniements entre 1608 et 1690; ».
Soit un intervalle temporel de 82 ans. Durant la même
période de temps, il y aurait eu trois campagnes romanes de
construction.
Nous avouons, ami lecteur, que ces datations trop précises,
chacune des étapes de travaux étant inscrite dans une durée
très limitée, nous gênent quelque peu. Durant notre période
de vie de près de 75 ans, nous avons assisté à d'importantes
campagnes de travaux concernant de nombreuses églises
(plusieurs constructions, une destruction, réparations (ex :
Notre-Dame de Paris). Une seule fois nous avons connu deux
campagnes de travaux (une construction suivie d'une
destruction après 40 ans : l'église Saint Pie X à Béziers).
Mais jamais trois importantes campagnes de travaux en 75
ans.
Nous avons constaté que Notre-Dame de Morienval n'était pas
seule concernée par cette boulimie de travaux durant une
période réduite. Nous estimons cela anormal.
Nous avons une seule explication à cela. Nous l'appelons : «
les terreurs de l'an mille ». Des terreurs qui ne
concerneraient peut-être pas les contemporains de cette
période (l'an mille) mais ceux de la période actuelle. Selon
nous, les historiens du Moyen-Âge auraient une sorte de
hantise vis-à-vis de ce passage à l'an mille. Pour eux, la
période précédant l'an mille, appelée le « temps des
invasions » n'existerait pas. Ce serait une parenthèse vide
de l'histoire. Il ne resterait rien, si ce n'est des ruines,
des rares monuments qui auraient pu être construits à cette
période et toutes les techniques héritées des romains
auraient disparu. Pour ces historiens, l'an 1000 aurait été
le début d'un renouveau spectaculaire dont on aurait
commencé à voir les effets à partir de l'an 1050. Cette
conception particulière de l'histoire du Moyen-Age aurait
selon nous apparu avant même la Révolution Française et se
serait imposée chez tous les historiens du XIXe
siècle pour devenir un dogme incontestable.
En conséquence, résumons ce qui a pu se passer pour
Notre-Dame de Morienval. Des fouilles ont montré l'existence
de murs à l'intérieur de l'église actuelle. Ce sont des
ruines. Donc elles peuvent être antérieures à l'an mille. Un
acte de Charles le Simple, daté de 920, confirme une
donation de Charles le Chauve (+ 877). Donc ces murs sont
ceux d'une église carolingienne construite grâce aux
donations de Charles le Chauve ou de Charles le Simple. Les
fouilles ont été faites à l'intérieur d'une église qui
n'était pas en ruines. Donc cette église est romane et
postérieure à l'an mille …. et plus probablement 1050. De
plus, il existe des parties (arcs brisés, fausses croisées
d'ogives) préfigurant l'art gothique … donc antérieures à
l'an 1135. Et par ailleurs on a constaté l'existence de
trois campagnes de travaux (en fait nous en voyons quatre,
voire cinq). La suite est logique. Ces trois (voire quatre
ou cinq) campagnes de travaux, il faut bien les caser dans
le temps imparti. D'où l'accumulation des modifications dans
un temps relativement bref.
Notre logique est tout à fait différente car nous acceptons
de franchir la barre fatidique de l'an mille. Et ce,
franchement, sans hésitation ni complexe. Sans être arrêtés
par une autre barre comme, par exemple, l'an 800. Avec tout
de même la barre de l'an 350, pour laquelle la religion
catholique commence à avoir « pignon sur rue ».
Cette barre de l'an mille étant franchie, nous pouvons
envisager 3 campagnes de travaux, et même 4 ou 5, ne
s'étalant pas sur seulement 85 ans mais sur plus de cinq
siècles.
Cette page du site Internet Wikipédia
nous a cependant apporté des renseignements importants. L'un
d'entre eux est l'existence de cette ancienne nef découverte
lors de fouilles. Nous ignorions auparavant son existence,
ce qui nous avait gêné lors de notre analyse. En effet, nous
avions constaté que les arcs du narthex (image
9) étaient simples et qu'ils étaient portés par des
impostes (image 10).
Les arcs reliant les piliers du mur gouttereau Nord de la
nef étaient quant à eux doubles et portés par le système
chapiteau-tailloir. Cela signifiait selon nous que la
construction du narthex avait précédé celle de la nef. Ce
qui semblait illogique. La découverte d'une nef antérieure à
l'actuelle permet de résoudre le problème.
Cependant un autre problème apparaît. Selon le texte de
Wikipédia et le plan de l'image
6, cette première nef, dite carolingienne, serait à
un seul vaisseau. Cette affirmation entre en contradiction
avec les observations que nous avons faites précédemment.
Nous avons remarqué en effet que toutes les nefs des grandes
églises du premier millénaire étaient à 3 ou 5 vaisseaux.
Nous n'avons certes pas la prétention de les connaître
toutes. Et il est fort possible qu'il existe de grandes
églises à nef unique datant du premier millénaire. Cependant
cela mérite réflexion. Il est aussi possible que les
archéologues ayant procédé aux fouilles n'aient pas détecté
la présence de piliers porteurs du vaisseau central d'une
nef triple. Si de tels piliers ont existé, cela permettrait
d'expliquer une anomalie du plan de l'image
6 : l'ouvrage Ouest ou narthex n'est pas situé
dans le prolongement des murs extérieurs mais entre ces
murs. Par contre, si un vaisseau central d'une nef triple a
existé, cet ouvrage Ouest aurait été situé dans le
prolongement de ce vaisseau central ; nous avons eu
l'occasion de rencontrer ce cas pour d'autres églises.
Comme il est dit sur le texte de Wikipedia, la nef a été préservée dans sa majorité, même si la partie Sud a été probablement fortement restaurée au XIXe siècle - assez paradoxalement, les piliers auraient été repris mais pas les arcs qui les surmontent - (images de 11 à 15). En se fiant principalement au côté Nord de la nef (images 12 et 15), on constate que les piliers sont de type R1212, les arcs reliant les piliers sont doubles. Si le collatéral Sud est charpenté, le collatéral Nord est voûté d'arêtes mais cette voûte d'arêtes a pu être ajoutée postérieurement. En ce qui concerne le vaisseau central, nous sommes plus formels. La voûte en croisée d'ogives est, selon nous, postérieure à la construction. Le vaisseau central devait être charpenté. Durant le XIVe siècle, une voûte sur croisée d'ogives a été posée. Elle s'appuie sur des colonnes semi-cylindriques engagées côté Nord, sur des consoles côté Sud.
Les
chapiteaux de la nef
L'église de Morienval a subi d'importantes restaurations au
XIXe siècle et certains chapiteaux ont été
entièrement refaits. Nous reproduisons ici 15 chapiteaux de
la nef (images de 18
à 32) sans savoir quels sont ceux qui ont été
restaurés. La page de Wikipédia fournit un excellent
commentaire de ces chapiteaux : « En
somme, restent donc sept chapiteaux des années 1070-1080.
Bien que peu nombreux, ils ont contribué à la célébrité de
Morienval car leur vocabulaire ornemental est antérieur au
développement du décor géométrique en Normandie. Ils
reflètent de vieilles traditions préromanes et même
préromaines. L'on peut voir des motifs en spirale, des
effets de vannerie; des bandeaux de feuillages ciselés et
des triangles creusés en biseau, qui évoquent l'art celte
et les bijoux mérovingiens. Ces motifs avaient sans doute
survécu dans l'art populaire. Les sculpteurs de ces
chapiteaux étaient toutefois des artisans confirmés, car
la forme des corbeilles est régulière et très affirmée, et
suit encore globalement des modèles remontant dans
l'antiquité. L'on voit également des pédoncules, de
grosses volutes, des masques et dans un cas, deux chevaux
accouplés. Certains chapiteaux présentent un décor sur
deux niveaux, et la partie inférieure comporte dans ce cas
une collerette de petites feuilles dressées ou de
crossettes juxtaposées, ce qui pour Anne Prache; serait
une réminiscence du chapiteau corinthien. Soigneusement
travaillés et avec des contours arrondis, ces chapiteaux
sont loin du tracé un peu sec et schématisé des chapiteaux
normands de la même époque. »
Les chapiteaux des images
20, 24 et 31 semblent être récents mais ce sont
peur-être des copies de chapiteaux anciens hors d'usage. Les
autres chapiteaux nous semblent anciens (mais il s'agit d'un
examen très superficiel). Le texte de Wikipédia parle
d'influences celtiques, préromaines, mérovingiennes. En ce
qui concerne les influences celtiques, ce serait la présence
de masques, principalement humains. Le thème des animaux
affrontés ou adossés dressés sur leurs pattes (image
36) est très présent en période romane mais aussi
préromane. Parmi les originalités de ces représentations, on
trouve les feuilles recourbées en forme de crosses (images
23 et 27), les rosaces ou volutes (images
19, 22, 25, 27), et ce qui semble être un arbre de
vie au centre des chapiteaux des images
18 et 19. On note l'absence d'entrelacs pourtant
fréquents dans des chapiteaux préromans.
Le transept (images
16, 17, 33, 34) témoigne d'une autre étape de
travaux. En fait deux autres étapes de travaux. Car la
croisée de transept est encadrée par 4 grands arcs. Ceux du
Nord, Ouest et Sud sont simples et en plein cintre. Celui de
l'Est, côté chœur, est brisé. S'il y avait eu une seule
étape de travaux, les arcs seraient identiques. Le fait que
les arcs soient simples et portés par des paires de colonnes
montre que cette étape de travaux est différente de celle de
la nef.
Les images 35, 36, 37,
38, 39 montrent quelques une de ces paires de
colonnes et des chapiteaux correspondants. À la différence
de la nef, les tailloirs des chapiteaux sont sculptés.
Cependant la plupart des sculptures ont été restaurées.
Néanmoins, le motif de ces sculptures, géométrique, faisant
penser à la pointe de diamant, s'apparente à celui de
l'imposte de l'image 10. Certains des
chapiteaux semblent entièrement récents comme les deux de l'image 36.
Pour d'autres, un des deux, légèrement endommagé,
pourrait être ancien (comme eux de droite des images
37 et 39), tandis que son voisin serait une copie
récente du premier. On note la présence de cercles
entrelacés (images 36 et
37), motif vu dans des sculptures préromanes. On
remarque aussi la forme particulière des chapiteaux des images 37 et 39.
Cette forme est obtenue par des sections planes
formant des triangles. À remarquer que cette forme a été vue
dans plusieurs endroits (Nant dans l’Aveyron, et dans les
Asturies). Par ailleurs, à Nant, les arcs sont portés par
des paires de colonnes.
Nous ne nous attarderons pas sur le
chœur (images 40, 41 et 42)
dont la création semble être plus tardive mais tout de même
antérieure à l'an 1150.
Datation
Datation envisagée pour l'église primitive de Morienval
révélée par les fouilles : an 625 avec un écart de 225 ans.
Nous suivons ainsi la légende d'une fondation par Dagobert 1er…
mais sans trop y croire.
Datation envisagée pour le narthex de l 'abbatiale
Notre-Dame de Morienval : an 900 avec un écart de 150 ans.
Nous pensons que la création d'un transept a suivi de peu la
construction du narthex.
Datation envisagée pour le transept de l'abbatiale
Notre-Dame de Morienval : an 950 avec un écart de 150 ans.
Datation envisagée pour la nef de l'abbatiale Notre-Dame de
Morienval (en remplacement de l'ancienne nef) : an 1025 avec
un écart de 100 ans.
Datation envisagée pour le chœur de l'abbatiale Notre-Dame
de Morienval : an 1125 avec un écart de 75 ans. En fait, il
aurait été fait en plusieurs étapes.
Datation envisagée pour les voûtes de la nef de l'abbatiale
Notre-Dame de Morienval : an 1350 avec un écart de 50 ans.