Le Tempietto de Seppanibale
Nous n'avons pas visité cette église.
Les images ci-après ont été recueillies sur Internet.
Selon la page du site Internet Wikipédia relative à cette
église (extraits) :
« Le Tempietto de Seppannibale,
connu à l’origine comme l’église de San Pietro lo Petraro,
est situé à Fasano, sur la route de Monopoli, et est un
bâtiment quadrangulaire à trois nefs internes, avec deux
petits dômes disposés en axe. À l’intérieur, il y a des
restes de fresques de l’école de Bénévent.
Historique : En
deux donations (1086 et 1089), Goffredo, comte de
Conversano, fit don de l’église de San Pietro Beterano à
l’abbé Lorenzo di Monopoli.
Les restes encore visibles des fresques, bien que
fragmentaires, montrent quelques figures (peut-être des
prophètes) et des scènes du livre de l'Apocalypse.
Fouilles archéologiques
: Dans les années quatre-vingt-dix, Gioia
Bertelli, professeure d'archéologie paléochrétienne et
médiévale au département d'études classiques et
chrétiennes de l'Université de Bari, s’est occupée des
recherches archéologiques de l’édifice religieux et de la
colonie qui lui est liée.
Dans la zone devant l'église, des traces d'un peuplement
de l'Antiquité tardive ont émergé, dont la phase de vie se
situe entre le IVe et le VIIe
siècle. Les structures de l’Antiquité tardive reposaient
sur des murs d’âges antérieurs (très probablement de
l’époque romaine, pour la découverte de pièces de monnaie
des empereurs Vespasien, Antonin-le-Pieux et Commode).
Sous l'édifice sacré, ont été trouvées des traces de
maçonnerie, peut-être une enceinte sacrée, avec la
présence d’animaux (tête de cerf, chèvre intacte, bouc
entièr avec un clou de bronze dans la gueule, une pièce de
monnaie et près d’une lampe). La datation est
approximative du début de l’empire. »
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Image 1
Le Tempietto de Seppanibale.
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Image 2
Le Tempietto de Seppanibale.
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Image 3
Le Tempietto de Seppanibale.
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Image 4
Le Tempietto de Seppanibale.
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Image 5
Le Tempietto de Seppanibale.
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Image 6
Le Tempietto de Seppanibale.
On peut voir sur l'image
1 les traces des fouilles effectuées dans les
années quatre-vingt-dix. On remarque une nette différence
entre les deux images 3
et 4 de l'église, images prises presque sous le
même angle. Si l'abside située à gauche du bâtiment est
pratiquement détruite sur l'image
3, elle est intacte sur l'image
4. Nous
pensons que l'image 4 est
celle de l'église après restauration.
Le plan de l'image 5 est
révélateur. Nous pensons en effet qu'à l'origine, l'édifice
était à plan basilical, avec une nef à trois vaisseaux
charpentés, le vaisseau principal étant plus élevé que les
deux autres. Ultérieurement, le vaisseau principal aurait
été voûté en 2 coupoles. Afin de contrebalancer les poussés
latérales, les collatéraux auraient été voûtés en quart de
rond (image 10).
Dans l'église primitive, les murs gouttereaux du vaisseau
principal devaient être portés par des arcs en plein cintre
à un seul rouleau qui ont été conservés dans l'église
actuelle (images 8, 9 et
13). Ces arcs étaient eux-mêmes portés par des
piliers à section carrée par l’intermédiaire d'impostes
sommairement décorées de feuilles stylisées (images
8, 9, 10 , 14 et 15). Tout indique une grande
ancienneté.
Comme nous l'avons dit ci-dessus, la construction des deux
coupoles, ainsi que celle des voûtes des collatéraux,
auraient fait partie d'une deuxième campagne de travaux. En
conséquence, les fresques des collatéraux (image
10 détaillée dans l'image
11) ou celles situées aux écoinçons des coupoles (images 12 et 13)
seraient postérieures à cette deuxième campagne (XIIe
ou XIIIe siècle). L'arbre de vie de l'image
14 pourrait dater de la première campagne de
construction.
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Image 7
Le Tempietto de Seppanibale.
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Image 8
Le Tempietto de Seppanibale.
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Image 9
Le Tempietto de Seppanibale.
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Image 10
Le Tempietto de Seppanibale.
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Image 11
Le Tempietto de Seppanibale.
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Image 12
Le Tempietto de Seppanibale.
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Image 13
Le Tempietto de Seppanibale.
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Image 14
Le Tempietto de Seppanibale.
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Image 15
Le Tempietto de Seppanibale.
Datation
envisagée pour le Tempietto de Seppanibale : an 700
avec un écart de 200 ans pour la première campagne de
construction ; an 1100 avec un écart de 150 ans pour la
deuxième campagne de construction.