Conclusions générales de notre étude des monuments de Bretagne
Ces conclusions sont insérées sur notre
site à la date du 2 août 2019. Elles suivent d’autres
conclusions ou analyses rédigées il y a plus de trois ans
aux débuts de la création de ce site Internet.
Lorsque nous avons démarré la rédaction des textes
concernant la Bretagne, nous avons mis en page l’analyse des
monuments suivants : Daoulas (Finistère), Fouesnant
(Finistère), Loctudy (Finistère), Locmaria de Quimper
(Finistère), Quimperlé (Finistère), Redon (Ille-et-Vilaine),
Notre-Dame-en-Saint-Melaine de Rennes (Ille-et-Vilaine),
Saint-Gildas-de-Rhuys (Morbihan).
Voici en italique des extraits du texte que nous avions
produit à la fin de cette première analyse :
Les édifices dont les
noms suivent n’ont pas fait l’objet d’une visite de notre
part. Ou bien, si une telle visite a été effectuée, elle a
été trop rapide et insuffisante, ne permettant pas de se
porter garant de nos opinions.
Alet (près de
Saint-Malo) : Ancienne cathédrale, église en ruines. Le
plan dessiné dans le livre « La
Bretagne romane » est celui d’une église à nef à
trois vaisseaux, probablement charpentés à l’origine. Les
murs gouttereaux du vaisseau central sont portés par des
piliers à section carrée. Le chevet est à abside unique
prolongeant le vaisseau central. Il existe une
contre-abside située à l’Ouest. L’auteur date cet édifice
de la période 950-1050. Nous envisageons une datation bien
antérieure : an 750 avec un écart estimé de 150 ans.
Bas-Paul (île de
Batz) : Église en ruines. Le plan dessiné dans le livre « La Bretagne romane »
est celui d’une église à nef à trois vaisseaux,
probablement charpentés à l’origine. Les murs gouttereaux
du vaisseau central sont portés par des piliers à section
rectangulaire. Le massif oriental est en partie constitué
par un transept débordant et bas. Sur ce transept sont
greffées deux absidioles de petites dimensions et une
abside allongée située dans le prolongement du vaisseau
central. L’auteur du livre date cet édifice de la période
950-1050. Nous envisageons pour la nef une datation bien
antérieure : an 750 avec un écart estimé de 150 ans. Le
massif oriental (transept, abside et absidioles) serait
une œuvre postérieure mais toujours du premier millénaire
: an 950 avec un écart estimé de 100 ans.
Langast : La
photographie (p54) du livre «
La Bretagne romane » montre une église à nef à
trois vaisseaux, charpentés. Les murs gouttereaux du
vaisseau central sont portés par des piliers à section
rectangulaire. L’auteur du livre date cet édifice du XIe- XIIe
siècle. Nous envisageons pour la nef une datation bien
antérieure : an 750 avec un écart estimé de 150 ans. Le
transept serait plus récent.
Lanleff :
Ancienne église ? Le plan et les photographies (p 74 et
75) du livre « La
Bretagne romane » montrent une église à nef à
plan circulaire autour d’un noyau central lui aussi
circulaire porté par douze piliers de type rectangulaire R1111. L’auteur du
livre date cet édifice de la période 1066-1148. Nous
envisageons une datation bien antérieure. Sans pour autant
plus de précision car ce type de monument est totalement
inusité. Et, en fonction des hypothèses, la datation peut
varier, du IVe siècle (ressemblance avec un
amphithéâtre romain) au XIIe siècle (hypothèse
de Marc Déceneux), en passant par le VIIIe
siècle (ressemblance avec les édifices à plan centré de
Charroux ou Aix-la-Chapelle).
Saint-Malo :
Cathédrale Saint-Vincent. Cette église a fait l’objet
d’une visite très rapide. Malgré tout, il a été possible
d’identifier des éléments susceptibles de remonter la
datation de cette église que le Guide
Vert Michelin attribuerait au XIe
siècle. Observons, en effet, sur l’image
2, le pilier situé sur la gauche de la
photographie. Son plan est rectangulaire. Une colonne
demi-cylindrique lui est adossée coté vaisseau central. Ce
pilier serait donc de type R0001.
Tout laisse à penser que, à l’origine, ce pilier était à
plan strictement rectangulaire (donc de type R0000),
et que la colonne a été ajoutée postérieurement afin de
supporter l’arcade du vaisseau central. On constate à peu
près le même dispositif sur le pilier suivant. Pour le
pilier de droite, il en est de même ; mais la construction
d’une arcade a supprimé l’imposte bien visible sur le
pilier de gauche. Bien que floue, l’image
3 montre bien que cette imposte (à l’extrême
gauche), simplement moulurée, a été partiellement
endommagée par la pose des chapiteaux et des tailloirs qui
surplombent ces chapiteaux.
La nef primitive de la cathédrale de Saint-Malo devait
donc être à trois vaisseaux charpentés. Les murs
gouttereaux du vaisseau central étaient portés par des
piliers à section rectangulaire surmontés d’impostes
moulurées. Le représentant de ce type de bâtiment (ou
taxon) est l’église Saint-Aphrodise de Béziers. La
datation de ce dernier édifice est de l’an 550 avec un
écart estimé de 100 ans. Toujours dans l’église
Saint-Vincent de Saint-Malo, on peut voir une cuve
baptismale ornée de quatre personnages aux bras levés.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ces quatre
personnages ne sont pas des orants mais des atlantes. Les
orants lèvent les bras au ciel en signe de prière. Les
atlantes portent le ciel. La représentation d’orants
permettrait de dater cette cuve de l’antiquité tardive (IVe- Ve siècle). La représentation d’atlantes
serait plus tardive (VIIe, VIIIe
siècle ?).
Tréguier (Tour
d’Hastings) : Les photographies (p 73 et 74) du livre « La Bretagne romane »
montrent l’intérieur de cette tour qui pourrait être le
narthex (porche d’entrée ouest) de l’ancienne église. Une
église à nef à trois vaisseaux ? On peut voir un pilier
cylindrique de type C1111,
des arcs outrepassés. Les chapiteaux sont à entrelacs. Ces
chapiteaux à entrelacs sont, en général, dits «
carolingiens », (VIIIe- IXe
siècle). La partie inférieure de la tour pourrait dater de
cette période.
Petit à petit, au hasard de nos déplacements ou visites,
d’Alain Le Stang ou de moi-même (mais plus souvent d’Alain
Le Stang), d’autres pages ont été ajoutées aux précédentes :
les églises d’Ambon , la chapelle Saint-Cado de Belz, Brech,
Langonnet, Locmariaquer, Ploërdut, Priziac. Ces églises sont
situées dans le Morbihan.
Dans le même temps, nous avons réalisé qu’il était nécessaire de constituer, grâce à des images extraites d’Internet, des pages ciblées sue des édifices non visités : Langast (Côtes-d’Armor), Lanleff (Côtes-d’Armor), Perros-Guirec (Côtes-d’Armor), la tour d’Hastings à Tréguier (Côtes-d’Armor), Yvignac-la-Tour (Côtes-d’Armor), Lanmeur (Finistère) , le Mont-Dol (Ille-et-Vilaine), Saint-Lunaire (Ille-et-Vilaine), Aleth à Saint-Malo (IIle-et-Vilaine), deux chapelles de Guer (Morbihan), Merlevenez (Morbihan), Sulniac (Morbihan).
Enfin nous avons consacré quelques pages sur des édifices divers pour chaque département. Des édifices dont l’appartenance au premier millénaire est moins sûre. Cependant, même parmi ces églises, on peut avoir des édifices très intéressants méritant une étude très approfondie. Il en est ainsi de la chapelle Saint-Gunthiern de Locoyarn située sur la commune d’Hennebont (Morbihan).
Le lecteur attentif pourra s’étonner d’un si long exorde. Faisons-en un bilan :
À l’origine, il y a un peu plus de trois ans, huit édifices ont été visités dont chacun fait l’objet d’une page spéciale. À cela il faut ajouter huit autres édifices qui n’ont pas été visités et qui ont fait l’objet d’une page commune.
Depuis ce moment-là, onze autres édifices ont été visités et ont fait l’objet d’une page spécifique de notre site. Et nous avons des pages spécifiques sur 12 édifices. Notons que, sur les huit édifices non visités signalés dès l’année 2016, seule la cathédrale Saint-Vincent de Saint-Malo n’a pas fait l’objet d’une page spécifique. C’est pour cette raison que nous avons gardé l’étude ci-dessus sur cette église en attendant qu’une visite ultérieure permette d’en savoir davantage.
En résumé :
En mars 2016 : 8 édifices ayant fait l’objet d’une page spécifique et 8 autres ayant fait l’objet d’une page commune. Soit en tout 16 édifices.
Début août 2019 : 31 édifices ayant fait l’objet d’une page spécifique et 19 autres ayant fait l’objet d’une page commune. Soit en tout 50 édifices : trois fois plus que trois ans auparavant.
Il s’agit là d’une progression extraordinaire. Car ces édifices, ce n’est pas nous qui les avons construits ! Nous n’avons fait que les identifier comme étant probablement du premier millénaire. Et bien avant la création de notre site Internet, nous avions lu le livre « La Bretagne Romane » de Marc Déceneux qui nous avait permis d’identifier les 16 édifices susceptibles de dater du premier millénaire. Mais alors comment expliquer qu’il y ait eu un triplement en seulement trois ans ?
D’une part, nous avons élargi notre champ d’investigation. Nos recherches sur d’autres édifices nous ont permis de découvrir que des églises comme, par exemple, la chapelle de Saint-Cado, pouvaient être plus anciennes que ce que l’on croyait. De plus nous avons réalisé que des édifices postérieurs à l’an mille (exemple : l ‘église de Merlevenez) pouvaient nous apporter des éclaircissements par rapport à des questions concernant des édifices antérieurs à l’an mille.
Au hasard de nos recherches sur Internet? nous avons découvert d’autres églises dont nous ignorions l’existence : Lamber, Locquénolé, Locoyarn, Sulniac. En fait, nous nous sommes aperçus ultérieurement que ces églises étaient citées dans le livre « La Bretagne Romane » de Marc Déceneux. Nous avons seulement contribué à collecter des images, les diffuser et les commenter.
Mais notre contribution principale a été la remise en question des datations proposées par Marc Déceneux et, avec lui, beaucoup d’autres historiens de l’art. Pour Marc Déceneux, les édifices religieux sont tous postérieurs à l’an 950 comme en témoigne le titre d’un de ses chapitres : « Les premiers modèles : milieu Xesiècle - 1066 ». Ce qui signifie qu’il n’y a eu aucune construction d’édifice religieux chrétien entre l’an 350 et l’an 950 ! Bien sûr, nous ne sommes pas du tout d’accord avec ce point de vue qui tient plus de l’incantatoire que d’une opinion mûrement réfléchie. Citons ici la dernière phrase du livre « La Bretagne Romane » à propos d’une stèle : « Sa datation du XIIesiècle est confirmée par le contexte archéologique : celui d’une nécropole où fut trouvée une monnaie de Conan III, duc de 1115 à 1148 ». Ami lecteur, si, parcourant le cimetière de votre ville, vous ramassez une pièce d’un euro datée de 2016, devez-vous en déduire que toutes les tombes de cette ville datent du XXIesiècle ? Et, sachez que, en ce qui vous concerne, l’erreur ne peut être que minime : au plus 150 ans. Car la plupart des cimetières urbains ont été créés hors des villes à partir des années 1850-1860. À l’inverse, les diverses fouilles opérées sur des nécropoles du haut moyen-âge ont montré que leur utilisation a pu se poursuivre sur de beaucoup plus longues périodes (4 ou 5 siècles).
Devons nous pour autant en déduire que notre travail concernant la Bretagne est terminé ? Certainement pas !
Tout d’abord, une lecture plus attentive du livre de Marc Déceneux nous a fait découvrir d’autres églises susceptibles de dater du premier millénaire : Abbatiale de la pointe Saint-Mathieu (Finistère), Cléguer (Morbihan), Coadry en Scaër (Finistère), Plougasnou (Finistère), Plouguer (Finistère), Ploujean (Finistère), Ploumoguer (Finistère), église Saint-Martin de Lamballe (Côtes-d'Armor), Gahard (Ille-et-Vilaine), Hédé-Bazouges (Ille-et-Vilaine), Vieux-Vy sur Couesnon (Ille-et-Vilaine). Des églises, et d’autres, sans doute encore révélées par ce livre, qui mériteraient une visite approfondie. Il faudrait aussi réétudier les églises visitées avant 2016. Depuis cette date, de nouvelles méthodes d’approche et d’investigation des édifices ont été imaginées. Mais surtout nous sommes persuadés que malgré tout l’intense travail fourni par les historiens locaux, il existe encore un grand nombre d’édifices préromans restant à découvrir. Certes, ces édifices doivent être beaucoup moins intéressants que ceux déjà découverts. Certes aussi, il ne doit rester d’eux que de petites parties intégrées dans un ensemble beaucoup plus vaste. Mais leur découverte et leur identification pourrait permettre d’avoir une vision plus élargie de l’histoire de la Bretagne au cours du Premier Millénaire.
Le texte que nous avons introduit en début d’année 2016 contenait de plus les informations suivantes (texte en italique) :
Une
surprenante constatation
Marc Déceneux, auteur du livre « La
Bretagne romane » propose une datation des
églises bretonnes allant de l’an 950 (milieu du Xe
siècle) à l’an 1201. Lui-même, d’ailleurs, conteste les
opinions de certains de ses prédécesseurs qui proposent
des datations encore plus tardives en invoquant un «
retard breton ».
Il n’aura pas échappé au lecteur assidu que nos propres
estimations sont beaucoup plus avancées et que, selon
nous, la plupart des édifices bretons dits « romans »
auraient été construits bien avant l’an mille.
Faut-il croire pour autant qu’il n’y a eu aucune
construction au XIe ou au XIIe
siècle ? Certainement pas !
Tout d’abord, on a déjà signalé dans les monuments décrits
précédemment que des parties de ces édifices ont pu être
édifiés au XIe ou au XIIe siècle.
C’est le cas des absides à Quimperlé,
Saint-Gildas-de-Rhuys ou Loctudy.
D’autres églises ont pu être construites dans leur
totalité au XIIe siècle. Ce pourrait être le
cas de Merlevenez (image 5) qui a par la suite subi des
transformations à l’époque gothique.
Toujours au XIIe siècle, les églises de Vannes
(images 7 à 9) ou Dinan (image 6) ont subi
des aménagements importants.
On
peut juger à partir des photographies ci-dessus de
l’ampleur de ces édifices. Ils n’étaient certainement pas
les seuls et d’autres édifices, disparus depuis, ont dû
être construits à Nantes ou d’autres villes bretonnes.
Il n’en reste pas moins que l’on peut être surpris de la
rareté des édifices bretons construits au XIIe
siècle. Comprenons que l’on est passé en quelque pages du
trop plein au trop vide. Que s’est-il donc passé qui
justifierait une telle rareté ?
Nous ne changeons rien à ce texte qui n’a rien perdu
de son originalité : la quasi absence d’édifices datables du
XIIe et du XIIIesiècle reste pour
nous un mystère.
Les
croix de chemin pattées
La grande nouveauté pour nous est la question des croix pattées.
Nous connaissions l’existence des croix pattées. Nous en avions
d’ailleurs déjà parlé en 2016. Mais c’était accessoirement. À
présent, nous sommes surpris par leur nombre. Beaucoup plus
important que ce que l’on peut avoir dans d’autres régions de
France. Nous sommes aussi heureusement surpris de constater que ces
croix pattées commencent à intéresser les chercheurs. Des chercheurs
qui n’hésitent pas à dater ces croix du Haut Moyen-Âge. Ce sur quoi
nous sommes d’accord.
Les identifications des croix pattées ne sont pas terminées. Nous
avons essayé de faire un bilan concernant le département des Côtes
d’Armor. Nous avons consulté le site Internet intitulé «
Croix et Calvaires de Bretagne ». Sur 177 communes du
département des Côtes d’Armor, seules 58, soit le tiers, ont été
documentées sur les croix de leurs communes. Et ce alors que, chacun
d‘entre nous le sait bien, il y a au moins une croix dans chaque
commune : celle du cimetière.
Pourtant une analyse exhaustive de ces croix est nécessaire. Ces
croix sont dites du « Haut Moyen-Âge ». Mais, suivant les opinions
de chacun, la Haut Moyen-Âge peut être une période fort longue, de
l’an 400 à l’an 1000. Une étude exhaustive pourrait éventuellement
permettre d’identifier les évolutions et de préciser les datations.
Ces croix sont aussi dites « croix de chemin « . Nous ne sommes pas
certains cependant qu’elles aient servi de panneaux de signalisation
pour les chemins bien qu‘elles aient pu servir en partie à cette
usage. Nous envisageons une autre utilisation : le marquage d’une
concession lors d’une opération de cadastration. Mais tout cela
n’est qu’hypothèses. Et seule une étude bien menée avec localisation
exacte de chaque croix pourrait amener à retrouver l’ancien chemin
ou l’ancien cadastre.
Les cartes interactives concernant ces croix de chemin pattées sont
consultables ici :
Bretagne
Côtes
d'Armor Finistère
Ille-et-Vilaine Morbihan
Remarque : La recherche sur les croix de Bretagne a été effectuée pour chacun des quatre départements de cette région (rappel : le département de Loire-Atlantique,
souvent considéré comme un département breton, appartient à la région « Pays de la Loire »). Les quatre départements ont été étudiés indépendamment les uns des autres.
Nous avons déjà regretté que pour certains départements, une étude réellement exhaustive n’avait pas été faite. Cependant, il nous faut aussi reconnaître que si cette
étude exhaustive n’a pas été faite, c’est parce que les spécialistes n’ont pas vu l’intérêt de la faire. Et ce, parce qu’un tel intérêt n’existait pas.
C’est en tous cas ce que nous avons vérifié pour certains départements comme l’Ille-et-Vilaine : les seules communes étudiées constituaient le tiers du département,
mais parmi les communes étudiées, moins du dixième contenaient des croix attribuables au Moyen-Âge. En conséquence, nous pensons qu’une étude exhaustive
pourrait affiner les résultats mais ne changerait pas grand-chose à la représentation globale.
Venons-en à présent à l’objet principal de cette remarque. Alain le Stang a réuni dans une seule carte de la
Bretagne les résultats obtenus pour chaque département.
Et ce qui n’apparaissait qu’imparfaitement sur chacune des quatre cartes des départements devient beaucoup plus clair sur la carte globale : toute une région dont
la superficie correspond à celle d’un département français, s’étendant entre la côte Sud la Bretagne (entre Quimper et Lorient) et la Côte Nord (entre Morlaix et Saint-Brieuc) est
pratiquement vide. Une concentration plus importante que nous avions déjà repérée mais qui, par contraste avec les zones voisines, devient encore plus en évidence, apparaît dans le
Finistère Nord. Une autre concentration de drapeaux est révélée dans le quadrilatère Rennes, Redon, Vannes, Ploermel. Entre Hennebont et le golfe du Morbihan, la concentration existe,
mais elle est moins forte. Nous aurons l’occasion d’étudier de plus près cette carte dans une prochaine page consacrée à l’histoire des Bretons.
Conclusion
En conclusion de cette page, nous estimons que beaucoup de travail
reste à faire. Sans doute pas par nous, qui devons passer le plus
rapidement possible à l’étude d’autres régions de France ou
d’Europe. Nous espérons que ces quelques pages concernant la
Bretagne que nous avons mises sur Internet permettront à de plus
jeunes que nous, habitant de surcroît la Bretagne, de se passionner
pour le patrimoine de leur région et d’assurer notre relais.
L’impression que nous avons est peut-être fallacieuse mais nous
avons le sentiment qu’une telle dynamique est déjà en marche. Et
tant mieux si notre site en est en partie la cause !