Avis au lecteur occasionnel
- Petit
avis adressé au lecteur occasionnel de notre site :
Le lecteur assidu est quant à lui habitué à nos prises de position.
À la suite de nos recherches sur les monuments antérieurs à 1200 (près de 1500 monuments analysés), nous avons constaté le fait suivant : les spécialistes qui ont étudié ces monuments avant nous (il n'y en a pas 1500) les ont essentiellement datés du XIe ou du XIIe siècle et ce alors que, en l'an 1200, le christianisme était vieux d'un peu moins de 12 siècles. Et que durant cette période beaucoup de lieux chrétiens ont été construits. Une partie de ceux construits avant l'an mille doivent fatalement subsister, profondément modifiés depuis leur création initiale. Ce que les spécialistes semblent ignorer. Les raisons de cette ignorance ? Elles sont multiples. Mais la principale semble être due à la méthode d'investigation de ces spécialistes essentiellement basée sur l'analyse des textes anciens et non sur l'étude d'une évolution des techniques de construction (alors même que l'étude de l'évolution des techniques constitue un des piliers de l'archéologie moderne). Les chercheurs focalisés sur l'étude des textes n'en ayant pas découvert antérieurs à l'an mille (ce qui est normal : plus la période est ancienne, plus les écrits conservés sont rares) en ont déduit l'inexistence de ces monuments. C'est un peu comme si, ignorant tout de mes arrière-grands-parents du côté paternel, j'en déduise qu'ils n'ont pas existé.
- Souvent
les premiers chercheurs qui ont analysé ces textes ont employé
les précautions d'usage. Ceux qui leur ont succédé n'ont pas
eu les mêmes précautions. Ainsi une «église citée au XIIe siècle» a pu devenir «église du XIIe siècle». Et, de copie
en copie sans vérification des données, l'information initiale
a pu être dénaturée. Les rédacteurs des diverses pages
Internet qui décrivent ces monuments arrivent en bout de ligne
de cette chaîne de transmission qui, selon ce que nous venons
d'écrire, doit être soumise à l'épreuve du doute.
Nous vous mettons donc en garde, ami lecteur, vis-à-vis de ces écrits que nous essayons cependant de reproduire intégralement (pour la période qui nous concerne : le premier millénaire) car ils sont susceptibles de fournir des détails intéressants. Le même principe de doute scientifique doit d'ailleurs être appliqué à nos propres écrits. Malgré nos convictions, nous ne prétendons pas atteindre la vérité absolue.